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Tour des Flandres challenge


Patrick GOUSSAULT
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Messages recommandés

Quand même risque de rafales d'après certains sites, seule chose où ils ne s'accordent pas. 

Pour le moment 2 à 4 ° C au départ et autour de 10 °C l'après midi, possibles pluies éparses en fin d'après midi. Matinée peu nuageuse et après-midi couvert. 

Pas de déluge, de froid glacial ni de très fort vent, ca devrait être potable 

(Perso ma préparation est à chier surtout en vue du 230 km, j'ai à peine la forme pour faire un BRM avec des retraités, je risque de bâcher lors du passage à proximité de d'Oudenaarde si ca va pas)

L'avantage du 230 c'est qu'on pourra tomber la veste et les sur-chaussures peu avant midi au 3ème ravito quand la température aura monté. 

Courage à tout ceux qui y vont 😉

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Attention que les pistes cyclables sont obligatoires, il y a des poulets qui surveillent! (poulets frite compote of course😃)

Toujours sec prévu, peut être routes humides au début suite aux pluies de la nuit. 3°C le matin et 11°C l'après-midi, c'est ce qu'on a depuis des semaines📢

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L'avantage des cyclos de printemps c'est qu'on passe pas 8 mois à les préparer, choisir ses braquets, calculer ton timing d'hydratation, savoir dans quel sas on part ou se demander si ils vont asphalter une section de pavés ou graviers. 

Il fait souvent moche et froid, c'est difficile, les routes sont mauvaises, pas de sas, bonne organisation, de la place pour se garer, se loger et départ/arrivé souvent au même endroit 😉

 

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Je suis venu au Tour des Flandres, j'ai vu et je n'ai pas été déçu. 

Formidable organisation,  un parcours entièrement dédié aux cyclistes, une météo clémente, bref pour moi une excellente journée et un événement qui me laissera un très bon souvenir.

 

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En regardant la télé cet aprés midi on ne se rend pas compte de ce que c'est en vrai , pour moi le 140 km en mode cyclo ( 6h) a été super , les bosses sont vraiment très impressionnantes mais se montent en vélo(grâce au 30 X 29)très bon fléchage, ravito super et jamais de bouchon malgrés 16000 participants

Maintenant j’attends samedi pour Roubaix et ensuite Liege

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Bonsoir tout le monde;

Superbe journée sur le 140 km hier, fait tranquillement en 6H, avec ma compagne. Très belle organisation, juste un peu trop de monde dans le Koppenberg, où le bouchon nous a contraint à mettre pied à terre. 

Je pense que j'y retournerai l'an prochain pour le 174 km. Un seul regret, celui de ne pas avoir pu voir la course des pro aujourd'hui, ni sur place, ni à la Télévision. Plus d'impressions dans un post à suivre...

 

 

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Mon petit récap du Tour des Flandres.

Après Liège l’an passé, je m’attaque aux Flandres avec la même équipe. Entre temps, Bouboule s’est affuté en vue de l’Ironman de Hambourg et Bibiche est devenu champion de Seine Maritime Ufolep. Ma préparation a été catastrophique : mauvais temps, maladies, problèmes de matériel et d’emploi du temps. Seulement 200 km en Février et à peine 1300 depuis le début de l’année, je me retrouve très loin de ma forme lors de la Doyenne, mais si c’est facile c’est pas drôle.

J’embarque pour Lille en TGV, charge le vélo dans le Kangoo et direction Oudenaarde pour le retrait de la puce. La route est faite sous une pluie battante, elle a bien fait de tomber la veille. On file ensuite vers notre maison en périphérie d’Anvers. Je m’occupe de remonter mon vélo à savoir un Cannondale Made in USA en finition aluminium brossée équipé de Conti 4 Season 25. Lui au moins il est prêt pour les 230 km de demain.

Un plat de pâtes et deux bières puis au dodo…

Lever à 5h45 un bon petit déjeuner mais pas trop lourd, habillage et direction un garage dans le centre d’Anvers prêté par la propriétaire de la maison. Après avoir manqué d’arracher le toit du Kangoo en se garant nous rejoignons le départ en suivant ceux qui connaissent le chemin.

Départ à 7h45 après la traditionnelle photo, c’est parti pour une très longue sortie. Mon objectif pour aujourd’hui essayer d’aller au bout coûte que coûte ce dont je doute fortement.

On se retrouve embarqué dans une longue procession de cycliste filant à 35 km plat pays, bien au chaud dans les roues, bien tranquillement jusqu’au premier ravito (53 km). Tranquillement pas vraiment puisqu’on me signale que ma sacoche de selle est ouverte. Je m’arrête 10 secondes pour la fermer, il me faudra 10 km pour retrouver mes collègues à sauter de cassures en cassures. Je n’avais pas besoin de ça.

La route se passe plutôt bien jusqu’aux premiers secteurs pavés de Lippenhovestraat et Haaghoek qui se trouvent être plutôt réguliers, c’est assez marrant, le compteur et les bidons tiennent bien le coup. Je passe les premiers monts de Leberg et Ten Bosse en douceur car je sens que la forme n’est pas là. Je recule à chaque bosse et me retrouve systématiquement dans des cassures.

Vient alors le Muur. Je l’aborde de manière sereine. Les pavés ne me posent pas de problème et la déclivité est largement dans mes cordes. Déjà quelques cyclos à pieds, je m’emploie à slalomer entre les vélos tout en laissant passer ceux qui vont plus vite. Le public est extraordinaire, on sent la passion pour ce sport à travers leurs encouragements. Les prénoms étant écrits sur la plaque de cadre on a l’impression d’être des célébrités ce qui fait chaud au cœur dans cette matinée ensoleillée mais fraiche. Je passe finalement le Muur en un peu plus de 5 min à 12 de moyenne mais presque à bout de souffle. J’atteins d’ailleurs ma FCmax du jour. Mon capteur m’indique 275 W de moyenne, soit ce que j’ai fait dans le Ventoux pendant 1h30… Clairement j’ai pas la socquette légère !!

On se ravitaille à nouveau après la Citadelle (mention spéciale aux crétins qui s’arrêtent au sommet du Muur et bouchent la route pour souffler alors que l’aire de repos est 20 plus loin en descente… Ca sera un peu le thème du jour)

On est à mi-chemin, il reste une douzaine de secteurs, je suis fatigué et attrape froid dans la descente après le Grammont. Le calvaire commence.

Je n’arrive plus à tenir les roues, je fais l’élastique, l’accordéon, mal au dos, froid aux bras, les genoux qui couines et le nez qui coule… Bibiche et Bouboule m’attendent de temps en temps après les côtes mais comme je pète aussi sur le plat c’est pas facile pour eux de savoir si je suis deux vélos ou deux cassures derrière. Et dire qu’il n’y a que deux Bergs avant le prochain ravito mais où sont les 10 qui restent ???

Je savais que le parcours passait à Oudenaarde au 4 ème ravito, je considérais ça comme une porte de sortie qui commence à se faire de plus en plus tentante. J’ai en plus mal au ventre, la nourriture de passe plus, l’eau de passe plus. Je me déshydrate à mesure que mon énergie se vide… Arrivé au ravito je suis au bord de l’abandon. Avoir fait le plus dur m’aurais rendu optimiste mais sur les 60 derniers kilomètre il ne reste que des bouts de légende : Koppenberg, Taaienberg, Kwarmont, Paterberg, ça fait peur. Il me vient une sensation ambigüe, un dilemme cornélien : arrêter ou continuer, briser mon rêve ou briser mon corps.

Je fais un passage aux toilettes essayer de tout débloquer, je prends mon spray nasal pour me déboucher les conduit et le boit un peu d’eau. Mes genoux me font tellement mal que je boite en marchant. Après avoir avalé trois oranges et de gaufres Meli je décide de tenter le diable : direction le Koppenberg. La colline est visible dès la sortie de la zone industrielle. En approchant on distingue les formes de cyclistes de déplaçant lentement le long d’une crête très pentue. Dans Génie Civil il y a « Génie » mais ils ont dû oublier. On tourne à gauche et on tombe sur une route tracé au cordeau grimpant la colline de la façon la plus directe qui soit, bien sûr elle est couverte de pavés ! J’attaque le Koppenberg avec un regain d’énergie, le début n’est pas si difficile que ça mais cette côte est toujours de pire en pire. Avec 16 000 cyclos au départ l’inévitable se produit : toute la larguer est occupée par des gens à pieds. Je tente tant bien que mal de me frayer un chemin en gueulant rien à faire. Au plus fort de la pente mes reflexes de cyclocross reprennent le dessus. Je descends, j’épaule et continue en courant sous les acclamations des spectateurs. Pendant 20 secondes j’étais au Koppenbergkross. Une fois la foule passé je remets ma chaine qui avait sauté et je termine à la pédale. Je l’avais largement dans les jambes en faîte, c’est la bonne nouvelle.

La forme revient un peu et pour la première fois j’attends mes compagnons. Nous repartons rapidement direction l’enchainement Kwarmont/Patergerg. Après, le Taieenber puis une grosse côte répertoriée nous voila arrivant au pied de ce fameux secteur, là où tant de Ronde se sont décidés. Le Kwarmont n’est pas dur, il est interminable. Mais ça va mieux, je sens que je vais terminer et j’oublie la fatigue. On arrive au Paterberg, j’appuie un peu sur les pédales avec ce qu’il me reste pour le franchir. Je suis au coude à coude avec Bouboule tandis que Bibiche lâche une méchante attaque avant la fin. Passage devant les caméras, virage à droite ca y est, le plus dur est fini.

On roule ensuite vers Oudenaarde avec entrain. Je prends le premier relais jusqu’à la grande route puis Bibiche se met à la planche jusqu’à la ligne d’arrivée. On terminera les derniers 10 km à plus de 40 kmh, je sors des roues à 2 km car je suis cuit, sacrée machine quand même. Content d’en avoir terminé.

27,4 kmh de moyenne au final, merci à ceux qui prenaient le vent ! L'essentiel est d'arriver au bout ce qui n'était pas acquis au départ. 

https://www.strava.com/activities/1484279433/overview

Après la photo, les médailles, etc. on prend le train pour Anvers (la conducteur passera « I want to ride my bike » de Queen via son micro), on charge le Kangoo, on abime encore un peu le toit et on rentre à la maison.

Bonne soirée, quelques bières artisanale de mon dernier brassin et au dodo.

Le lendemain on se lève vers 9h on mange, on range et direction Oudenaarde pour regarder passer la course et manger une frite. Aucune planification, on ne sait pas où aller ni quand y être… On roule au pif, puis pas loin d’Oudenaarde on se gare dans un village, on trouve une friterie quand passe une voiture de police : nous sommes sur le parcours. On commande des frites et autres viandes indéterminées quand les féminines arrivent. D’abord l’échappées solitaire puis le peloton, avec une Mariana Voss dans les voitures se battant avec sa veste pluie. Purée elles roulent !

On suit la course homme à la télé puis on nous annonce les coureurs dans 5 minutes. Nous sommes 10 km avant le premier passage du Vieux Kwarmont. Nous sortons les applaudir puis on retourne à Lille suivre la course à la télé. Nous reprenons le direct au passage du Muur. On aurait voulu s’organiser pour y arriver on n’aurait pas réussi à faire aussi bien. Timming idéal et complêtement fortuit.

Je prends ensuite mon train direction Paris. Alors que je galère à monter ma housse à l’étage pour laisser la place à une poussette, un passager retient la porte du compartiment pour m’aider à ranger le vélo : C’est Yan Offredo le bras en écharpe : il me raconte avoir chuté juste avant Grammont, les ligaments des deltoïdes sont touchés, sa saison des classiques est terminée. Je lui souhaite bon courage pour la suite et retourne à ma place dormir un peu.

J’arrive chez moi à 22h, épuisé mais fier d’être allé plus loin que ce que je pensais. Cette course n’est pas aussi dure que Liège mais j’ai bien plus souffert. A refaire dans une meilleure forme un jour. Un bon gros WE en Belgique comme je les aime, une vraie terre de cyclisme !

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Le "apparemment" c'est pour ceux qui sodomisent les éphémères.

Tu vas sur le site de l'organisation, tu as les profils des cotes "recensées" (car en fait il y en a bien plus), et si tu te connais un minimum tu n'hésite pas longtemps sur le choix du braquets. Moi j'ai choisi la 1ère fois 34x29. Pour passer St Roch, Stokeu, La Redoute avec des passages à plus de 20% sans me griller il m'a bien fallu ça. Et lors des 3 autres participation j'ai remis le même braquet.

Certains mettent 39x25. Je n'ai aucun jugement dessus à part le fait qu'ils sont plus puissant et fort que moi. Visiblement certains sont aussi trop gourmant pour les 280 km de LBL. A chaque fois je suis classé dans le bas du 1er tiers. Cela veut dire que sur 2000 il y en a 2/3 derrière moi. Et je suis loin d'être un bon en bosse

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