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"Je suis sorti faire du vélo, j'ai vécu l'enfer"


Bernard VAILLANT1639476554
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Je ne suis pas Montaigne c'est un fait qui aussi bien coule de source que saute à la vue, j'ai eu le tort sans doute de le lire très tôt dans ma jeunesse et entre autre structure narrative sienne m'être arrêté sur celle-ci. Je l'ai fait mienne pour les raisons données par Mme Fragonard, écrasantes de vérité pour qui veut bien se donner la peine de les analyser, et aussi pour deux raisons. La première est que comme je prends la peine de réfléchir et de répondre aux intervenants je pense que la prendre de me lire de leur côté est un retour d'élégance et d'éducation logique, la seconde est que notre époque internet et l'idiocratie qui en découle nous formate en même temps à l'ultra-rapidité des informations et des choses et à l'ultra-flemme de prendre deux minutes d'efforts pour écouter ou lire son prochain. Tu auras compris depuis que nous communiquons que me conformer au commun n'est pas mon fort, je ne tire aucune gloire à ça, c'est plutôt générateur de litiges, mais ma nature est ainsi et il faut se respecter pour respecter les autres (et le contraire). Et de la même façon que nous ne sommes pas des cyclistes professionnels mais que nous pouvons rouler avec les mêmes vélos et avec leur style sans leur efficacité, je ne suis pas Montaigne ni un autre mais rien ne m'empêche pour la même raison de suivre son chemin, son style sans avoir son efficacité, hélas.
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La pratique qui consiste à aérer en introduisant des paragraphes, si elle soulage l’œil, crée des découpages artificiels

Je vois la chose autrement : les découpages et la ponctuation sont le résultat d'une prise de distance et d'une élaboration préalables, ce qui impose un travail. Plutôt qu'une sorte d'éjaculation brute, le texte devient alors une œuvre et permet d'entrer en relation avec le lecteur.

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En donneur de leçons d'aveuglement je n'arrive pas à ta cheville. Quand par exemple je lis que tu écris que le cycliste percuté par une voiture venant de derrière aurait dû anticiper la chose, j'hallucine totalement ! Ou alors c'est parce que je suis le seul à ne pas avoir des yeux dans le dos et des antennes qui me préviennent à la nano-seconde près de l'imminence du danger... Pour le reste, le vélo est réellement l'un des seuls si ce n'est le seul sport aujourd'hui où tu peux te faire tuer par tes semblables et donc dans lequel ta vie est le plus en danger à chaque sortie à cause non pas de l'essence-même de ce sport mais du comportement des automobilistes ... dans l'alpinisme, la plongée, le parachutisme,... ce sont les éléments naturels qui créent le danger, pas les autres êtres humains... CQFD
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pourquoi un pb climato ? les pays tropicaux subissent beaucoup de tempetes, cyclones, inondations, tremblements de terre ......, c'est un fait qui n'est pas lié au rechauffement climatique, ça a toujours eté comme ça. et comme tout ou presque est detruit tous les 4 ou 5 ans, ces pays ne peuvent pas se developper et donc restent pauvres.

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Mon propos était avant tout de moquerie de notre nouvel embauché du cirque Hipparque.

Davao, dont il est question ici, plus importante ville de l'île de Mindanao, est en zone de convergence intertropicale (entre 5° nord et 5° sud). Cette zone n'est pas affectée en principe par ce genre de catastrophes. Il peut, naturellement, y avoir eu une exception.

Les difficultés sont aussi dues à la configuration de ce pays. Plus de 7000 îles (dont certaines non habitées). Il est difficile de s'y déplacer autrement qu'en avion. On ne transporte pas les marchandises entre Manille et Davao comme on les transporte entre Lille et Marseille. Il n'est pas rare que les ferries coulent. On entend ça régulièrement. Il m'est arrivé d'en prendre et je n'étais pas rassuré.

Les difficultés sont dues aussi au nombre incroyable d'enfants dans les familles. 10, 12 enfants par femme ne sont pas rares. C'est même la norme. Elles sont hyper concentrées sur les côtes.

On ne sera pas exhaustif mais il ne faut pas oublier l'attitude de la Chine qui pille littéralement la zone, la mer.

Reste que les images que la télé nous montre concernent vraiment les plus pauvres. Il existe une classe moyenne qui vit dans des maisons en dur. Elle est moins touchée. Pour la petite histoire mon fils possède une maison à Davao. Elle n'a pas du tout été touchée par les intempéries. Pas plus que les gens que nous y connaissons.

Mais Gugusse reconverti va sauver tout ça en supprimant le marketing ... je suis optimiste.

 

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Jo GARO  a écrit :il se fait percuter pas un véhicule qu'il n'avait pas vu ni entendu ni anticipé, rien, que dalle. Il y a quand même manifestement une forme d'absence de la part du cycliste, lui était là, mais la tête: l'esprit, les yeux et les oreilles étaient ailleurs. 

 

entendre un ou plusieurs véhicules a l'approchent c'est faisable par contre anticiper sur le fait que l'un des véhicules est susceptible de te faucher par l'arrière c'est a peut prêt aussi simple que de prévoir être touché dans le quart d'heure qui suit par un infarctus ou un AVC

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Je n'ai pas lu toutes les pages qui font suit à cet accident,mais force m'est de constater que les débats se sont écartés pour laisser place aux insultes et autres .Moi je retiendrai de cet accident qui peut arriver à chacun de nous surtout dans ces putains de ronds point,le courage et l'envie de vivre de ce cycliste.Perso je suis toujours en train de me battre pour mettre des ralentisseurs à l'entrée de ces ronds- point,te toujours la même réponse ce n'est pas à la ville a faire ces travaux ,mais au département ,ou alors le maire n'y voit pas une obligation et autres excuses.Bref il faut éviter les endroits où se trouve cet obstacle.

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Ton point de vue se respecte bien naturellement. Ceci dit quand tu lis un livre tu auras remarqué que bien que "découpés" ils ne sont pas divisés en centaines de paragraphes comme lorsque les gens écrivent sur internet. Cela vient pour moi du propre internet et des fâcheuses habitudes prises par les gens à son utilisation et par le gout de la paresse intellectuelle dont je parlais hier.
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Ce que j'aime ce sont les livres divisés en chapitre court.

Je trouve que c'est une spécificité du vieillard claqué récemment.

Je lis des œuvres de d'Ormesson, en ce moment, "Dieu, sa vie, son œuvre".

C'est bien, très original et avec des chapitres souvent d'une ou deux pages.

Ça me permet d'être très concentré sur la lecture et, ce, dès que j'ai 3 minutes de libre.

Évidemment on ne peut faire aucune comparaison entre d'Ormesson et notre nouvel embauché du cirque Hipparque ! D'Ormesson ne lui arrive pas à la cheville !

 

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Mes interventions, sauf quand je crée un sujet, sont des réponses à celles d'autres personnes ou à des questions posées, comme la tienne maintenant. Plus le sujet me semble intéressant plus je m'efforce de répondre de manière argumentée. L'argumentation prend du temps, Je sais que notre époque n'a plus le temps de rien, surtout de réfléchir et de s'intéresser aux autres plus qu'à soi-même, que trois minutes passées à lire les interventions d'un tiers sont trois minutes de perdues, les mêmes personnes pensant de la même façon que trois minutes passées par les autres à les lire sont insuffisantes, ainsi est la vanité humaine. Tu vois par respect pour la peine que tu as pris de me poser une question, même si elle est presque agressive par son ton sec, je te réponds non pas en perdant mon temps mais en te l'offrant. Ceci dit je ne demande à personne de me lire, même si certains comme ci-dessus disent qu'ils ne me lisent pas alors qu' eux et moi savons pertinemment qu'ils le font. Ainsi va la nature humaine, mauvaise, hypocrite et fielleuse.
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La brièveté de ma question ne se voulait pas agressive mais volontairement choquante pour en faire ressortir le sens.

Tu as beau argumenter aussi longtemps que tu veux, si la majorité de tes lecteurs te demandent d'aérer et d'alléger ton texte et que cette demande reste lettre morte, il en ressort l'impression d'un dialogue à sens unique, tout simplement.

A partir de là, tu as la possibilité de te poser la question ou de faire comme si tu n'avais rien entendu. Je n'insiste pas.

 

 

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Même tactique. Encore faut-il qu'il y ait cette bande blanche et un espace exploitable derrière elle. Sur certaines routes, l'ensemble est tellement étroit que lorsqu'il n'y a pas de trafic c'est un exercice intéressant que de rouler dessus : ça t'entraîne à rouler droit, si tu n'y arrives pas, tu te retrouves dans le décor, c'est motivant ! 😃

Quand il n'y a pas de marquage du tout, particulièrement sur route étroite, on a le choix entre deux tactiques : soit on serre à droite un maximum et la bagnole derrière vous double — mais en vous frôlant dangereusement parfois — soit on roule sur la moitié droite de la chaussée comme le code nous l'autorise, mais alors les bagnoles derrière ne peuvent pas nous dépasser… ce qui énerve les conducteurs, contribue à notre image d'emm..deurs et peut même dans certains cas pathologiques les conduire à « faire un carton ».

Pas de solution miracle donc, s'adapter aux circonstances autant que possible… quitte à carrément s'arrêter un moment pour laisser passer le trafic derrière nous. Le « feeling » est important.

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