Samedi 30 septembre, la 2ème étape de la GFNY Provence visite le Mont Ventoux par son côté Sault, Châlet Reynard avant de finir par la face mythique, celle de la stèle et du col des tempêtes. Dès le départ, un long faux plat de 6 kilomètres amènera le peloton en file indienne à Sault, la capitale de la lavande, parfaitement alignée et belle lors de notre reconnaissance et que vous pourrez admirer si vous venez reconnaître les parcours de cette première GFNY. Autre charme spécifique à la Provence, un orchestre de cigales nous a accompagné tout le long de ces 98 kilomètres, un orchestre particulièrement bien fourni, ça va de soi.

Sault sera la difficulté du jour, le col emblématique, même si on le monte par sa partie la plus facile. Ce sont 20 kilomètres jusqu’au Châlet puis les 2 derniers kilomètres qui sont particulièrement durs, surtout si le vent est de la partie, le col des tempêtes n’est pas là par hasard. Descente rapide sur Malaucène, puis direction le col de la Peyronière par la combre de Vaux. Si l’étape est courte, elle n’en comporte pas moins de 2180 mètres de dénivelé positif, le Ventoux, oui, mais pas que… Après Malaucène c’est un toboggan sans discontinuer jusqu’au lieu dit les Richards, à la limite du Vaucluse et de la Drôme. L’expression être en prise est parfaitement adaptée à la situation, pas de pourcentages énormes, mais petit plateau de rigueur à un moment ou l’autre, puis des descentes assez techniques. Ceux qui ont l’habitude de faire la Ventoux Beaumes reconnaîtront la version Bedoin de leur périple de début juin.

Après le col de la Peyronière, km 75, il vous faudra traverser la vallée du Toulourenc, en Provençal, et en langue de Molière « tout ou rien » comme la rivière que vous remonterez, mais surtout côté vent, car si c’est tout de face, il faudra en avoir gardé et celui qui aura profité des derniers kilomètres du Ventoux pour se faire la belle, devra être sacrément costaud pour résister à une meute forcément très motivée à une arrivée au sprint ou en petit comité. Là-aussi, la vallée ce n’est pas tout plat, les grosses cuisses vont parler et rouler en groupe sera fortement recommandé. Il faut penser à la journée du dimanche et s’économiser. Sur toute cette partie, on revit la GFNY Ventoux, le virage à gauche vers Brantes et ses pentes en moins !

Virage à gauche au bout de la vallée, direction le col de Macuègne, avec arrêt à la station Montbrun-les-Bains, un des plus beaux villages de France et qui le mérite. Là-aussi, le final ne sera pas tout plat, c’est en légère remontée que se fera l’arrivée de cette deuxième version du Tour du Ventoux. Etape courte on l’a dit, qui permettra de bien aborder la fin du week-end et le dimanche où on découvrira la partie baronnies de cette GFNY 2017.

L’occasion pour nous de nous attarder sur un des énormes plus de cette GFNY, l’accueil à Montbrun offrira aux coureurs le all inclusive côté restauration. Petit déjeuner, repas du miidi et du soir compris dans la prestation. Nicolas Garcera, l’organisateur, nous donne plus de précisions sur ce dispositif.

« Tout le monde est pris en charge à partir de la veille, le jeudi soir, jusqu’au repas d’après course le dimanche après-midi, au niveau de l’hébergement et de la pension complète. Ce ne sera pas un traiteur, mais un restaurateur de Montbrun les Bains, qui a l’habitude de recevoir des gros groupes de cyclistes, et qui adapte ses menus aux sportifs. Nous essayons le plus possible de faire travailler les gens du village. Du sans gluten sera prévu, mais pas de menu vegan ou autre. Le repas sera pris au fur et à mesure des arrivées après la course, l’horaire n’est pas encore figé le soir, mais cela devrait se tenir aux alentours de 19h, via un système self-service dans la salle de restauration du village de vacances. En ce qui concerne les ravitaillements, PowerBar est partenaire avec des barres, des gels et de la boisson. Nous complétons avec des barres de céréales, des tartelettes, du pain d’épice, bananes, oranges, eau, sirop, coca, et un peu de salé. Les emplacements ne sont pas encore définis. Je pense qu’il y en aura deux par étape. »