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Freinage à disque


Bernard JOSI
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"le jour où j'ai mis des pneus de 25 j'ai du faire un freinage d'urgence en bas d'une descente à 60 km/h, j'ai fait un magnifique 180 degrés !"

Tu voulais peut-être sous-entendre qu'on devrait réserver les disques aux meilleurs pilotes ?   (en réponse à l'attaque habituelle des anti-disques qui affirment que bien descendre et bien freiner, cela s'apprend...)

Un 180 degrés, c'est quand on bloque la roue avant et qu'on passe par-dessus le vélo ou quand on fait un "tête-à-queue" ? Dans les deux cas, l'adhérence du pneu avant ne peut être mise en cause.

Sur le sec et pour autant qu'on ait des freins normalement performants, les limites du freinage à vélo viennent avant tout de l'empattement réduit et de la hauteur du centre de gravité : on risque dans ces conditions le basculement du vélo, la roue arrière se soulevant jusqu'à faire passer le cycliste par-dessus le vélo. Pour une voiture, ce risque n'existe pas et dans le cas des freinages trop appuyés, c'est le blocage des roues qui interviendra avant toute autre chose.

Sur le mouillé, le manque d'adhérence des pneus limite la puissance de freinage pour tout le monde.

Rappel (bis) : savoir bien freiner, cela s'apprend !

 

  

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Merci Georges : pour  moi cela pourrait être donc un choix satisfaisant et suffisant (les exalith), dans la mesure où j'évite de rouler quand il pleut (mais que je me fais parfois rincer quand même). Actuellement, j'ai des jantes alu bien  creusées et le freinage "mouillé" est vraiment mauvais ; il me semble qu'il était meilleur quand les jantes étaient neuves. Je ne suis pas encore décidé pour les freins à disque d'autant que je roule souvent en pelotons où il n'y a pas de freins à disques. Cordialement, 

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Je ne voulais pas dire que Campa avait un retard technologique, mais qu'il était le dernier arrivé sur le marché. Selon les dires des responsables de chez Campa, ils voulaient présenter un produit abouti pour ne pas faire supporter aux premiers acheteurs les problèmes de mises au point. Peut-être aussi une manière d'attendre prudemment la réaction du marché... 

Puisque tu as l'expérience du Potenza disques, peux-tu confirmer que les plaquettes ne frottent pas sur le disque après un freinage. Campa prétend avoir beaucoup travaillé sur ce point.

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Vous oubliez une chose : le freinage à disque laisse le rayonnage travailler car la roue n'est pas pincée au somment de la fourche. Dès lors, l'adhérence est intrinsèquement meilleure.

tu oublies juste une chose. Les roues avant disque ont un rayonnage croisé. Ce n'est pas un hasard, mais un impératif du fait de contraintes différentes imposant de rigidifier la roue. Et le rayonnage ne "travaille" (bouge) pas plus.

Donc ton argument ne tient pas

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Oui c'est surtout la fourche qui prend un couple de torsion plus important ce qui ne posant pas de problème sur les fourches de VTT de 1 Kg. Le cyclocross a permis de roder la fabrication des fourches depuis le temps.

Ce débat de devrait plus avoir lieux si le freinage à disque ne finissait pas par être imposé un jour. Perso je ne m'en tiens qu'à des arguments pratiques de compatibilité de roues et de pièces de rechanges mais je suis autant opposé au Direct Mount, au jantes 17C ou au Press Fit. 

Après Poids, Perf ou Prix je m'en fiche 

Il faut être de mauvaise foi pour dire que le freinage à disque n'est pas meilleur que le freinage à patin (confort, modulation, constance) mais il faut l'être autant pour affirmer que c'est une nécessité (même sous la pluie en descente...) Un vélociste m'a dit clairement "le disque pas besoin à moins d'être un gros gabarit qui aime freiner tard en descente sans abîmer ses jantes carbone"

Freiner ça s'apprendra toujours peu importe le système. 

J'ose espérer que les adeptes du disque ne veulent pas la disparition du matin de même que ceux des patin ne veulent pas interdire le disque. 

On verra dans 5 ans comment aura évolué l'offre disque mais pour le moment Shimano propose 2x plus de groupes et les fabricants 2x plus de cadres, la production en chaîne n'aime pas la variété, c'est le chapitre zéro de la réduction des coûts 

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Lors d'un freinage sur jantes, il y a deux forces de même direction (+ou-, pour la roue avant) et situées pratiquement sur un diamètre (adhérence du pneu sur le sol et frottement des patins sur la jante) et une force (dûe à l'inertie) opposée aux deux premières et appliquée au niveau de l'axe de la roue. La force de pesanteur est à combiner avec les trois forces précitées. Globalement, les rayons situés vers "l'arrière haut" (vers 10-11 heures si l'on regarde le vélo du côté droit) travaillent en traction, les autres rayons ne travaillant pratiquement pas.

Avec un freinage à disque, il n'y a plus équilibre entre la force due à l'adhérence du pneu et celle résultant du frottement des patins. La résistance à la rotation provenant du frottement des plaquettes sur le disque est obligée de transiter par le moyeu, puis les rayons avant d'atteindre la jante et le pneu. En simplifiant à l'extrême, on peut imaginer une roue qu'on voudrait faire tourner en prenant la jante avec les mains mais dont le moyen serait bloqué. Tous les rayons sont donc sollicités, mais plus de la même manière, puisque l'effort appliqué sur la jante est tangentiel alors que les rayons sont perpendiculaires. Un rayonnage droit (perpendiculaire à la jante) augmenterait la traction dans les rayons et à leurs extrémités d'une manière considérable. Pour réduire cette traction, il faut que les rayons aient un angle qui se rapproche le plus possible d'une tangente à la jante, ou du moins le moins perpendiculaire possible par rapport à la jante, donc en utilisant un rayonnage croisé.

Pour illustrer la contrainte que ferait subir un frein à disque sur un rayonnage droit, imaginez la force de traction dans un câble plié en V supportant une charge située au milieu. Si les extrémités du câble sont proches au point de se toucher, chaque brin supporte la moitié de la charge. Ecartons maintenant horizontalement les deux attaches le plus possible de manière à obtenir un câble presque rectiligne : on a alors la force de pesanteur de la charge dirigée vers le bas et les forces de traction dans le câble dirigées horizontalement et dépassant largement la masse supportée. Pour obtenir un câble rigoureusement rectiligne, la force de traction dans le câble doit être infinie. C'est ce qui se passe dans le cas d'un rayonnage droit + frein à disque.

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je respecte ceux qui veulent du disque, je ne veux juste pas que le patin ne disparaisse. En France il y a débat (c'est notre spécialité 😉) mais chez nos amis Britanniques qui ont découvert le vélo il y a 5 ans ou les américains qui veulent toujours des évolutions techniques sans cesses, ils s'en prennent violemment aux réfractaires, arguant que le marché l'imposera et qu'ils seront obligés de s'y plier 

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