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Les performances


Bernard PIGUET
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Le 14 juillet, Chris F a avalé les 15 derniers km de la Pierre St Martin, montée inédite à 22,22 km/h, et surtout les 10 derniers en 26' soit à 23 km/h. La pente était de 7,4 % de moyenne.

Pas moyen de chronométrer sa vitesse de jambes, la caméra ne s'est jamais tenue plus de 15'' sur lui, Nous allons supposer 100 tr/mn. Donc il devait utiliser un 39x21, En fait comme tout les autres, mais s'agissant de Thi… Pinot lui n'aurait que tourné à 77 tr/mn et pris 10' dans la vue.

Hier, personnellement impressionné par la dernière montée de la Toussuire, où sur les 15 derniers km, ils font : Quintana 25,4 km/h, Froome 25,13, Nibali 24,5 km/h et le groupe Contador 24,3 km/h. Ces 15 derniers font 5,74%, et personnellement j'aurais utilisé 5,2 m à 75 tr/mn.Donc aujourd'hui très curieux de voir cette ascension de l'Alpe, et tout à fait classique et normale, le vent a t-il joué un rôle dans les lacets ouest ? On suppose qu'avec la muraille public, le vent n'existe plus. Donc voici le verdict : Quintana 40'15'', Pinot 41'11'', Froome / Valverde 41'27'', GRNibali, Bardet, Contador 43'21'', et puis notons le méritant du jour Geniez 47'27''.Voila encore un TDF de terminé, et attendons une 10aine d'années les résultats officiels, car le spectacle reste intrigant, pour celui qui a pratiqué bien entendu.
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Je ne suis pas féru de calculs, mais il me semble que Pinot a attaqué la montée de l'Alpe avec environ 2min30 d'avance sur le groupe Froome-Quintana-Valverde. Il termine avec une avance de moins de 20sec sur Quintana. Comment aurait-il monté même pas une minute moins vite que le Colombien ?

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il y a 15 jours on a traité froome et la sky de dopes parceque  Froome avait pris 1 mn a Quintana et 3 a contador.Aujourd hui Quintana prend 1.30 a froome et plus de 3 a Contador et personne ne dit mot.J aimerai bien entendre les Accusateurs de la derniere fois qui etaient tres virulents a reprendre les propos des medias

de plus froomre et la sky ont été traites d extraterrestres,les mots sont ronflants,mais que dire de la movistar  qui fini le tour avec 1 heure d avance sur les sky,et là encore c est silence radio;alors les beni oui oui,on est médusé????ou votre ennemi declaré est la sky

il y encore Jalabert le"m2disant" qui s est permi quelques allusions,Du style quand il gagne il est chargé et quand il ne gagne pas il le fait expres et toujours gratuitement

decidemment notre presse et certains de nos consultants jouent plus dans le comerage que dans l info

vive Eurosport dont le comportement est bien plus digne qu A2

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j'ai bien l'impression que c'est toi qui fait une fixette là dessus, tu ne peux pas empêcher les gens de réagir en fonction de ce qu'ils observent, et moi, un mec qui écrase une course en tournant les jambes à 120 tours/minute pendant plusieurs kilomètres sur une pente à 8%, oui, ça me fait poser des questions car le dernier en date à avoir eu la même fréquence de pédalage, on sait très bien qui c'était, quand à Jalabert, je ne l'ai pas entendu dire quoique ce soit sur Froome aujourd'hui, à part dire que Froome gérait, oui, c'est bien ce qu'il a fait, il gérait le petit matelas qu'il avait d'avance!

moi ce que je regrette c'est surtout que Quintana ne soit pas passé plus tôt à l'attaque, c'est %@!? de s'apercevoir que le maillot jaune n'était pas si impérial que ça en 3ème semaine, sur les 5 derniers kilomètres de l'avant dernière étape de montagne de ce tour!

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LE MONDE SPORT ET FORME | 24.07.2015 à 10h28 • Mis à jour le 25.07.2015 à 18h53 |Par Henri Seckel et Yann Bouchez (Saint-Jean-de-Maurienne, envoyés spéciaux)

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Le Tour de France 2015 aura entériné ce constat : le cyclisme est de moins en moins une science humaine, et de plus en plus une science dure. Cette année, on aura moins entendu parler de tactique, de scénarios fous ou de belles histoires que de watts, de cadence de pédalage ou de fréquence cardiaque.

Froome trop puissant

Les données physiologiques de Chris Froome, notamment l’impressionnante puissance qu’il développe en poussant sur les pédales malgré ses jambes effroyablement maigres, auront alimenté les débats en permanence. Avant même la montagne, avec la révélation des données de son ascension ahurissante du mont Ventoux lors de son premier Tour victorieux en 2013, par notre chroniqueur ­Antoine Vayer (Le Monde du 9 juillet), ex-entraîneur de Festina. Plus encore à partir de sa prise de pouvoir au plateau de Beille, où l’affaire a pris des proportions absurdes.

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Un spécialiste interrogé par France Télévisions a dégainé des chiffres censés accabler Chris Froome. L’équipe Sky a contre-attaqué en proposant ses propres chiffres, de manière incomplète. Et les journalistes ont assisté à cette passe d’armes à propos de watts et de watts/kg sans y comprendre grand-chose.

Lire aussi : Tour de France : entre Sky et l’UCI, des relations consanguines

La question est complexe, plus encore avec Sky, qui se veut un modèle de transparence, mais verrouille précisément ces chiffres-là à double tour. «?C’est incroyable qu’on nous demande de les publier, s’agace Nicolas Portal, l’un des directeurs sportifs de la formation britannique. En formule 1, personne ne dévoile les réglages de ses moteurs. On a investi sur des coureurs, certains coûtent plusieurs millions, alors quand on crée notre valeur ajoutée, ça n’est absolument pas logique qu’on la donne à tout le monde. »

La maigreur de Froome et la question de son poids, déterminante pour calculer sa puissance, aura aussi alimenté toutes les discussions. Tout le monde s’accorde sur sa taille?: 1,86 m. Pour son poids, c’est une autre histoire. Sa fiche Wikipédia indique 71 kg, la fiche sur le site de Sky, 69 kg. Interrogé sur le plateau de Stade 2, son manageur, Dave Brailsford, pourtant très tatillon sur le moindre détail qui peut améliorer la performance, répond qu’il ne sait pas. Froome finira par répondre lui-même à la question en conférence de presse : «?entre 67 kg et 68 kg » et de faire cette confidence?: «?J’ai pris un peu de poids »depuis le départ du Tour.

Ce flou alimente les rumeurs de valeurs anormalement élevées, que certains assimilent à du dopage, humain ou technologique. Nicolas Portal n’est évidemment pas de cet avis : «?Est-il possible de faire certaines performances qu’on faisait dans le passé, mais cette fois à l’eau claire?? Nous, on pense que oui.?» Et le Français de fournir l’exemple de l’ascension finale de la 12e étape : «?Au plateau de Beille, neuf coureurs sont montés à la même vitesse que Lance Armstrong à son époque. Et là-dedans, il y avait deux coureurs français. Est-ce que ça, l’opinion publique est prête à l’accepter ? »

Un pistard mué en grimpeur

L’une des forces des Sky réside dans le fait d’avoir jusqu’à présent su entourer Chris Froome de «?lieutenants?» durant quasiment toutes les étapes de montagne. Si la présence de l’Australien Richie Porte sur les pentes les plus dures était attendue, celle du Gallois Geraint Thomas a surpris plus d’un observateur. Le coureur de 29 ans a certes effectué une bonne saison en terminant 2e du Tour de Suisse et 5e de Paris-Nice. Mais, jusqu’à cette année, le double champion olympique de poursuite par équipe ne rivalisait pas avec les meilleurs en montagne.

En 2007, pour ses débuts sur la Grande Boucle, au sein de l’équipe Barloword – une formation que rejoint un certain Chris Froome l’année suivante –, il est arrivé 140e à Paris sur 141 coureurs classés. Certes, il a bouclé l’édition 2014 à la 22e place, mais tout de même à près d’une heure du vainqueur, Vicenzo Nibali. S’il n’avait pas connu de défailance dans la grande étape alpestre de La Toussuire, vendredi, il serait certainement tout près du podium, dimanche. Avant l’ascension de l’Alpe d’Huez, samedi, il est tout de même 15e, intercallé entre les deux grimpeurs français Barguil et Pinot à qui il a mené la vie dure notamment dans la fameuse étape pyrénéenne de la Pierre-Saint-Martin. Après le Tour de Suisse, en juin, il avait déclaré humblement à ceux qui s’étonnaient déjà : «?J’ai progressé doucement ces dernières années.?» Doucement mais de façon spectaculaire.

Ses performances ne surprennent pas vraiment Nicolas Portal. «?Il faut d’abord déceler les coureurs qui ont les capacités, explique le directeur sportif. Avant d’être de vrais pistards, ce sont des coureurs endurants. L’Angleterre et l’Australie sont des terres où il y a une culture de la piste. Or, c’est une très bonne école, comme le VTT, pour la route.?»

La mue de Geraint Thomas rappelle celle de l’ancien chef de file de Sky, Sir Bradley Wiggins, maître de la piste devenu premier vainqueur britannique du Tour de France, en 2012, après avoir connu de grosses difficultés pour passer les cols à ses débuts.

Le bruit du moteur

Il a suffi d’une accélération de Chris Froome, dans le col de la Pierre-Saint-Martin lors de la 10e étape, pour que naisse dans l’esprit du public le soupçon vertigineux, alimenté – peut-être involontairement – par les consultants de France Télévisions?: Laurent Jalabert s’est dit «?un peu mal à l’aise?» devant la facilité du Britannique quand tous ses adversaires étaient à la peine, et Cédric Vasseur a eu « l’impression que le vélo pédal[ait] tout seul ».

Il n’est visiblement pas le seul. «?Les retours qu’on a du peloton, que ce soit des coureurs ou des directeurs sportifs, c’est que tout le monde est dégoûté, que tout le monde gueule contre Sky?», confie au Monde un expert de l’antidopage qui doute de l’efficacité des contrôles des vélos tels qu’ils sont effectués par l’Union cycliste internationale (UCI)?: «?Les moteurs ne sont pas là où ils cherchent. Ce ne sont plus des batteries, mais des systèmes avec des aimants qui se rechargent avec l’énergie de la roue.?»

Jeudi 23 juillet, à l’arrivé à Saint-Jean-de-Maurienne, le vélo du maillot jaune a été inspecté : son pédalier et le tube de son cadre ont été démontés, mais pas la roue arrière. «?Je suis heureux qu’ils contrôlenta commenté Chris Froome.C’est probablement nécessaire vu les rumeurs qui circulent. La suspicion se trouve surtout sur les réseaux sociaux, mais elle ne vient pas de nulle part, la technologie existe.?»

«?Il y a des tas de supputations dans l’air, sur des roues qui s’auto-entraîneraient et qui feraient gagner un certain nombre de watts, explique au Monde Vincent Lavenu, le manageur de l’équipe AG2R La Mondiale qui a remporté sa deuxième victoire d’étape avec Romain Bardet, le 23 juillet. Je ne sais pas si c’est vrai, et je suis toujours étonné d’imaginer que des gens pourraient utiliser ce type de méthodes. »

Le président de l’UCI, Brian Cookson, lui, le serait moins. « C’est incroyable que des gens soient assez stupides pour prendre un risque aussi fou. Malheureusement, l’histoire montre que c’est possible », confiait-il au Mondeavant le départ.

Des motor-homes très encombrants

Les trois motor-homes de Sky ont pris beaucoup de place durant ce Tour. Pas seulement sur les parkings des hôtels, où l’ambiance fut parfois tendue avec d’autres équipes s’estimant trop à l’étroit, mais aussi sur le terrain médiatique, avec une polémique de plus pour la formation britannique. Fin juin, l’UCI avait pourtant annoncé un changement de règlement pour obliger « les coureurs [à]loger dans les hôtels mis à disposition par l’organisateur durant toute la durée de l’épreuve ».

Sky, qui avait logé Richie Porte dans l’un de ces camions pendant le Tour d’Italie, en mai, les a tout de même emmenés sur la Grande Boucle. Des coureurs ont-ils dormi dans les luxueuses chambres de ces gigantesques camions ? Sky y cacherait-elle des chambres hypoxiques simulant les effets de l’altitude sur la production de globules rouges sans avoir besoin de recourir à des prises d’EPO?? A ces rumeurs, le manageur Dave Brailsford a opposé des démentis. Il a assuré que seuls des membres de l’encadrement dormaient à l’intérieur?: «?On respecte les règles, même si elles ont changé ces derniers temps.?» Sir Brailsford a aussi annoncé qu’il était prêt à les faire visiter. Le Monde n’a pas eu cette chance. Une équipe de France Télévisions, le principal diffuseur du Tour, a pu monter à l’intérieur et filmer. Pas de scoop, le commentaire de la chaîne public en convient?: «?A l’intérieur, tout est rangé, propret. Comme prévu, rien de très spécial à voir.?» Le spectateur apprendra seulement que Dave Brailsford consomme du thé du Yorkshire et que la décoration privilégie logiquement les couleurs claires et douces.

Même si les motor-homes ont eu tendance à renforcer l’image d’une équipe à part dans le peloton, Nicolas Portal estime que le combat est juste?: «?Là où l’on a le plus à perdre dans notre sport, c’est de rester comme on est et de ne pas évoluer.?» Au sein du peloton, le sujet divise, entre partisans et opposants à ce qui est présenté comme une avancée dans la récupération des coureurs.

Un jet d’urine pas très clair

Chris Froome va vraiment penser qu’on exagère, mais c’est un mystère supplémentaire : a-t-il réellement plu de l’urine sur sa tête, quelque part entre Rodez et Mende, samedi 18 juillet?? Ce jour-là, à l’arrivée de la 14e étape, le maillot jaune peste : «?Un spectateur m’a jeté une tasse d’urine dessus en disant“dopé?!” , comme ça. C’est dégoûtant.?» L’équipe Sky monte au créneau, dit craindre le pire pour ses coureurs, et rend l’attitude suspicieuse des médias français responsable des mauvais traitements (sifflets, coups, crachats et donc urine) que leur infligent les bas-côtés des routes de France. Buzz garanti. Pendant quarante-huit heures, on parle moins de watts que de pisse.

Problème : jusqu’à présent, hormis Chris Froome et ses coéquipiers, personne ne semble avoir vu de ses yeux l’incident du «?pissgate?». Si bien que, aidé par le climat de méfiance généralisée, l’on se met à douter de sa véracité.

Le Monde a interrogé les attaché(e)s de presse des vingt et une autres formations du Tour. Quinze ont répondu?: aucun(e) n’a entendu, au sein de son équipe, le moindre coureur affirmer qu’il avait assisté directement à la scène. Cela ne signifie pas du tout que Froome n’ait pas été aspergé – la pratique est courante. «?Est-ce que c’est vrai?? Est-ce que ce n’est pas un leurre qu’on nous balance?? Je n’en sais rien », a expliqué au Parisien Marc Madiot, le directeur de l’équipe FDJ.

Il semblerait que ni les multiples caméras GoPro fixées sur les vélos des coureurs ce jour-là ni celles de France Télévisions qui ne retransmettait pas le début d’étape, n’aient capté l’incident. L’idéal serait d’aller voir chaque coureur du peloton, un par un, pour en avoir le cœur***. Ou mieux : obtenir le témoignage de l’auteur du fameux jet d’urine. S’il lit ces lignes, nous l’invitons solennellement à entrer en contact avec le journal.

 

 

  • Yann Bouchez (Saint-Jean-de-Maurienne, envoyés spéciaux) 
    Journaliste au service SportSuivre Aller sur la page de ce journaliste
  • Henri Seckel 

 

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