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Protection en cas de chute


Richard FREQUELIN
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Ou juste la question de savoir ce qu'on veut que soient nos enfants plus tard.

Tu peux comme tu fais avec ta fille lui montrer l'exemple d'un adulte soumis au système de la société de consommation, esclave du système politico-idéologique, qui n'a plus de libre arbitre et passe sa vie à obéir au système qui l'annule comme personne intelligente.

Tu la prépares à être esclave à son tour.

Tu peux aussi la préparer à être une personne libre demain, du moins dans sa tête et apprendre à ne pas suivre aveuglément la manipulation des masses, l'exploitation du plus grand nombre au profit du plus petit.

Tu pourrais par exemple à propos du casque lui expliquer que les adultes car justement ils sont libres et son allés à l'école et car leur corps est plus robuste ont le choix de porter un casque ou non, mais que ce n'est pas le cas des enfants plus fragiles qui eux doivent le porter.

Je comprends que communiquer avec ses enfants de façon intelligente est plus fatigante que les traiter comme des objets obéissants, ils le seront adultes de toutes façons, que c'est plus simple de ne rien leur expliquer du tout, de leur dire que c'est comme ça.

Mais en faisant ainsi je le redis tu ne lui rends pas un service, tu la prépares à être docile, esclave, elle se fera abuser par le système sans s'en rendre compte.

Les enfants d'aujourd'hui seront les adultes de demain, que veux-tu, un monde rempli de Berthelet ou un monde dirigé par des personnes intelligentes et le plus possible libres?

Ta réaction avec ta fille sur le casque est celle de l'abdication de l'intelligence, celle de la soumission à la bêtise.

 

 

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Ce n'est peut être pas la liberté, la seule vraie liberté humaine réside dans le suicide, mais une opposition systématique ou système est une position qui peut se dédendre, ce n'est pas exactement la mienne, quand on considère qu'il n'y a rien à sauver dans ce système.

Eduquer un enfant en lui faisant dès ses six ans prendre le pli de la société de consommation fait de lui un esclave futur de ce système en lui ôtant au plus tôt la capacité de réflexion. Il est très facile si on le veut d'expliquer à un enfant pourquoi il doit porter un casque à vélo alors que les adultes ont le choix de le porter ou pas.Il suffit de le vouloir, de le comprendre pour le vouloir.

Ne pas le faire est se défausser d'une part de ses responsabilités de parent et convaincre l'enfant que la société de consommation est innée à l'homme. Elle l'est d'une certaine manière.

Cette même société de consommation qui use et abuse les hommes ou qui comme hier dans l'Aude les tue directement ou par soubresaut. Le système condamne l'auteur de la tuerie, décore et pleure les victimes, en feignant d'ignorer que le tueur est aussi une victime, la première par laquelle viennent les autres et que le système est l'unique responsable de cette tragédie.

Le port du casque est une obligation créee aux USA pour satisfaire les sénateurs fatigués des tueries dues aux armes mais impossible à réaliser à cause des lobbies d'armes. Les autorités ont trouvé le casque vélo comme palliatif sécuritaire. Bonne idée qui venait avec celle économique, les marques de casque vélo n'en attendaient pas autant.

Défendre le port du casque est idéologiquement défendre le manque de courage politique et les appétits financiers de quelques uns en contrepartie d'une manipulation des gens, des autorités internationales, des cyclistes.

En tout état de cause défendre le port du casque est défendre la société de consommation qui hier a fait six victimes dans l'Aude.

Ce ne sont que six victimes dont on parle, il y en a des centaines de milliers par jour à travers le monde dont personne ne parle.

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Cette même société de consommation qui use et abuse les hommes ou qui comme hier dans l'Aude les tue directement ou par soubresaut. Le système condamne l'auteur de la tuerie, décore et pleure les victimes, en feignant d'ignorer que le tueur est aussi une victime, la première par laquelle viennent les autres et que le système est l'unique responsable de cette tragédie.


(...)


En tout état de cause défendre le port du casque est défendre la société de consommation qui hier a fait six victimes dans l'Aude.


Faut quand même oser !

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Je ne le trouve pas forcément pervers.

Mais c'est surtout ses pseudo analyses psycho-socio-philosophiques très orientées qui démontrent un système de pensée très étroit.

Il ne donne pas à réfléchir, comme pourrait éventuellement le faire quelqu'un de bienveillant . Il impose et remâche des théories qu'il a dû lire ici et là. En nous pondant un bloubiboulga à la sauce vélo.

 

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Ta réaction avec ta fille sur le casque est celle de l'abdication de l'intelligence, celle de la soumission à la bêtise

J'hullicine (Eugène). La réaction de Jean, c'est celle d'un parent qui essaye d'éduquer  ses enfants en étant un modèle pour eux, c'est celle d'un parent qui veut protéger sa progéniture.

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Je ne suis pas non plus un ayatollah du casque. C'est juste devenu comme Jo un accessoire qui fait partie de l'équipement.

Une anecdote : la seule fois où j'ai eu un traumatisme crânien, je portais un casque. Difficile de dire si celui-ci m'a protégé de pire, ou au contraire en est à l'origine. 

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