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Publicité hilarante sur Vélo101


Bernard MOREAU
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Tu essaies de noyer le poisson dans l'eau !

Je contestais seulement ta référence à l'automobile pour prouver que les pneus lisses avaient un meilleur rendement en cyclisme : utiliser des pneus slicks par temps sec en sport moteur permet de passer plus vite en virage mais pas d'économiser du carburant.

Sinon, tu sembles bien connaître les pneus auto... comme d'ailleurs tout ce qui concerne le matériel cycliste, c'est une de tes qualités incontestables, je le pense sincèrement !

Qui aime bien châtie bien 😉

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Sur le fond, je suis d'accord avec toi. La fermer ou s'aplatir devant un menteur ou un incompétent, ou les deux, n'est pas une position correcte.

De la même façon, jouer les ignorants pour ne pas vexer ceux qui en savent moins que soi ne permet pas de progresser.

Il reste peut-être à soigner la forme, "l'emballage", une manière de prendre en compte la sensibilité des interlocuteurs.

Tant que nous restons des étudiants de la vie, nous sommes dans le bon ! 😄

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Je suis d'accord que j'aurais peut être dû prendre des pincettes mais elles était toutes sur mon nez tant cette article puait. 

Parfois ca me met en rogne, ma patience est assez limitée en ce moment c'est vrai, c'était la goutte d'eau...

C'est tombé sur lui, mais parmi les articles du 101 il n'y en pas  souvent des comme ça.

Je suis comme ca, quand on me demande une explication je répond de façon détaillée, je m'adapte à l'interlocuteur et si besoin je me renseigne.

Quand on balance des inepties je tacle à la gorge 😛

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Je suis d'accord que j'aurais peut être dû prendre des pincettes mais elles était toutes sur mon nez tant cette article puait. 

Parfois ca me met en rogne, ma patience est assez limitée en ce moment c'est vrai, c'était la goutte d'eau...

C'est tombé sur lui, mais parmi les articles du 101 il n'y en pas  souvent des comme ça.

Je suis comme ca, quand on me demande une explication je répond de façon détaillée, je m'adapte à l'interlocuteur et si besoin je me renseigne.

Quand on balance des inepties je tacle à la gorge 😛

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Je te comprends, je suis un peu comme toi. Devant ce qui me semble être la mauvaise foi de mon interlocuteur, j'en arrive à m'énerver ou alors, persuadé d'avoir raison, j'essaie d'avoir le dernier mot.

Finalement, l'âge aidant (j'ai 60 ans), je m'arrête un instant et me demande à quoi ça sert et jusqu'où je compte aller. Après tout, les guerres de religion ne commencent-elles pas de cette façon ? Ai-je envie de devenir un "terroriste" ? 🙄

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Maintenant que la tension concernant le publi reportage semble retombée et parce que je ne voulais pas tout mélanger, je souhaiterais revenir sur ton estimation de gain de « 6 à 10 watts à 300 watts par rapport à des roulements pas top » que tu as toi-même expérimenté à l'aide, je suppose, d'un SRM à 1% de précision près.

 

Pour faire court, à ce stade, je ne m'étendrai pas sur le détail des formules.

 

A.Vayer et F.Porteleau (et bien d'autres) estiment à 2,5% de la Puissance utile le coût du transfert de puissance. C'est à dire que le vélo d'un pro consommerait 2,5% de la Puissance utile. Où bien encore, la puissance que délivre le coureur est égale à 102,5% de la Puissance utile.

 

La Puissance utile est la somme de :

 

  • Puissance pour vaincre la gravité

  • Puissance pour vaincre la résistance aéro

  • Puissance pour vaincre les frottements non-aéro externes. Ces frottements n'intègrent QUE la résistance due au roulement des pneus sur l'asphalte.

 

 

Le coût du transfert de puissance intègre les frottements de la transmission, typiquement là où interviennent les roulements céramiques.

 

Donc ce coût de transfert de puissance à 300 watts est de 7 à 8 watts (2,5% de 300 watts).

 

Ce qui m'interpelle c'est que tu aurais donc expérimenté un système qui annule la totalité des coûts de transfert !!!

 

On est d'accord sur le degré d'incertitude du SRM à +/- 1%, mais quand même.

 

On le sera aussi, je pense, sur le fait que les estimations (bien plus complexes) de Vayer/Porteleau sont aujourd'hui confirmées à 2% près.

 

Enfin, tu noteras que, dans le coût de transfert, je n'ai pas intégré celui lié à la déformation du cadre et/ou des périphériques. Là encore, on sera certainement d'accord sur le fait que ce point est loin d'être négligeable, ou alors à quoi bon la rigidité.

 

 

 

 

 

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Mes tests comparatifs ont été réalisés avec les moyens dont je disposais, et qui intègrent un certain nombre d'incertitudes.

A commencer par l'imprécision du capteur de puissance, revendiqué à 1,5% dans mon cas (capteur Quarq, et non SRM, ce qui dans un cas comme dans l'autre ne dépend que de l'affirmation du constructeur).

Ensuite parce que j'ai réalisé ce test sur un HT 3 rouleaux et non sur la route.

Ensuite encore car pour en tirer une tendance, il fallait que je puisse reproduire des séries d'effort les plus stables possibles, sans à-coups, et à une puissance reproductible facilement. Donc 270 watts dans mon cas, et non 300 (qui aurait été trop élevée pour que je puisse faire une deuxième série identique).

Enfin parce que j'ai testé les deux montages à plusieurs jours d'intervalles. Pourquoi ? Parce que il fallait bien le temps de monter les roulements sur le même vélo, et de les roder.

Ce qui veut dire qu'à quelques jours d'intervalles, rien ne me dit que mon capteur n'ait pas fait des siennes, et qu'en plus ma condition physique n'ait pas évolué. En effet, j'avais choisi une vitesse fixe, et noté la puissance moyenne. Mais avec l'amélioration de la condition physique, on peut aussi noter une économie du geste qui s'installe (et donc moins de watts pour une même vitesse).

Pour finir, il aurait fallu aussi reproduire ce test comparatif sur une dizaine de séries de 5 minutes, et avec plusieurs cyclistes.

Trop compliqué à mettre en place de mon point de vue. Je n'avais à ma disposition qu'un seul kit complet de roulements et pas plusieurs. Et pas dans mon entourage 5 ou 6 cyclistes disponibles et capables de faire ce type de test dans les mêmes conditions (je rappelle : tenir 5' à une vitesse/cadence la plus stable possible, et noter la puissance moyenne sur 5' - deux séries). Je me suis contenté d'un tirer "une tendance", que j'ai chiffrée à 5 à 7 watts, mais avec toutes les réserves émises plus haut, et que j'ai bien entendu exposées dans mon article.

Concernant la partie dévolue à la résistance mécanique prise comme référence par Vayer et Porteleau, les incertitudes sont beaucoup plus grandes au fur et à mesure que la vitesse augmente (et donc que le type de résistance évolue). Dans le cas de leurs calculs, il ne faut pas oublier que 90% de la résistance concerne la pesanteur. C'est d'ailleurs ppur cela que leurs calculs sont plus précis dans de fortes pentes que sur un CLM par exemple, où la résistance de l'apensanteur devient négligeable par rapport à celle de l'aéro ou des frottements sur la route.

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L'année de mes 50 ans, je tenais une bonne forme et j'avais perdu au fil des ans les 2-3 kg que je traînais en trop, disons, 3-4 ans auparavant.

Il me semblait très probable qu'une bonne partie des 2-3 % dont on parle servaient à chauffer les galets du dérailleur.

J'ai donc choisi un braquet unique de 42:18 pour tenter de battre mon record sur la Faucille en raccourcissant la chaîne de façon adéquate. Malheureusement la chaîne, un poil trop longue, cafouillait et j'ai dû opter pour le 42:20 qui marchait mieux.

Sur plusieurs km j'ai dû tourner les jambes bien plus vite que "normal" pour moi, mais j'ai amélioré mon meilleur temps de 50s, faisant 35'00".

Le lendemain, j'ai remis le dérailleur dans le circuit, les conditions météo étaient les mêmes. J'étais incapable de tenir les temps de la veille et je perdais qq secondes à chaque km. J'ai noté ça qq part. Mais je ne suis pas allé jusqu'au sommet parce que je me suis pris une rafale de vent ds la tronche vers le 9-10e km qui m'a démoralisé (vu que j'avais bien 30 s de retard), j'ai donc bâché. 

Et je n'ai jamais eu la réponse à mon interrogation. De toute façon, l'écart attendu, de 1 à 1,5%, ne représente que 20-30 s sur cette ascension. Mon essai m'a quand même montré qu'on ne parlait de 5% par exemple.

4 ans plus tard, dans des conditions peut-être plus favorable, je la faisais en 35'40" avec dérailleur.

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Ok, je comprends les conditions, la mise en œuvre, "une tendance", des réserves..

Par contre, je n'ai pas compris le sens de ton dernier paragraphe.

Qu'appelles-tu "résistance mécanique" ?

Je parle de Puissance de transfert, tu parles d'incertitudes liées à la vitesse. Je ne comprends pas, çà ne change rien aux 2,5% consommés par le transfert de puissance, c'est à dire par le vélo, sa transmission, ses déformations. Et du reste, Vayer lui-même estime à 2,5% le coût du transfert pour une Puissance utile de 430 watts !  

Je ne vois pas en quoi la pesanteur (gravité) change quoi que ce soit au rapport proportionnel entre Puissance utile et coût du transfert de puissance.

Et puis, tu te rends compte que la puissance absorbée par la déformation n'a même pas été prise en compte ?

Tu te rends compte de l'ordre de grandeur des valeurs en présence ?

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A commencer par l'imprécision du capteur de puissance, revendiqué à 1,5% dans mon cas (capteur Quarq, et non SRM, ce qui dans un cas comme dans l'autre ne dépend que de l'affirmation du constructeur).

Habitant près du pied d'un col, la 1ère chose que j'ai faite avec mes capteurs de puissance (Max 1, puis Powertap) a été de les étalonner sur ce col en prenant toutes les précautions.

Mon 1er Max1 exagérait assez nettement la puissance, puis se détériorait rapidement en quelques centaines de km et surtout à chaque changement de roue libre (chocs du changement?). Le 2ème  la sous-estimait légèrement, mais même problème.

Pour le Powertap, les puissances calculée et mesurée ne s'écartaient jamais de plus de 1% pour les tests faits ds de bonnes conditions.

 

 

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Mon expérience montre surtout qu'avec un usage intensif, il n'y a pas pour l'instant un capteur de puissance vraiment fiable dans le temps. Le SRM est le plus réputé, mais il y a quand même beaucoup de problèmes de SAV. Pareil pour le moyeu Powertap. 

Et au final, même 1% de précision, ça laisse une marge à 300 watts par exemple (+3/-3).

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J'ai arrêté d'utiliser le Powertap d'une part parce que c'est déprimant de voir ta puissance baisser avec les années, mais surtout parce que j'avais des problèmes d'intermittence : le signal disparaissait quelques secondes (ou plus) et ça devenait chiant de faire les corrections pour en tenir compte. 

Et puis j'avais en gros appris ce que je voulais savoir.

Je n'en faisais pas un outil pour l'entraînement, mais un outil pour valider mes calculs, optique complètement différente.

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Si j'ai bien compris l'explication lorsqu'il parle de la gravité : l'estimation de la puissance absorbée pour vaincre la gravité étant beaucoup plus précise que celle des puissances nécessaires pour vaincre la résistance de l'air et les frottements des pneus, on a intérêt à réaliser des tests qui minimisent la résistance aéro et maximisent l'influence de la gravité, donc dans des côtes de pourcentages élevés.

Comme tu le soulignes, le coût du transfert de puissance ne change pas avec la gravité.

 

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Puissance aéro requise, sur terrain plat, sans vent, à 45 km/h : P = 1/2 roSCxV^3

 

  • ro (densité de l'air) = 1,1
  • SCx mains en haut (surface frontale * trainée) = 0,35 (F.Grappe)
  • SCx mains en bas (surface frontale * trainée) = 0,25 (F.Grappe)
  • V en m/s

=> 0,5 * 1,1 * 0,35 * (45/3,6)^3 = 375 watts

=> 0,5 * 1,1 * 0,25 * (45/3,6)^3 = 268 watts

 

Le gain est de 107 watts et non pas 40 watts !!!

 

 

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