Aller au contenu

Dépression.. merci le sport


Invité
 Share

Messages recommandés

bonsoir david ,

ce que tu as connu je l'ai vecu en 2012 , pour etre bref mon fils de 25 ans a fait 1 avc , il y a 3 ans , des sequelles lourdes trés lourdes trop surement pour moi paralysé a 95 % et au fond de moi j'ai pété 1 plomb .....

seul chose qui te raccroche a la vie , c'est de ce dire , pour lui je dois resisté , et continuer a vivre a lui reappprendre a vivre et ca , ca ma etait difficle , mais a force d'obstination de volonté , ce que je ne doute pas 1 mn que tu du avoir pour et en parlé  de ton etat par rapport a ce que tu as vécu et de repartir de l'avant .....

il m'arrive parfois sur mon vélo d'avoir 1 larme parce que je pense a lui , mais chaque coups de pédales meme si ca ne lui redonne pas la vie , me dise dans 1 coin de mon esprit , il n'admetrait pas la defaite ....

garde la peche maintenant , comme tu dis ont est tous 1 peu pareil ........

l'avenir reste devant nous , et continue d'y croire .....

bon courage a toi , et tu va faire une superbe saison , tu nous racontera .....

a bientot ....

sportivement a toi ....

DOM😬

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut David

Ce pays est comme ca, il ne faut pas évoquer ses soucis. Moi, je trouve que c'est une force de caractère plutôt qu'une faiblesse.

Pour le Ventoux, on sera peut-être plusieurs en juin à le grimper en toute camaraderie. Mon pote Olivier Blanc s'entraine pour. Il y aura peut-être Jean-Pierre Courquin qui habite pas loin et a n'en pas douter, quelques autres cyclos du forum. Si tu te sens le coeur d'y grimper, fais moi signe...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas le plus important. Perso, sur le Tourmalet, j'ai perdu 15 minutes sur mon meilleur temps de montée après mon accident mais j'ai pris autant de plaisir à le grimper 5 fois l'été dernier.


Que l'on fasse 1h30 ou 2h00, le principal reste le plaisir à arriver au sommet. L'invitation tiendra quoi qu'il arrive.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense en effet que seul une réelle volonté en se faisant "violence" pour retrouver le goût des choses nous permet de nous en sortir et de re-stimuler le plaisirs qui a temporairerment disparu !

Je ne serais pas aussi catégorique !

J'ai eu pour ma part une dépression "masquée" voici presque 10 ans qui s'est manifestée uniquement par des troubles physiques (douleurs intenses dans les jambes). Le diagnostic n'a été posé qu'après élimination des causes physiques possibles, autant dire que pendant ce temps le mal progresse bien et finit par toucher le moral.

J'ai essayé au début de soigner le mal par le mal... mauvaise pioche, je me suis abimé un peu plus.

Seuls les anti-dépresseurs m'ont permis de passer le cap. Tu dis que nous ne sommes pas égaux devant le mal : c'est évident. Mais on ne souffre peut-être pas tous non plus exactement de la même chose.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis d'accord

Une vraie dépression, c'est quasiment impossible de s'en sortir sans "traitement"

Pour certains, ce seront les anti-dépresseurs, pour d'autres une psychothérapie, ou les deux, mais tout seul c'est très compliqué

Par contre, là où je rejoins David, c'est sur l'importance du sport dans la guérison. Je me souviens d'avoir fait une dépression à 20 ans, j'allais jouer régulièrement au tennis avec mon père pour essayer de me changer les idées, et je me mettais à pleurer sans raison au bout de 5 minutes, mais j'avais continué quand même, et je suis sûr que sans que ce soit suffisant, ça avait aidé

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

tout à fait d'accord,j'ai moi meme traversé une période difficile àprès la mort de mon père il y 20 ans,sensations de mal ètre,mal au dos pendant des années,et je le dis tout le temps le sport et en particulier le vélo m'a aidé à me reconstruire peu à peu,après en avoir bavé,j'ai retrouvé gout au paisir de  rouler et ça  vraiment été une thérapie pour moi

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut David 

 

Comme on dit la vie c'est des haut et des bas ...on se remet en question et on s'en posent ..

Pour moi le + déprimant c'est mon travail , je l'adore mais travailler a son compte c'est un sacré challenge , il faut faire son chiffre , ne pas tomber malade , peu de congés etc...j'ai eu un passage de 2ans difficile mentalement même si je ne le montrais pas et puis c'est passé car j'essaye un max d’être positif ...si je pense aux risques c'est déprimant !

Sinon les enfants ( j'ai 2 filles de 13 et 15 ans) sont aussi sources de soucis et ont peu s'inquiéter surtout avec la conjonctures actuel ..

Je refais un peu + de vélo depuis 2 ans et je confirme comme toi que c'est un bon médicament contre la déprime ...

Je pense que la déprime est un gros fléau dans notre monde moderne   cela touche énormément de monde , il faut arrivé ra trouver un équilibre dans sa vie familiale et au travail ce qui n'est pas évident pour tous le monde ..

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello David,

Comme je te comprends. J'ai fait un burmout il y a 3 ans. Explosion en plein vol. Le corps dit stop.

J'étais pourtant un winner avec un athlète accompli. On se croit à l'abris pas éligible. J'ai rien vu venir mais boum quoi.Après une bonne dépression qui est maintenant derrière depuis 6 mois.

Il faut s'accrocher, continuer à faire du sport modérément. Mais sans médoc et un bon entourage je ne vois pas comment on peut en sortir !!

Il est vrai que si on ne l'a pas vécu c'est impossible de comprendre.

Prends soin de toi ;-)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Très bonne question : d'où cela peut-il venir...

On croit généralement que le mal est d'ordre psychologique, et certains sont persuadés que le coup de pied au cul est la seule réponse qui vaille. Ou la pratique d'un sport, ou du yoga.

Ca peut marcher, mais pas toujours.

Les cas d'états dépressifs sont assez nombreux dans ma famille. Il doit s'agir plus vraisemblablement d'un désordre d'origine génétique, une anomalie physiologique (dans un neurotransmetteur) qui favorise ou provoque un état dépressif.

Et là ... il n'est pas question de moral ni de coup de pied au cul. Sans les médocs, bonjour l'angoisse. La réaction physique que je me suis imposée n'a fait qu'aggraver mon état.

Il existe aussi d'autres types de dépression, d'origine infectieuse - mais j'ignore si il s'agit toujours d'une hypothèse ou si le processus a pu être démontré. J'imagine que si tel est le cas, la bonne réponse a peu de chances d'être psychologique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas si simple de changer de vie, tout changer, il faut être en forme, quand tu es en dépression profonde ce que j'ai trouvé de plus déséspérant c'est cette disparition de toute énergie, au début on se dit que quelques jours de congés vont arranger cela, mais rien ne revient, on s'enfonce de plus en plus et rien n'y fait, je n'avais même pas la force d'aller chez le psy. Voici un passage qui reflète parfaitement ce que j'ai vécu par deux fois, là la tempête a cessé mais l'équilibre retrouvé reste fragile.


Cela peut venir progressivement mais chez moi c'est arrivé comme ça, brutalement : un beau jour (un mauvais !), je me suis réveillé fatigué. Horriblement fatigué. J'étais éveillé, mais en mode arrêt total. Comme paralysé. Des pensées négatives plein la tête. Depuis, elles m'envahissent et ne me laissent aucun répit : je les rumine, les ressasse, l'une appelant l'autre et ainsi de suite, en boucle.


Mon monde est gris. Moi d'ordinaire si volontaire et enthousiaste, j'ai basculé dans la prostration. Ma tristesse est insensible à tout. Mon chez moi, toujours joyeux et coloré, m'apparaît gris, usé. Je vis dans une gangue de désespoir dont même le sommeil, peuplé de cauchemars, ne m'extirpe pas.


 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Entre "ne pas faire de mal" et guérir, il y a un monde.

Quant à "changer de conjoint, changer de boulot, changer de région ... tout changer !" , c'est évident, c'est tellement simple à mettre en oeuvre de la part de qui se trouve au fond du trou...

Ne confond pas petite déprime passagère et vraie dépression. Encore que je ne connaisse heureusement pas la vraie grosse dépression avec maison de repos et cure de sommeil. La vraie dépression est un blocage général de tout le corps. Tu ne peux RIEN faire. Alors tout changer dans ces conditions.....  c'est de la fumisterie et rien d'autre.

Par contre, une fois le corps remis en route, il faut bouger le plus possible. Fabriquer des endorphines est ce qu'il y a de mieux à faire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...