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Comparatif frein à disques vs patins


Stephane CRAPSKI
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Il y a au moins la Vélomédiane-Claude Criquiélion comme cyclosportive (c'est-à-dire avec classement), et une autre plus tôt dans la saison dont j'ai oublié le nom. Mais c'est vrai que l'énorme majorité sont des «randosportives», ce que tout le monde ici considère comme des cyclosportives tellement ça roule fort… mais sans classement.

Georges, je ne sais pas si la Vélomédiane est sous l'égide de l'UCI, mais je ne me souviens pas avoir vu le sigle de l'UCI dans leurs documents.

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je viens de regarder sur le site. Non seulement elle est sous l'égide de l'UCI, mais elle est de plus classée comme une cyclosportive qui n'est pas une course mais une randonnée cyclosportive disputée individuellement."

Alors soit les disques sont interdit parce que organisation sous l'égide de l'UCI, soit la dénomination de l'épreuve permet un tour de passe-passe vis-à-vis des assurances.

http://velomediane.be/j3/index.php/fr/velomediane/charte-de-bonne-conduite

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La Criquiélion existe depuis 1989 en province de Luxembourg avec régulièrement plus de 2000 participants.Il y a un classement avec catégories d'âge, etc... comme une vraie cyclosportive.

Il y a une autre cyclosportive avec classement fort confidentielle c'est la Espace Cycle à Etalle (province de Luxembourg). Néanmoins cette année elle semble décoller avec près de 300 participants.

Pour les autres provinces c'est plus compliqué. En province de Liège la politique est d'interdire ces épreuves qui pour eux sont des courses. L'Ardenne Bleue en à fait les frais cruellement le jour de l'épreuve il y a 2 ou 3 ans.

Sinon il y a eu assez bien de cyclosportives en Belgique (Wallonie); en Hainaut dans les années 90 il y avait la Jubaru Lucien Van Impe, plus de 2000 participants aussi pendant 8 ou 9 saisons.

La Eddy Merckx a eu beaucoup de succès pendant une quinzaine d'années aussi.

De mémoire d'autres aussi : l'Ardennaise (grand trophée), la Magnifique de Jan Penen, un grand organisateur qui s'est occupé un moment de la Eddy Merckx avant que Golazo lui pique. J'en ai fait d'autres plus confidentielles qui n'ont vécu que quelques années.

Il y a beaucoup de potentiel cyclosportif en Wallonie aussi bien au niveau parcours qu'au niveau participation avec les Pays Bas et la Flandre qui ont un nombre incroyable d'amateurs de cyclos, sans doute le plus élevé d'Europe. Mais à part la province du Luxembourg, les autres n'en veulent plus. En Hollande elle sont interdites aussi.

De l'autre côté de la frontière çà ne va pas beaucoup mieux; la Mintkiewicz n'a vécu que 3 ans, la cyclosportive du Chti Bike Tour c'est fini aussi...

Les randos départ libre sans chrono, là pas de problème, elle se portent (très) bien.

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Il y a aussi la formule avec deux ou trois secteurs chronométrés, et l'addition des temps pour déterminer un classement. C'est une bonne formule qui permet de contourner les interdictions, et d'assurer une sécurité cohérente, comme sur le Paris-Nive Challenge en mars.

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Il y a aussi la ForestCime le 1er we de juillet. 450km sur 3 jours dans le massif jurassien. Chaque jour un col chrono, le reste à allure libre. Il y a quand même le Grand Colombier.

En ce qui me concerne, je ne compte pas me battre pour un temps, mais monter à ma main tout simplement et apprécier les paysages😛

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En Espagne, la formule avec départ groupé et  chronométrage mais publication des temps par ordre alphabétique sans classement + chronométrage et classement sur une ou deux côtes connaît un grand succès. Le Grandfondo La Mussara à Reus en Catalogne (189 km et 3300 m D+) ou j'étais samedi dernier parmi  6300 participants était organisé de cette manière, c'est également le cas de très belles épreuves comme l'Irati Xtem, la Larra Larrau ...  

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Oui Pierre, mais en Belgique le problème des cyclosportives c'est justement les départs groupés, lancer 2000 furieux sur routes ouvertes avec une circulation automobile qui n'est pas négligeable; même le WE; cela pose problème aux autorités.

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Veux-tu dire que les coursiers sont rétrogrades?

Non, et sûrement pas toi, mais je note plus de conservatisme à la sortie des nouveautés qu'en VTT par exemple. Combien de fois n'ai-je pas vu ici même des critiques sans fondements sur les DI2 ?

- un vélo à disque c'est plus lourd (pour quelle raison je me taperais un vélo de 600 g de plus, qui apporte un truc dont je n'ai pas besoin?). Il existe une limite à 6,8kg, dictée par l'UCI. Tu sais aussi bien que moi que cette limite est atteignable sans soucis avec un cadre disque, pour un coursier. La majorité des ccyclosportifs ont 3 ou 5 kg de trop sur la balance ; je doute que 600 grammes de plus influent sur leur classement à la Marmotte

- Un vélo à disque, pour mon poids au moins, il faut des pneus de 28 de section. : Tu parles de ton poids et tu généralises.  Pour mes 61kg, le 25 suffit amplement. Sur la pluie, la modularité, la constance du freinage, le fait de ne pas devoir freiner 500 mètres avant une courbe est un plus en termes de sécurité et de performance

- enfin, des disques, ça frotte. Quand tu retires les roues et que tu les remets (en sortant le vélo de la voiture par exemple) y a une chance sur deux que le disque frotte sur l'étrier. Désolé, mais sur mon vélo, je n'ai pas constaté ce phénomène. Au contraire, ça fait un an que j'ai un vélo route à disque et à part un changement de plaquettes, je n'ai rien fait ! Idem pour le VTT pourtant équipé de freins à la réputation sulfureuse (Avid Elixir)

Aérodynamisme : un frein au dessus de la fourche est tout aussi néfaste, si pas plus, qu'un étrier caché derrière une fourche. La tendance est d'ailleurs à mettre l'étrier derrière la fourche sur les vélo CLM. Quand bien même, l'influence de la roue avant en comparaison à la tête et les épaules du cycliste, c'est peanut.

Pour moi, les avantages du disques sont la modularité, la sécurité (pas de surchauffe des jantes en montagne donc pas de risque d'éclatement, freinage sûr par temps de pluie... ), la fiabilité, la facilité d'entretien, la longévité des jantes. 

Après, je suis comme toi, ce que font les autres, je m'en fiche. Mais ce qui m'énerve, ce sont les arguments non étayés, comme la trancheuse à jambon alors que les rayons sont des hachoirs à viande ou des fils à couper le beurre. Un disque bien construit est légèrement arrondi sur la tranche, ce qui facilite le montage de la roue et le rend complètement inoffensifs. Exemple parmi d'autres : Trckstuff et ses disques au nom imprononçables (Dächle)

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Mais avant la TERRIBLE avancée du frein a disque que vraiment on etait %@!? de faire du vélo avant, combien de cyclistes sont partis tout droit dans un virage car les freins a patins c'est de la *** ??

Moi, descente de l'Isoard, jantes carbone Easton, Swissstop jaune et un peu de pluie. A 50km/h, freinage à 250 mètres et je n'ai jamais u prendre l'épingle.

Un type que j'ai vu éclater un pneu en bas du Ventoux, au freinage, et qui s'est retrouvé dans le pare brise d'une voiture qui montait et qui terminait de me dépasser. Il y en a d'autres ...

Lis-moi bien , relis mes postes : jamais je n'ai dit que les étriers sont de la daube. Certains fonctionnent fort bien, mais aucun n'offre le niveau de sécurité d'un disque

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- un vélo à disque c'est plus lourd (pour quelle raison je me taperais un vélo de 600 g de plus, qui apporte un truc dont je n'ai pas besoin?). Il existe une limite à 6,8kg, dictée par l'UCI. Tu sais aussi bien que moi que cette limite est atteignable sans soucis avec un cadre disque, pour un coursier. La majorité des ccyclosportifs ont 3 ou 5 kg de trop sur la balance ; je doute que 600 grammes de plus influent sur leur classement à la Marmotte

Désolé, mais globalement, tu prends mes propos pour un discours anti-disques. Ce qui n'est pas le cas. je conçois que cela puisse séduire certains. Mais pas lorsqu'on parle de "performances". Plus haut, je te parle de mon expérience, et à la limite de ma pratique. Et celle-ci est un peu plus proche de celle des pros que celle d'un cyclo qui a 3 ou 5 kilos de trop (je veux dire par là que je tape toujours dedans, et j'aime un vélo qui rend, pas une charrue) Concernant le poids du vélo, je roule avec un cadre haut de gamme, un groupe dura-ace Di2, des accessoires haut de gamme (mais en alu, car la sécurité je préfère la placer là), et des roues carbone à pneus. Complet, mon vélo fait 6,9 kg, et avec des roues à boyaux il descend à 6,7 kg, pas moins. Donc le même vélo avec des disques ferait 7,5 kg, et pour moi c'est inutile. Ou plutôt, l'avantage supposé ne vaudrait pas le coup. Pour la montagne, jusqu'à présent je roulais avec des roues légères en alu. Jamais un problème de freinage sous la pluie. 

Je t'accorde aussi que dans des circonstances particulières (orage en ville, descente à 12%, il n'avait pas plu depuis 3 semaines et mauvaise association jantes carbone/patins), je me suis déjà fait peur avec des patins, et que là seulement j'aurais aimé avoir des disques (pendant 30'').

Concernant les jantes à pneus éclatées en bas d'une descente de col, le phénomène est connu : toutes les jantes carbone ne se valent pas, et heureusement. Maintenant, des jantes chinoises qui circulent, ou des marques exotiques, il y en a pas mal. Mais ça n'arrive pas avec une jante Campa ou une jante Mavic par exemple.

De l'autre côté, je connais aussi un cycliste lourd qui n'a pas pu s'arrêter avec des disques en montagne, car les disques avaient trop chauffé. Donc cela ne paraît pas la meilleure solution pour tous non plus.

Le plus gênant dans l'histoire n'est pas le fait que tous les cyclistes aient le choix entre les deux types de freinage. mais plutôt cette pression énorme de la part des fabricants, qui veulent répondre à un besoin qui n'existe pas. 

C'est simple : il y a un magasin de vélo près de chez moi (Igor a le même), qui n'a pas vendu un seul vélo de route à disque depuis deux ans. Normal, il n'en propose pas en vitrine. Il n'a donc pas de demandes, même s'il peut en avoir sur commande bien sûr. A côté de ça, tu as certaines grandes marques qui imposent à leurs vélocistes X % de vélos à disques à écouler, pour avoir leurs tarifs préférentiels sur toute la gamme.

Alors le disque est peut être nécessaire et sécurisant pour un cyclosportif qui a de l'enbompoint, qui n'a pas beaucoup d'expérience et qui se fait peur en descente. Ok là dessus. Mais par pour un pro ou pour un Elite qui recherche la performance et qui sait freiner. 

Allez promis, je reverrai ma position le jour où Contador, connu pour être pointu avec son matériel, roulera en disques.

 

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Hier j'ai fait un tour au DKT village de Bron. Comme toute GSS, ne sont référencés que les articles les plus courants, diffusés et vendus. Et pas moyen d'avoir un produit non référencé au catalogue comme on peut le faire avec presque tous les vélocistes de quartier.

Au niveau pédales et cales, 2 marques (voir 3 en ajoutant btwin) : Look et Shim et pas de haut de gamme.

Plaquettes de freins : 12 types de plaquettes ! 😲 Sachant qu'en patins il y 4 types de patins : campa st shim, alu et carbone. Et les GSS distribuent rarement campa.

Si on ajoute les axes traversants de différents diamètre, les serrages rapides, je me dis on va pas clairement vers le simplification et la clarification.

Pour mémoire, il y a quelques temps on avait souligné que Evans avait perdu la Vuelta car après une crevaison arrière l'assistance neutre Shim n'avait pas su le dépanner (il était en 11v)

Donc si le progrès c'est ça, alors je préfère rester conservateur et rétrograde.

Et s'il pleut, et bien j'anticipe plus mes freinage🆒

 

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