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Tant que le vent souffflera...


Hervé BAUMANN
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J'ai 40 ans (39, mais arrondissons...) et j'ai repris le vélo au mois de septembre sérieusement (1300kms depuis début septembre) en "cloub" avec sortie du dimanche (environ 80kms) et 2 sorties courtes hebdo (2x25kms).
Je constate un truc qui me chiffonne : lorsque j'ai le vent de face, sans même qu'il souffle en rafale, je me sens comme collé au bitume et chaque coup de pédale est un effort. Dans les secteurs où habituellement je passe à 28-29kms/h en forçant raisonnablement, je suis au taquet à 22, voire 20kms/h, en train de me demander si ne ne vais pas rajouter une ou deux dents.
J'imagine bien que c'est normal puisque c'est logique, mais est-il "normal" que cela m'affecte autant. J'ai du mal à positiver dans ces conditions et je souffre presque plus mentalement que dans une côte.
Dans ces moments là, je me demande comment réagissent les très bons, voire les pros. Ont-ils les mêmes difficultés psychologiques ou avec le temps et l'entrainement s'habitue-t-on à cet effort ?
Bien sûr je me pose moins de questions en groupe ! Je fais juste bien attention à rester derrière !!

Merci pour vos réponses !

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Je connais bien les sensations dont tu parles. C'est la réaction classique face à un ennemi invisible avec lequel on ne sait pas composer, ou pas encore.

J'ai vécu longtemps (28 ans) dans une vallée alpine très encaissée et abritée, mais depuis treize ans je vis dans le Plat Pays, ouvert à tous les vents.

De fait, autant grimper une côte fait partie de ma «culture», autant je n'ai jamais vraiment pu apprécier de lutter contre le vent, même après plus d'une décennie de Belgique. Et pour ne rien arranger, je sors quasiment toujours seul.

 

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Pareil j'en bave dans le vent et il massacre ma moyenne quand il se lève. C'est épuisant. La petite technique consiste à mettre les mains en bas du cintre et rentrer les coudes pour qu'il glisse mieux. En revanche le mauvais temps n'augmente pas la pression atmosphérique, il la baisse au contraire. Mauvais temps = dépression, anticyclone = hautes pressions. Yohan je constate avec plaisir que tu fais des efforts très nets au niveau de ton orthographe et pour ma part j'apprécie beaucoup :-)
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Le vent est un inépuisable trouble-fête. Contrairement au froid (on s'habille en conséquence) et à la pluie (on s'en accommode), le vent ne s'apprivoise pas. Dès les premiers tours de roue, quand on entame un parcours connu et que le vent s'invite à la fête, on devine où on va en baver, mais c'est difficile de savoir à quel point.

Le vent défavorable accentue toutes les difficultés, vous obligeant parfois à pédaler hardiment dans les descentes pour ne pas vous y traîner...

Près de chez moi, ce sont essentiellement des faux-plats, beaucoup en rase campagne. Le vent peut y être usant, démoralisant et même très dangereux (s'il vient de gauche et qu'un camion vous dépasse, l'écran qu'il fait soudain en s'interposant vous attire vers lui).

J'aime pas le vent.

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C'est un sujet qui a été longuement débattu sur ce forum.

J'ai bcp participé à la discussion.

Quand la météo annonce 60 km/h c'est la vitesse des rafales.

Le vent moyen est d'environ la moitié de cette vitesse, 30 /h ds cet exemple.

LA VITESSE EST MESURéE à 10M DU SOL.

En terrain dégagé, à hauteur de cycliste, de face, le vent ressenti est encore la moitié (grosso modo de cette vitesse).

Donc vent moyen ressenti = 15 km/h.

Le vent ( on néglige les trucs négligeables ) te ralentit de 2/3 du vent ressenti 

soit de 10 km/h dans cet exemple.

Donc voilà

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C'est normal, tu reprends, tu manque de puissance. Le vent c'est comme si tu t'attaque a un long faux plat, donc souplesse pour ne pas etre planté par des rafales et puissance si tu veux avancer suffisanment vite. Quand je part rouler seul et que ke vent est assez fort, je part avec le vent sur le coté le temps de l'echauffement sur une route assez plate puis au bout d'1/4 h a 20 minutes je me dirige vent de face pour un retour vent arriere. Bien sur tout dépend de ta région, de la forve du vent et du dénivellé. J'habite dans l'Herault et le vent on connait bien.

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Je crois aussi comme Joachim que le vent est un malaimé pour des raisons psychologiques. Il est vu comme un intrus à qui on a rien demandé et qui nous pourrit la vie là où ça devrait être facile. Il massacre la moyenne, rallonge le temps de parcours, demande un effort à la pédale permanent, etc. C'est un ingrédient rarement prévu dans une sortie.

Comme nos presque voisins Belges, on est bien servi en Picardie, surtout en ce moment. L'autre jour, justement, on avait un bon vent annoncé de 40/45kmh, et j'ai fait ma sortie départ vent de face. Dans des faux plats entre 2 et 4% avec un tel vent, c'est parfois petit plateau et 17/18kmh !

En fait, pour éliminer l'impact psychologique, je fais 2 choses depuis peu : 1/ je met un bonnet qui couvre bien les oreilles, déjà, ça élimine une bonne partie de la présence auditive du vent. Et 2/ je me reconditionne en me disant que pour une fois, je vais pouvoir faire un effort proche d'une ascension de col dans ma plate région ... Du coup, ça devient motivant, à condition bien sûr d'abandonner l'idée plus ou moins installée d'essayer de faire un bon temps sur la portion de parcours en question et de se reprogrammer. Moi qui suis toujours plus ou moins en train de penser à mes futurs défis en montagne, c'est un gymnastique de l'esprit finalement pas trop compliquée ...

Par contre, il y a eu des moments cette année, surtout quand je faisais des sorties contre la montre, pour taper un bon temps sur un parcours donné, où là, je pestais et me décourageais. Ca m'est déjà arrivé d'avancer en côte face au vent comme un enragé en hurlant des injures qui m'auraient valu l'internement immédiat si j'étais tombé sur une brigade ...

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Bah moi j'aime plutôt le vent, ça pimente une sortie!

Sur les mêmes parcours plats j'ai toujours fait de meilleures moyennes en partant vent de face et revenant vent de dos que lorsqu'il n'y a pas de vent. Contre le vent le tout est d'être allongé le plus possible (la tête dans l'guidon lol), de trouver un tempo et de s'y tenir. Par contre j'ai tendance à mettre plus de braquet contre le vent, j'ai l'impression de moins subir comme çà.

Le pire est bien entendu de partir vent de face et de revenir...sans vent...c'est l'jeu ma pauv'Lucette mais c'est pas drôle! Ca m'est arrivé il n'y pas si longtemps, parti pour faire une moyenne avec la ferme intention de bombarder vent de dos, un peu juste en foncier, j'ai fini rincé...

😃

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Oui, c'est vrai qu'un vent défavorable dans un faux-plat montant, c'est un peu comme si on ajoutait du pourcentage. C'est une manière positive de voir ça quand, comme chez moi, on manque de reliefs pour simuler de longues côtes.

Mais il n'empêche que ce n'est pas drôle. Et puis, partir vent de face ou de dos, encore faut-il pouvoir choisir. Tout le monde ne fait pas des aller-retour en ligne droite. Chez moi, ce serait plutôt des parcours en boucle. Donc on en bave toujours quelque part.

Le plus dur, avec le vent, c'est qu'il est imprévisible dans ses effets. Ce n'est jamais la même chose d'un jour venteux à un autre jour venteux. Et ça peut changer beaucoup de choses, d'autant plus que sa direction et sa force peuvent varier en cours de sortie, alors que la côte et le faux-plat sont toujours là, difficiles mais rassurants, finalement. Le vent perturbe facilement la gestion de notre effort. Il rend la pluie cinglante, le froid mordant... On part en en gardant sous la pédale parce qu'on se doute bien que... et on finit quand même à la cravache, écœuré (provisoirement, puisqu'on remettra ça dès que possible) et meurtri.

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Finalement, ça me fait plaisir de voir autant de grincheux au vent. Car en lisant certains, j'avais fini par me sentir marginal de ne pas penser que le vent c'était normal pour un cycliste, que c'était pas grave, qu'il fallait quand même tenir son effort, sur un bon 50x17 bien sûr, patati patata ... tout sauf la vraie vie un jour de vent quoi !

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Ma solution face au vent : est de mettre un gros braquet , car si tu mets trop souple tu t'essoufleras plus vite .

ensuite le faît de rentrer avec le vent dans la gueule n'est pas si mauvaise en soi car, à bien y regarder , le jour où dans une cyclo tu te retrouves sur le retour avec un fort vent de face sur les derniers 30 kms , je pense qui si tu es un tantinet habitué tu forceras moins et ce sera plis facile . 

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Le vent je m'en tape .... depuis que j'ai mon capteur de W.

Si tu roules à 20 km/h dans le vent et que tu sors les W, pas de soucis à se faire. Les W seront là en peloton en toute logique.

Depuis que l'ai les W, je ne suis plus trompé par mes sensations, même s'ils faut les écouter tout de même. Parfois tu rentres d'une sortie dans le vent à 25km/h de moyenne:

Sans capteur: Putain je suis cuit ou quoi ? Va falloir mettre de la PMA ? Plein de questions ...

Avec capteur: Ah bah sava en faite j'ai sorti 200w comme d'habitude je suis en forme.

Les sorties où tu as l'impression d'avoir des jambes de feux avec 33 de moyenne:

- Sans capteur: J'ai une patate, je sais pas ce que j'ai, c'est mon pic de forme.

- Avec capteur: le vent a du tourner favorablement pour moi, j'ai 200w moyen comme souvent, il faut pondérer mes sensations...

Etc etc ....

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Le vent fait parti du sport comme la pluie, les côtes, le froid, etc... Je ne cherche pas à l'éviter, je m'en tiens au parcours choisi par contre j'aime bien savoir dans quel sens il est pour gérer mon parcours.

Tous les vents ne se valent pas, j'ai déjà vu rouler avec un vent qui paraissait fort et de face à 30 de moy sans avoir l'impression d'en chier et d'autres moment être collé avec un vent qui me paraissait gérable au départ. Était ce parce que j'étais en forme ou la consistance de l'air qui change (je veux dire par la que la pression atmosphérique et l'humidité peuvent influer sur le vent) je ne sais pas mais je sors quand même.

J'évite juste les jours ou il y a des fortes rafales car je trouve ça dangereux.

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Je crains Aurélia que ce ne soit le contraire ;-) Le mauvais temps (dépression) fait chuter la pression atmosphérique !

Je confirme sur le plat autour de 30 km/ avec ou contre le vent ce n'est plus le même sport. Ce n'est pas plaisant d'être scotché, mais ce sont les lois de la physique ! Même phénomène lorsque tu roules en peloton, tellement facile sur le plat.

Tu peux faire une simulation des watts avec ce calculateur en changeant la force du vent. Vent contraire mettre un vent négatif. Tu vas vite t'apercevoir que la puissance varie énormément.

http://vo2cycling.fr/calculateurs-php/PHP/calculateur-de-puissance.html

 

 

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