Aller au contenu

Le mental !!!!


Invité
 Share

Messages recommandés

Ben moi, vu mon gabarit, je fonctionne d'office au mental, parce que coté muscles, y a pas grand chose. Et ce mental me permet de tenir le coup alors que le corps réclame plus de mansuétude. Bon, il y a des limites à tout, mais la volonté et le mental d'acier font partie intégrante du cyclisme, sinon tu ne tiens pas longtemps.

Là, on m'a retiré deux tiers du ménisque gauche il y a six semaines, et j'arrive quand même à faire des beaux trucs rigolos, le dernier en date étant le Grand Ballon des Vosges. Sans le mental, absolument hors de question!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est intéressant et compliqué ta question. Le mental, ça-va-ça-vient, sauf chez les robots. Parfois, ça te sauve, parfois ça te plombe...

Disons qu'il y a des jours ou j'ai envie et là je peux aller loin dans la douleur. Et des jours ou je n'ai pas envie, et là je suis une flemmasse.

J'aurais tendance à penser que je n'ai pas de mental, parce que je ne sais pas trop me forcer. Et en même temps parfois, je me surpasse. Mais ce n'est pas sur commande, c'est comme ça...

En fait, je préfère une préfère une préparation rationnelle, qui t'amène au niveau raisonnablement souhaité pour l'objectif ciblé. Les trucs, du genre, j'ai 200 bornes d'entrainement et je monte le Ventoux en 1/4 d'heure au mental, c'est pas dans mes gênes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est vrai qu'il y a des jours où je me demande ce que je fous sur un vélo, je me sens parfois même ridicule au vu de mes performances.

Et puis ça repart très vite, suffit de mesurer le chemin parcouru depuis la reprise en 1996, de la maladie qui recule au fil des années.

J'ai de magnifiques souvenirs de mes années de compèt, il y a presque un demi siècle, de ces dernières années, de belles balades dans toute la France.

Et puis les encouragements de la famille, des amis qui m'ont connu au fond du gouffre.

Le vélo m'a sauvé la vie , alors le mas aux pattes c'est juste sentir que je suis bien vivant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir , ça arrive en course de vouloir bacher .me dit tiendrais pas à ce ryt me , surtout sur les nocturnes.m accroche et ça passe .le mental et la faculté à dépasser la souffrance.et primordial et permet de faire la différence

La douleur ne dure qu'un temps la victoire dure tout le temps !!la victoire parfois et contre sois même.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

"Disons qu'il y a des jours ou j'ai envie et là je peux aller loin dans la douleur. Et des jours ou je n'ai pas envie, et là je suis une flemmasse."

+1

Pas plus tard que ce matin, je me suis un peu forcé pour faire un entrainement au seuil + la pluie qui est venu en rajouter une, il m'était impossible de me faire mal. J'ai préféré bâcher plutôt que de faire du brun.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut,

le mental qui lache? une course de début de saison avec les jambes en coton, un circuit usant, du vent du froid et de la pluie, donc pas bien, trempé et frigorifié très vite. Là je me demande ce que je fout là et avant d'avoir trouvé la réponse, je suis en train de me changer dans la bagnole.

Le mental qui transcende? disons plutot le mental qui motive pour chaque entrainement solitaire qui exige de se faire mal à la gueule. En course ou en entrainement en groupe, il est facile de trouver une motivation pour s'arracher mais seul sur son vélo ou dans son salon sur le home trainer, il faut vraiment "le mental" pour ne pas lacher.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Daniel,

content de voir que tu prend toujours autant de plaisir sur le vélo. Tu sais de toute façon, personne n'est ridicule sur un vélo en raison de ses performances.

J'ai entendu je ne sais plus quel pro en interview dire que sur le vélo il se sent vivant. Ca rejoint ce que tu dis et que je partage tout à fait. Tant qu'on peut encore se faire mal aux pattes, ça va.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hum perso pour le moment et ça fait quand même maintenant 4 ou 5 ans je ne sais plus et même plus envie de me faire mal aux pattes, quoique parfois par moment je suis obligé de me faire violence pour pouvoir rester avec mon grpe. Mais c'est surtout dans les bosses et là je me mets à vouloir gérer mais bon mon gabarit est très loin du type grimpeur et même du cycliste affûté! 😕

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est très rare que le mental seul me lâche quand je suis à vélo. S'il me lâche, c'est qu'il ne va pas du tout dans ma vie de tous les jours. Dans ces cas-là il ne me vient généralement même pas à l'idée de monter sur ma bécane, à vrai dire.

Si je dois lâcher alors que je suis sur le vélo, c'est que c'est tout bêtement mon physique lui-même qui ne va pas. Je n'ai «bâché» qu'une seule randonnée ou cyclo officielle, Tilff-Bastogne-Tilff en 2014, tout simplement parce que j'étais perclus de crampes, de la mâchoire jusqu'aux orteils. Il m'est arrivé de raccourcir des sorties d'entraînement parce que je ne me sentais pas bien physiquement, que j'étais nauséeux, etc. Mais il me semble que c'est faire preuve de sagesse, tout simplement.

Ceci dit, s'il y a quelque chose qui n'est pas mon physique qui me ferait bâcher un jour, ce serait le vent. Quand je me le prends de face sur une longue distance, quand je l'entends siffler dans mes oreilles, ça me plombe toujours le moral, je me demande toujours ce que je fais là à pédaler. Limite phobie. 🙁 Quand j'habitais Tournai et quand je partais m'entraîner dans les Ardennes flamandes, je longeais l'Escaut sur une trentaine de kilomètres vers le nord-est, et au retour j'avais quasiment toujours le vent de face pendant cette même trentaine de kilomètres. C'était toujours et de loin la partie la plus pénible de la sortie, même si j'avais fait le Paterberg ou le Koppenberg juste avant. Parfait pour m'endurcir mentalement, quoi…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le mental c'est vrai est déterminant pour de grands projets cyclistes. Il faut être convaincu d'avoir la carrure pour se présenter au départ, mais en principe il suit le physique. Si vous avez préparé comme il se doit votre escapade, aucun soucis ! Et il faut savoir qu'il y a aussi la préparation logistique, c'est à dire ne rien oublier qui fait partie du projet.

Après vient la récompense, ou aussi la déception.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Des souvenirs, tu prends un départ pour GAGNER....et....au bout d'une 1/2h, tu te rends compte que tu subis! Insupportable!!!! Tu balances tout et tu te dis que t'es qu'une grosse merde qui n'a qu'a s'entrainer comme il faut plutôt que prendre un départ pour se faire démonter!

Tu t'en fout plein la gueule la semaine suivante et tendu et angoissé tu prends le départ d'une course...et là, merde, t'es super surpris, quand les autres semblent 'taquets' toi tu suis fastoche....mise en place de la stratégie de 'je suis pas mal mais j'ai aucun intérêt à vous le montrer...'.

Tu rentres dans les coups à contre temps, tu souffles comme un boeuf pour la galerie, et là conscient que t'es dans un grand jour, tu jouis d'arriver dans ces 10 derniers KMS avec un moral d'assassin. Cette course elle est pour toi : point barre!! Tu laisses faire le super guignol qui fait 'chier' tout le monde et tu le contres à mort.....conscient que si un type te reprends il l'aura vraiment mérité.....

Donc à 1 semaine d'écart, pourquoi le 1er branleur a tout balancé? Quel gland, avec un peu plus de volonté, la situation se serait peut être 'éclaircie'?

Qui a des exemples de 'renversement' de situation..style Poulidor dans Milan San Remo, ou en Ufolep, ça le fait aussi....?

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le mental, c'est en fait la volonté. Une qualité bien difficile à acquérir et à faire grandir, qui se pose bien souvent en arbitre dans de nombreuses situations de la vie, même en dehors du vélo.

Avoir de la volonté, c'est essentiel, nécessaire, mais pas suffisant. Il faut aussi la maîtriser, car c'est un ressort puissant qui permet de repousser bien des murs, et qui de ce fait peut faire des dégâts. Appliqué au sport, ça signifie qu'il faut aussi savoir renoncer à l'effort de volonté qu'on sait pouvoir faire pour se préserver. Sur ce point, Mercks avait semble-t-il une capacité supérieure à celle de ses concurrents et j'ai déjà lu ou écouté des personnes qui l'ont cotoyé dans sa carrière et ont été frappées par cette capacité mentale qu'il possédait et qui, selon leur analyse, explique son palmarès.

Mon expérience de cycliste m'a permis de travailler ma volonté. Notamment lors de séances d'entrainement, le jour J de certaines épreuves où il était hors de question de renoncer. Mais aussi dans mes premiers tours de pédales, car il faut forger son organisme au sport d'endurance et cela demande des efforts importants quand on part de 0. Le carburant de tout ça, pour ma part, c'est l'objectif. Sans objectif, je n'ai aucun ressort. Ainsi, lors d'une séance d'entrainement qui s'inscrit dans un programme, l'objectif est de pouvoir dérouler son programme, qui lui même s'inscrit dans la préparation d'une épreuve ou d'un défi. Les ressorts de motivation sont alors nombreux pour enquiller les itérations dans une séance de fractionné, se mettre debout sur les pédales sur les 500 derniers mètre d'une montée alors qu'on est déjà dans le rouge dans une séance de PMA, ou encore garder son gros braquet jusqu'en haut, assis sur la selle alors que le muscle crie grâce dans cette n-ième montée d'un exercice de force ... Les "CLM" qu'on se fait sur ses parcours habituels pour y battre son record peuvent être aussi l'occasion de faire des choses étonnantes. Je me souviens d'un parcours un peu compliqué de 114kms avec une dizaine de bosses dont certaines bien velues, que je voulais faire en moins de 4h. Cela m'a pris 2 ans, mais j'y suis arrivé en juillet 2014, de quelques dizaines de secondes !

Bref, comme tous les sports d'endurance pratiqués à un certain niveau ou avec une certaine passion, le vélo peut être un grand éducateur de la personnalité et permettre de développer des qualités de caractère très profitables dans la vie de tous les jours. Et grâce à un mental fort, il permet aussi de découvrir des capacités physiologiques qu'on ne soupçonne pas d'avoir. Car pour bon nombre d'entre nous, les limites de l'organisme sont bien au delà des limites de notre volonté.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Etant plus jeune j'étais moins solide mentalement dans des épreuves dures pour une raison simple : je ne savais pas ce qui m'attendais.Maintenant que j'ai pris pas mal de bouteille la gamberge ce n'est qu'avant le départ quand c'est un truc très dur;Quand je suis dedans, je sais exactement ce que je peux donner pour faire le mieux que je peux.Je me surprend parfois à lever un peu le pied avant qu'il ne soit trop tard pour mieux revenir ensuite.Avec l'expérience on améliore son mental, pour moi c'est sûr.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour moi le mental, c'est une nouvelle façon de vivre. J'ai commencé par des séances de cardio en salle, seule, tous les jours ouvrés de la semaine. Puis le mental étant suffisamment solide pour monter sur un vélo. Au début ça été très difficile de tenir ne serait-ce que 15km. Aujourd'hui, 8 mois plus tard et 30kg en moins, je prends un plaisir incroyable à faire des sorties d'une cinquantaine de km, si possible 3 fois semaine, sinon 2. Je vais beaucoup plus vite, souffre moins dans les côtes, même si ma marge de progrès est encore énorme.
Le vélo est pour moi synonyme d'une revanche sur moi-même, et malgré tout ce qui pourra se passer, ce sera ma plus grande victoire !
Objectif pour mai 2016, soit 1an 1/2 après le début, le Lille-Hardelot sans être trop "cramée" à la fin !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...