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Je suis le cycliste masqué


Didier BERNARD
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J'en suis à la moitié du livre. Bon bof bof, on apprend pas grand chose de plus. C'est un peu le grand défouloir orchestré par Antoine Vayer, ex festina. C'est en fait le "parfait petit manuel de la chaudière". C'est un condensé de toutes les techniques de dopage que l'on connait déjà quand on s'intéresse un peu au sport.

Par contre ça balance dur, notamment sur les cyclistes pros français, les managers et les équipes françaises, on ressent comme une certaine aigreur de la part de l'auteur (Vayer ?).

Justement pour revenir au cycliste masqué et à son identité, il est italien, a couru dans des équipes italiennes, puis françaises. Je pensais à Rinaldo Nocentini, mais je ne pense pas que ce soit lui car il dit dans le bouquin qu'il a gagné une étape sur le TDF. Or Nocentini n'en a pas gagné.

En fait, je pense plutôt à un fake. Je pense que l'unique auteur est Antoine Vayer et qu'il se sert d'un faux cycliste masqué pour déballer toute sa rancoeur et s'éviter peut être quelques procès.... .

En tout cas l'objectif est atteint, ce n'est pas un livre qui donne une bonne image du cycliste pro et du cyclisme en général.

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Antoine Vayer, ex-Festina. Mais cela ne veut rien dire. Même Menthéour, dans son livre sorti en 2000, précisait dans une de ses pages, que Vayer était contre le dopage en 95 et qu'il avait essayé de le convaincre de rouler à l'eau claire.

Vayer, il a fait ce qu'il a pu chez Festina pour rester en rapport avec ses convictions, mais il avait peu d'influence sur les "barons" de l'époque.

"Petit manuel de la chaudière", non je ne crois pas. Ce cycliste masqué explique comment sa vision des choses a évolué au cours de sa carrière, comment il est passé d'une intolérance au dopage, à quelques compromissions, mais sans toutefois passer aux produits lourds.

Ce cycliste masqué n'est pas italien. Il y a quelques imprécisions pour brouiller les cartes, mais vous seriez sans doute surpris si vous saviez qui c'est.

Rancoeur ou pas, ce qu'il décrit du cyclisme français, c'est exactement ce qu'il se passe au sein de certaines équipes. Je connais bien les équipes françaises, et malheureusement peu sont recommandables. Pas forcément pour des questions d'éthique, mais pour la manière dont le management gère les coureurs.

Ce n'est effectivement pas un livre qui donne une bonne image du cyclisme pro, mais là n'est évidemment pas l'objectif. D'ailleurs, le cycliste masqué dit bien que les choses vont beaucoup mieux niveau dopage en général. 

Mais il y a tant à faire au niveau des instances, des médecins, des équipes, etc.... Et ça c'est une réalité.

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Les passages sur la FDJ sont assez savoureux... Et, comment dire..., me paraissent "si vrais"...

Je n'arrive toujours pas comprendre pourquoi certains cyclistes, représentés en nombre sur ce forum, parlent de dénigrement du cyclisme dès qu'on évoque le dopage... C'est une réalité contre laquelle il faut lutter, point barre.

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Oui Antoine Vayer, ex-Festina, on le sait tous très bien, il est contre le dopage. Et c'est tant mieux, c'est une très bonne chose. Je suis également contre toute forme de dopage. Et ce n'est pas un reproche ou une injure d'avoir travaillé chez Festina. On ne va pas mettre tout le monde dans le même panier.

A moitié livre, ce que je trouve dommage, c'est qu'il n'apporte rien de plus et je rejoins d'autres forumeurs tels Bernard Vaillant. Ajouté à cela l'histoire (blague) du cycliste belge qui fait demi-tour pour se remettre au lit avec sa femme, on comprend assez rapidement que le livre navigue entre fiction, parodie, rumeur, et réalité.

Enfin le(s) auteur(s) reprochent aux pros français de ne rien dénoncer devant les caméras et que fait il ? Il dénonce anonymement.

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Ta réflexion est également vraie pour l'article du Monde sur les pilules. Beaucoup ici crachent sur ce journal parce qu'il ne parle soi-disant que du dopage. 1/ Ce n'est pas tout à fait vrai ; 2/Ce n'est pas le rôle de ce journal de faire des compte-rendus sportifs ; 3/Les autres sports, en terme de dopage, y sont traités de la même manière.

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Oui et le journaliste qui traite de ces sujets est un vrai journaliste d'investigation. Il est sérieux.

D'ailleurs en reparlant d'Antoine Vayer, même si son style et ses provocations irritent, il ne faut pas oublier qu'il est chroniqueur au Monde, ce qui est un gage de sérieux tout de même...

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Jean, tu m'as l'air sacrément bien informé sur le milieu et sur ce cycliste masqué !

Je l'ai lu et même si je savais ou me doutais de pas mal de choses (genre la Sky, je n'y crois pas une seconde. ça pue la corruption, le dopage et/ou la triche), j'ai apprécié sa lecture. C'est quand même un drôle de métier où la femme du coureur joue un rôle majeur.

Pour en revenir aux équipes françaises, j'ai passé 1 an perso dans l'entourage d'une équipe pro et je ne peux pas dire que le tableau était rose. Enfin, ce que j'ai vu et ressenti ne diffère pas trop de ce que l'on retrouve dans n'importe quelle organisation humaine (jalousie, critiques gratuites, un grand manitou avec ses disciples qui disent amen...)

Vayer, beaucoup de monde le critique mais moi je le trouve plutôt pertinent dans ses analyses. L'ami Guimard ne met pas de gants sur RMC non plus et personne ne lui tombe dessus à lui.

Dans le vélo pro, les puissants y trouvent leur compte (ASO, UCI, équipes World Tour, médias) au détriment des petits (équipes de seconde catégorie, petits organisateurs de courses). La soupe est bonne pour les nantis et ce serait bête d'y cracher dedans. Faut que la pompe à fric tourne.

Mais ne nous leurrons pas, c'est pareil dans les autres sports médiatiques. Foot en tête.

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et après ça d'aucuns diront: "on n'a pas de preuves", "il faut respecter la présomption d'innocence", "tant qu'on n'a rien trouvé", etc, etc....

Je me rappelle lors d'une formation en 2010, où le parrain de promo était un ex vainqueur d'étape du tour, lorsqu'il est venu se présenter à nous:

Vous avez gagné une étape du tour à une époque où le dopage était monnaie courante au sein du peloton:

"Le dopage dans le vélo, je pense que le grand public n'a pas à savoir, car c'est un peu comme si un prestidigitateur vous révélait ses astuces lorsqu'il fait un tour de magie"

j'avoue que cette phrase m'avait marqué, elle en disait long sur la mentalité inhérente au peloton de l'époque, et pourtant c'était bien avant l'affaire Festina!

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