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Programme FDJ


Didier SALEMBIER
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Et en plus au milieu le championnat de France !!

Moi je pense qu ils vont tous miser sur le Giro et pour le tour il fera comme l' an dernier , car mème si Pinot est en forme au début du tour il le payera en 3ème semaine !

A moins que le leader ne soit pas le mème sur les deux grand tour , Giro Gaudu et tour Pinot

Mais Gaudu doit normalement faire que la Vuelta !😉

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  • 2 weeks later...

Interview de Pinot ;🆒😉

 

"Je veux prendre le départ du Tour en forme"

 

 

Comment s’est imposée l’idée que tu reprennes tard cette saison, que tu coures moins aussi ?

 

J’avais envie de ça. Je ne veux pas passer à côté du Tour de France comme je le fais depuis deux ans. Je veux prendre le départ du Tour en forme. J’ai compris il y a deux ans et j’en ai eu la confirmation l’an dernier, que mon statut exige que je sois bien dans les Grands Tours et au Tour de Lombardie. Le reste on s’en fout. Gagner une étape de la Ruta del Sol même si c’est devant Valverde et Contador et finir troisième de Tirreno-Adriatico, on oublie vite. C’est frustrant mais il est des victoires que tout le monde a oublié à part moi. Je reprends donc dans le Tour du Haut-Var, tranquillement. Je fais un stage dans le sud, cette course fait partie de mon stage. J’y vais pour aider Rudy Molard qui est en bonne condition et qui a beaucoup travaillé pour moi en 2017. Je veux lui renvoyer l’ascenseur. Le Var c’est ma deuxième maison, la course n’est pas loin mais j’aurais pu tout aussi bien reprendre au Tour de Catalogne qui ne sera pas davantage un objectif.

 

 

As-tu les bons repères avant d’aborder cette saison ?

 

C’est une autre manière de l’aborder. Ce n’est pas ce que je préfère puisque j’aime la pluie et le froid, des conditions de course qui sont fréquentes en février, mars et avril. Faire différemment peut être un risque mais je n’ai pas de frustration puisque dans ma tête c’est clair depuis le Tour de Lombardie. Je savais reprendre plus tard et devoir regarder les premières courses à la télé. Je m’y étais préparé.

 

 

Ton premier grand défi est donc le Tour d’Italie ?

 

Oui c’est le Giro et rien avant. J’axe tout sur les deux Grands Tours en espérant arriver à premier pic de forme au Tour des Alpes et pas avant.

 

 

L’an dernier tu avais axé ta préparation du Giro sur la montagne. Cette année tu as déjà défini une stratégie ?

 

J’ai vu le parcours, pas dans les détails. En 2016 j’avais décroché mon titre de champion de France du contre la montre, c’était un objectif de carrière. Ensuite, j’ai éprouvé un peu de lassitude même si j’ai continué de le travailler, mais peut-être avec moins de concentration. Je vais vraiment me remettre dedans pour ne pas être frustré comme au Giro. J’avais laissé passer le podium dans les deux chronos. L’an dernier j’avais été en forme de février jusqu’au 28 mai, là j’envisage les choses autrement même si je ne vais pas me prendre la tête avec le championnat de France de contre la montre. Je focalise aussi sur la gestion du mois de juin. Après le Giro je prendrai une semaine de repos avant de penser au Tour. L’an dernier, j’étais fatigué, j’ai chopé deux bronchites puis des maux d’estomac pendant le Tour.

 

 

Penses-tu pouvoir gérer la pression inhérente à ton statut ?

 

Je me suis posé les bonnes questions après le Tour 2017. Je me suis fait plaisir dans le Tour de l’Ain en août, puis dans les classiques italiennes qui sont mes courses. Je n’ai pas de pression, j’ai très bien compris que le Tour c’est tout. Ce que je fais avant ne sert à rien, que je gagne ou que je perde, on s’en tape. Ce qui compte c’est le bilan à la fin de la saison.

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