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Gravel dans les Hautes Fagnes : Dirty Boar


Jérémie LAPLAC
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Intéressante organisation en septembre 2017 dans les Haute Fagnes : la Dirty Boar, littéralement le sanglier dégueulasse. 170 kilomètres de chemin peu ou pas asphaltés dans une des plus belles régions de Belgique et une belle occasion de découvrir des paysages inédits. Avis à ceux qui recherchent l'originalité, la difficulté, des routes tranquilles et du fun

Les organisateurs n'ont pas encore détaillé le parcours ; en attente des autorisations nécessaires.

Plus d'infos sur leur site : ***dirtyboar.be/ ( remplacer les *** par www)

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Si j'en ai l'occasion, j'y participerai volontiers, avec le vélo que m'a transmis notre ami Jean (qui se fait bien rare ici!).  Ce serait le vélo parfait pour ça. Mon autre vélo a déjà testé grâce à toi ce genre de chemins sur le RAVeL Stavelot-Spa, il n'est pas sûr de vouloir renouveler l'expérience! 😃

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Non Bernard cela n'a rien de graveleux; le symbole des Ardennes étant le sanglier, il faut plutôt chercher dans cette direction et comme ces braves bêtes aiment se vautrer dans la boue en été pour se rafraichir et se débarrasser des parasites, voilà l'explication...😉

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Et dans ce cas-ci, c'est effectivement sanglier, dans la mesure où celui-ci est le symbole de la région.

Bernard, ton effort pour rendre ce fil "lubrique" est appréciable 🤐 et apprécié 😃

HS on : @ Jacques, as-tu trouvé tes braquets de rêve pour ton périple ? J'avoue ne plus avoir suivi la discussion.

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  • 2 months later...
  • 5 months later...
  • 2 weeks later...

Tu y étais ? J'ai hésité à y aller vu les conditions météo annoncées puis je me suis lancé. Départ vers 7h15 d'Ovifat, à quelques encablures du Signal de Botrange (583 mètres d'altitude) avec 10c° et de la pluie. Dès les premiers hectomètres, certains y vont à fond, avec comme résultat des cyclistes arrêtés partout en train de remplacer des chambres. Le bon choix, c'est le tubeless ;-)) La première partie est très roulante avec vent de dos et peu ou pas de pluie, sur une soixantaine de kilomètres majoritairement en faux plat descente. Peu après le premier ravito, au km 45, j'enlève la veste de pluie, le soleil ayant fait son apparition. Cinq minutes plus tard, la pluie retombe  et ne nous quittera pour ainsi dire plus : une succession d'averse nous suivra toute la journée. Approximativement au kilomètre 61, au Wehebachtalsperre, le point le plus bas au demi-tours, les choses se corsent : vent de face, longues bosses avec de l'eau qui ruisselait sur les chemins. Mais le pistes de l'Eifel sont magnifiques et en mode économie, j'atteins sans encombre le ravito deux, au km 111. Ravito magnifiquement achalandé : tartines jambon ou fromage, salé, sucré, fruits, eau, barres énergétiques ; je n'ai pas souvenir d'avoir eu un tel choix sur une cyclo. Ensuite, ça devient compliqué pour beaucoup de monde. La patience du début paye, les sensations sont très bonnes je remonte les groupes les uns après les autres, et je continue tranquillement mon petit bonhomme de chemin jusqu'au ravito trois au km 143. Le temps de me mettre une banane derrière la cravate, une autre dans la poche et de remplir les bidons et c'est reparti, pour la partie la moins agréable : un chemin de racines, de boues, des passages à gué, du portage pendant 20 bonne minutes. Plus VTT que Gravel, dans la pluie, avant de récupérer des pistes plus roulantes.

Km 162 : la dernière boucle, à l'approche de l'arrivée, nous fait descendre le long d'un ruisseau, dans une splendide vallée encaissée. De 645 mètres, ça redescend jusqu'à 480. La remontée vers l'arrivée, longue de 2 kilomètres est pentue à souhait et nous ramène à 583 mètres avec à nouveau du portage sur des petits ponts : la pluie a gonflé les cours d'eau, rendant les passages à gué suicidaires. Puis c'est l'arrivée après 7h45 de vélo. Très content de l'avoir fait, en gérant bien mes forces et en terminant sans douleurs, pas dans la souffrance ... Une bière et une frite plus tard, c'est retour à la maison pour une douche méritée et nécessaire. Je ne me rappelle pas avoir été aussi crasseux et puant

Niveau matos : j'avis mis mes fidèles Maxxis Rambler Tubeless en 40 mm, gonflés à 1.7 devant et 1.8 derrière.  Choix parfait : bien roulant, ils offrent le confort suffisant pour ces pistes majoritairement rapides et assez de grip pour ne pas patiner dans les côtes boueuses et pour ne pas glisser dans les virages. Contrairement à la majorité de cyclistes, j'étais en double : Sram Force avec 11/25 derrière et 48/32 devant. J'aime cet étagement serré, même si je suis conscient que le passage des plateaux peut être difficile dans les mauvaises conditions ; j'ai d'ailleurs déraillé et mis 10 minutes à dégager ma chaine en remontant sur le grand plateau. L'idéal aurait été 12/28. Je n'ai pas eu à mettre le 11 une seule fois et le 28 m'aurait permis de croiser plus haut sur la K7.

Dans tous les cas, je le referai en espérant que les conditions climatiques seront si pas bonnes, en tout cas sèches. Organisation parfaite, très bonnes prestations  sur le côté, bonne ambiance malgré le froid et la pluie. La trace mérite peut-être quelques aménagements, comme par exemple une plus longue boucle dans les bois d'Eupen pour recouper plus tard vers l'arrivée en évitant ainsi ce passage désagréable typé VTT après le ravito 3 ; mais ce sont des détails.

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