Récemment second sur le Tour du Charolais le week-end dernier, quelle analyse fais-tu sur ton début de saison ?

Mon début de saison est satisfaisant si je compare aux années précédentes, malgré que je sois tombé malade en février. Cela a retardé ma préparation mais j’ai vite retrouvé de la confiance grâce à mes résultats. De plus je sens que j’ai progressé même si j’ai encore une grosse marge devant moi.

Peux-tu nous raconter comment s’est déroulée la course ? Par quelles émotions es-tu passé ?

Au briefing il a été décidé que je devais rester bien placé pour éviter toute cassure. Une échappée s’est dessinée et Florent Teghillo pour l’équipe en faisait partie. Je savais que ce serait difficile pour l’échappée de résister au retour du peloton quand nous allions aborder le circuit relativement sélectif. Une fois reprise, les attaques étaient nombreuses. Avec Bastien nous avons attaqué à plusieurs reprises mais nous nous sommes fait contrer et une nouvelle échappée s’est formée dans le dernier tour. Notre équipier Sten s’est sacrifié pour boucher les 15 secondes de retard à 3 kilomètres de l’arrivée. On est finalement rentrés dans la montée finale et j’ai lancé mon sprint de loin, je n’ai jamais pu rattraper Geoffrey Bouchard, dommage.

Quel sera ton programme pour les week-ends à venir ?

Ce week-end je serai sur la première manche de la Coupe de France DN 2 au Lot et Garonne puis je ferai sûrement les Boucles du Tronçais, le circuit Boussaquin, Paris-Mantes et le Rhône-Alpes Isère Tour.

Et tes ambitions pour la saison en général ?

Ce sont des ambitions logiques, c’est-à-dire progresser pour gagner et surtout aider mon équipe à monter en DN 1.

Quel coureur te fait « rêver » ? Pourquoi ?

Je dirai Hubert Dupont, même si nous n’avons pas du tout le même profil car c’est un coureur exemplaire, sérieux, méticuleux, avec une belle carrière.

As-tu des petits rituels la veille de la course ou le jour même ?

En ce qui concerne mes petits rituels, le premier est de ne jamais se raser la veille de la course ni le jour même, ensuite je pense que je suis un coureur comme tous les autres, j’aime faire 2 heures la veille avec un petit déblocage et prendre soin de mon matériel pour qu’il soit en bon état. Le jour de la course j’aime rigoler avec les copains, ça détend et amène une bonne ambiance, je ne me prends absolument pas la tête.

A quoi ressemble une semaine type pour toi le travail et les entraînements ?

Sur une semaine classique il y a toujours un jour de récupération. Ensuite je jongle avec le travail car mes horaires sont variables, je fais une sortie longue et des séances spécifiques.

Es-tu méticuleux au niveau du matériel ?  

Oui je suis méticuleux, je lave mon vélo environ 3 fois par semaine, mais je suis comme ça aussi dans la vie en général. On me dit souvent que je suis maniaque.

Si tu veux rajouter des choses, ou faire des remerciements, n’hésites pas.

J’aimerai remercier mon équipe dans laquelle j’ai évolué et progressé depuis mes débuts, le Vélo Club Villefranche Beaujolais. Ainsi que tous nos partenaires, nos bénévoles, et le staff qui nous mettent dans les meilleures conditions possibles pour performer, sans oublier mes coéquipiers qui font du super travail sur les courses.

Par Maëlle Grossetête