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Peur dans les descentes


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Bonjour à tous,

Depuis une chute où j'ai eu un bol monstre de ne pas me faire trop de mal, j'ai peur dans les descentes ... Je me crispe, je freine à mort, je vais à peine plus vite que sur le plat et je serre les fesses jusqu'en bas.... et encore ce ne sont pas des descentes de col mais de courtes descentes.

Je cherche un moyen de me débloquer le cerveau et faire en sorte d'avoir confiance en moi et en ma machine dans cet exercice plus ou moins périlleux. 

Etes vous ou avez vous été dans la même situation ? avez vous résolu ce problème ?

 

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Pour bien descendre il faut avoir confiance en sa bécane, les pneus ou les freins sont-ils fiables ? Il y a ensuite l'état de la chaussée, les animaux qui peuvent traverser en plein virage ou un crétin qui court devant toi et qui te coupe la route (vécu).

Il faut que tu penses à ce qui t'a fait chuter (freinage trop tardif, gravillons, chaussée humide, etc...) pour essayer de remédier à ton problème...

Je suis jamais allé au tas en descente, je descends vite (dixit les potes du club), j'adore les descentes, de nombreuses chutes à vélo mais la plupart du temps c'est à cause de casse de matériel ou de chute devant, pourtant je roule sans appréhension, enfin un peu quand même, au début, mais ensuite je débranche le cerveau et c'est reparti...😃   

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Pour répondre à ta première question non jamais mais j'ai failli y aller de nombreuses fois.

Et à chaque la même raison: un danger dans le virage (caillou, plaque d'égout,nid de poulette)

Je fixe le danger et là c'est le drame.

Résultat j'essaie de me forcer à regarder la sortie du virage peu importe ce qu'il y a devant ^^

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Quelques conseils de vieux motard encore en vie :

Ce n'est pas le vélo qui dirige c'est toi qui le pilote donc,

- bien utiliser son corps pour le placer sur la trajectoire

- il faut tendre ses trajectoires : regarder queques mètres devant soit le point ou tu vas mettre la roue avant et d'autant plus loin que ta vitesse de descente est grande.

- Voir les obstacles mais ne pas les fixer. C'est d'ailleurs le même problème que quand tu croises une voiture qui t"éblouit la nuit , ne pas fixer les phares mais forcer le regard à regarder où on va. 

- Pas de freinage à mort : sur une descente délicate tu gardes les mains sur les freins pour pouvoir réagir immédiatement par petites touches. Quand on est surpris, on a tendance à écraser les freins et comme on n'a pas d'ABS... Un freinage trop appuyé sur l'avant en courbe et tu te vautres.  On ralentit avant la courbe pas pendant , ou très peu. Le freinage sur la trajectoire change la trajectoire... Il vaut mieux apprendre à prendre (je ne le referai plus) de l'angle.

- Quand tu ne vois pas la sortie du virage il faut passer plus lentement, inutile de jouer à la roulette russe. 

- On ne freine pas sur le gravier en courbe , on ralentit au maximum avant et on laisse faire le vélo dessus

- Si une averse vient de tomber et qu'il n'a pas plu depuis un moment , tout le gras infiltré dans l'alsphate remonte et surnage au dessus de l'eau. Les pneus ont alors l'adhérence d'une savonnette dans une baignoire mouillée. Il faut être beaucoup plus prudent lors des freinages et en courbe.

- Avoir confiance dans le vélo, pneu , freinage. Lors d'un changement de pneus, la première sortie doit être tranquille pour tester le matériel. Quand j'ai acheté mon vélo actuel, le type avait mal monté la chambre sur l'avant. J'ai roulé une dizaine de kms, et j'ai pris un petit nid de poule dans un virage, et la chambre a éclaté, déchirant même un peu le pneu. J'ai immédiatement ralenti de l'arrière en contrôlant tant bien que mal le vélo mais je ne me suis pas vautré.

- Ne pas confondre concentration et crispation. Il faut se détendre pour bien descendre mais être concentré sur ce qu'on fait.

En dernier , il y a des jours où on ne se sent pas il faut l'accepter. Le mois dernier, lors d'une sortie, j'avais froid , j'étais rincé et un descente que je prends habituellement rapidement, j'ai du la faire à l'allure ou je la monte. Tant pis, il vaut mieux rentrer sur ses 2 pattes ou ses deux roues qu'en ambulance.

 

 

 

 

 

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Juste deux choses à rajouter, pour prendre un virage je sors pas le genou (ou pas souvent) mais je pousse le guidon dans la direction que je veux prendre (conseil de motard) 😃 et j'ai toujours les mains sur les freins, légèrement fermés, les étriers étant au préalable écartés lors du montage des câbles, ça permet de toujours être en contact avec ses freins pour ne pas être surpris, on pense que je freine mais c'est pas le cas puisque les patins touchent pas la roue, c'est ce que faisait Jalabert (il m'a copié)... 😉

Autre conseil évoqué par Villa, il faut toujours regarder là où on veut aller et jamais où on risque d'aller...et ne jamais suivre un mauvais descendeur...

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Ah les motards... D'un point de vue purement physique , sauf a très très basse vitesse, sur un 2 roues pour aller à gauche on tourne très légèrement le guidon à droite et inversement pour l'autre direction. Ce mouvement a pour but simplement d'incliner le vélo ou la moto dans le sens du virage. Donc pour aller à gauche , je tourne lentement le guidon à droite  (ce qui correspond à ce que dit Olivier puisse qui'il pousse du coté du virage) et le vélo s'incline à gauche. Ca semble illogique mais c'est bien ce qui se passe, quoique si on reflechit en tant que force centrifuge ça se comprend. Il suffit par exemple d'essayer un truc à 3 roues genre trike pour s'en rendre compte immédiatement, car comme le truc ne penche pas il faut oublier les réflexes de 2 roues et inverser le sens de la mise en virage. 

Après Olivier je suis 100% d'accord :  ne jamais suivre un mauvais descendeur mais soigner ses trajectoires. 

 PS : quel copieur ce Jalabert.

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Regardes, combien sont tombés à cause des pédales automatiques durant leur première sortie ? Ça ne les a pas empêché de continuer a rouler avec. Donc il faut apprendre de ses erreurs, il faut anticiper les virages en mettant la pédale droit en hauteur si tu tournes a droites et vice versa, et éviter de pédaler quand tu est dans un virage comme l'avait fait Pinot au Tour de France. Et surtout freine avant de tourner et pas au moment de tourner. 

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comme les  précedents interlocuteurs , j ai descendu il y a trois  ans  en vitesse max a 82 km/h , je me suis posé la question en regardant le macadam que si je crevais du pneu ça allait faire mal , depuis j ai fait deux chutes dans des virages qui m ont amoché routes glissantes (sable ) et une autre ,route mouillée avec dépot de boue d engin agricole , depuis je n ai plus trop envie de subir ces douleurs et me modère même si parfois pour suivre les copains j y suis un peu obligé , mais pour l instant le compteur reste bloqué a max 65 ,je n ai plus l age ni l envie de retourner a l hopital ce serait la fin de mon activité cycliste alors je suis plus prudent , est ce que ça vaut vraiment le cout et comme les routes sont plus en plus dégradées ....les risques plus grands je ne suis pas payé pour cela

j ai une autre phobie maintenant c est quand je croise un camion qui roule vite  par grand vent de coté

ah c est dur le vélo , bon courage

 

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Merci pour vos réponses.

En fait, je suis tombé dans une descente car j'ai été serré par une voiture qui doublait et qui s'est rabattu un peu trop vite et un peu trop pres. Je pense que j'aurais pu éviter la chute si j'avais mieux réagit ... mais là panique, coup de flip, et gamelle. Fort heureusement, pas de gros dégats pour moi, plus pour le vélo. Depuis ça, c'est la panique en descente...

Je vais prendre en compte vos conseils et expérience et essayer de passer outre ma peur

 

Merci 

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Un très bon truc en virage: appuyer le poids sur la pédale basse en se désolidarisant de la selle. Le centre de poussée sera très bas, à hauteur du pédalier et non plus à hauteur de selle, et l'accroche au niveau du sol est nettement améliorée.

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Je crois qu'après une chute nous sommes tous un peu sur la réserve.

Personnellement j'ai chuté assez lourdement , le lundi de Pâques ,dans un double virage plat mais à angles droits , le  1er virage pas de problème il était sec ,protégé par un arbre ,dans le second j'ai aperçu un peu de boue et là le sol était encore mouillé suite à une petite averse . Mauvais réflexe, j'ai freiné , la roue avant s'est sans doute dérobée et je me suis allongé de tout mon côté gauche, ma tête ( casque ) a touché le sol . Je n'allais certainement pas vite moins de 20 km/h.

Le vélo n'avait rien , moi à première vue rien de bien grave , j'ai repris la route pour les 7 derniers kms. Ensuite j'avais encore une  40aine de kms à faire en voiture. Après la douche j'ai constaté les brûlures au coude , un énorme  hématome à la cuisse gauche et des douleurs musculaires à l'épaule.

Dix jours après la chute je remontais sur mon vélo mais maintenant comme beaucoup après une chute je suis très prudent dans les virages . Comme je roule en Belgique et que les routes sont dans un état catastrophique je redouble en fait de prudence et je me rends compte que je suis parfois presque à l'arrêt dans un tournant graveleux. Je crois que c'est un réflexe normal de notre corps et que progressivement on en revient ( presque )à la normale .

Maintenant dans une descente c'est autre chose car tout peut arriver . Un virage peut être mouillé, souillé , cela on peut parfois encore le déceler mais un obstacle imprévu, un problème mécanique ( crevaison p.ex.) là c'est la galère . C'est pourquoi je ne suis jamais téméraire en descente mais comme je roule seul je ne suis pas poussé à suivre un groupe.

En tout cas la prudence est de rigueur pour les cyclistes en toutes circonstances 

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Les chutes à faible allure sont les plus douloureuses, en effet le corps tombe de tout son poids alors qu'à vive allure il a tendance à glisser, ça laisse de belle escalopes mais, avec un peu de chance, y a moins de casse.

Chaque fois que je suis tombé, alors que ça roulait vite, rien de cassé, doigts écorchés, peau arrachée etc...alors qu'à faible allure, côte et doigts cassés, plusieurs fois mais jamais les même circonstances, VTT et route, bris de matériel (pédale et manivelle), chute en peloton, impossible à éviter ou un pote qui gamelle devant (lui aussi casse de pédale) en danseuse ou en plein sprint, là j'ai fait un beau soleil et la tête, quand elle touche le macadam a fait un drôle de bruit, merci le casque, fracture de la pommette quand même, plus une côte et deux doigts, en hiver, interdiction de tomber malade...🙄

Comme tu dis l'appréhension après une chute vient de ce qui a causé la chute, deux fois casse de matériel en danseuse, j'ai quand même mis un peu de temps à lever le cul de la selle, par contre jamais chuté en descente, alors je me lâche, pourvu que ça dure...😃 

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oui c est vrai déjà lu quelque part ,j ai vu aussi ce w e un copain devant moi sur une route rendu humide par un crachin dans un virage   sortir le pied du cale pied interieur du virage , comme je vois sur les circuits moto en gp , tout cela s apprend , hélas je n ai que 4ans de vélo a peu prés assidu , et on ne s improvise pas confirmé du jour au lendemain

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