A quel âge avez-vous commencé le vélo ?

Quand j’étais jeune avec mon père. J’ai fait quelques courses quand j’avais 12 ans mais j’étais encore trop petit pour être performant contre les autres. Pendant dix années, je n’ai pas couru dans des épreuves. Et puis j’ai recommencé et maintenant j’ai retrouvé le bon état d’esprit dans les cyclos.

Vous ne participez qu’aux cyclos ?

Non, je fais aussi des courses élites sans contrat, des courses kermesses en Belgique. Même si c’est des kermesses, c’est vraiment dur.

Comment fait-on pour survivre dans la 3ème étape avec un temps capricieux et prendre le maillot de leader quand on ne fait que 51 kilos ?

J’ai déjà eu des moments difficiles avec  ce genre de temps mais c’était à cause de mon placement, à l’arrière du peloton. Quand on est à l’arrière, on ne roule pas à bloc et on peut avoir froid. Sur cette course, je me sentais bien lors de la première étape et donc, dans la troisième étape, je suis parti en échappé jusqu’à la fin de l’étape. Et j’ai donc roulé à bloc, le but étant de faire des écarts pour le maillot jaune. Je n’ai pas vraiment eu froid sauf peut-être après le deuxième col. Il y avait un petit plateau où il devait faire 8 degrés, avec de la pluie et du brouillard. A cet endroit, j’ai vraiment eu froid mais le reste ça va.

Vous appartenez à un club ou un team en Belgique ?

Oui, je fais des courses en élite sans contrat chez Asfral. Et pour les cyclos, je les fais avec des amis de Team Shifting Gears et aussi avec Granfondo team. Granfondo, c’est une plus grosse équipe, c’est un ami qui organise tout ça. Shifting Gears, ce sont sept amis donc je les rejoins dans les cyclos.

Globalement, faites-vous beaucoup de cyclos en France ?

Oui, je crois que cette année, c’est ma septième. Donc c’est beaucoup pour moi. Surtout que je mets 5 heures de route en voiture pour venir ici.

« J’ai perdu la victoire dans un rond-point »

Vous avez vécu une aventure particulière lors de la Marmotte. Racontez nous.

Oui, à la Marmotte je fais deuxième. J’étais quand même content parce que c’était la première année que le corps était là. Les autres années, j’ai toujours subi une fringale et toujours perdu beaucoup de temps à l’Alpe d’Huez Cette année, ça s’est mieux passé, j’ai attendu l’Alpe d’Huez et ça allait. J’ai juste perdu la victoire dans un rond-point. Je n’ai pas pris le bon virage. Je l’ai abordé comme un rond-point classique mais il n’était pas normal. Il fallait tourner à gauche mais je ne pouvais plus sinon je tombais donc j’ai tracé tout droit.

Quel est votre programme pour les mois à venir ?

 

Après le Tour de l’Ain, je vais faire quelques courses. Je vais peut-être encore courir à l’Alpe d’Huez, aux Deux-Alpes et après je ne sais pas vraiment ce que je vais faire en octobre. Je pense que ce sera seulement des courses d’un jour parce que mon travail reprend en septembre. Je n’ai pas vraiment de temps comme en été.