Aller au contenu

Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité
 Share

Messages recommandés

Bonheur ne veut pas dire grand chose en effet, la notion dépendant de chacun, des époques, des lieux etc. Un "plaisir de vivre" serait peut être plus juste. Ce plaisir de vivre, ce bonheur "à l'époque" consistait au réveil à admirer la boule jaune et chaude dans le ciel qui chaque jour était là au même moment et qui réchauffait les corps et les âmes, la journée à chercher de la nourriture pour la partager ensuite entre les membres de la tribu. Aussi le soir à se grouper et écouter le chamane, les uns et les autres, à laisser les sens exulter même s'ils n'avaient pas conscience ni moins connaissance que l'acte d'amour entrainait la fécondité des femmes etc. La vie était dure et courte, elle semble aujourd'hui longue et facile, alors que longue ne veut rien dire et facile est une illusion. On peut penser ou croire qu'avoir une belle maison remplie de beaux meubles, d'une belle femme et enfants, une belle voiture dehors, de l'argent pour acheter tout et n'importe quoi est le bonheur ou le plaisir de vivre. Il n'y a pas chose plus fausse bien évidemment, mais on a d'un côté le système qui fait tous les efforts qu'il peut, et ils sont énormes, pour nous le faire croire, et de l'autre côté les gens qui le croient.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je vous rejoins dans la caverne pour vous délivrer de vos chaînes afin que nous puissions tous ensemble supporter l'éblouissement de la Grande Lumière.

Belle conclusion en forme d'invitation à poursuivre notre quête.

La "Grande Lumière", ça fait peur quand même. Ce n'est plus de la philosophie, ça ressemble à... St Paul sur le chemin de Damas  😃

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une fois dit que les disques sur les vélos de route, comme le casque, les lunettes, les lumières en plein jour sont de toute évidence des produits plus faits pour être achetés que pour apporter quelque chose, à part la satisfaction de croire posséder quelque chose que l'on a désiré alors qu'elle nous a été imposée je peux ajouter une chose. Autant l'obligation (mentale et pas légale) de rouler casqué à vélo me parait une atteinte extraordinaire à l'esprit critique et donc à la liberté des hommes (et des femmes) fussent-ils seulement cyclistes, autant les freins à disques me dérangent moins dans l'idée que les constructeurs veulent que nous en ayons. Même si comme pour le casque l'argument pseudo-sécuritaire est avancé, il l'est moins que pour ce dernier et donc mon courroux l'est aussi moins, même si présent. Je trouve les disques laids, ils alourdissent le vélo, n'apportent rien comme avantage (même pas le freinage, car un bon freinage est un non freinage, une non nécessité de freiner, c'est à dire une anticipation et un roulage à bon escient) et n'ont que des inconvénients. Donc pourquoi faire différent si ce n'est pas pour faire mieux? mais d'un autre côté, détestant moins les manipulations mercantiles que j'aime le vélo, si quand je changerai de vélo, si ce n'est pas lui qui me change avant, ne s'offre en choix que des vélos "disqués" et bien cela ne m'empêchera pas de pédaler, ni d'acheter ce vélo. Mais je préfère les patins c'est évident.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Avant de passer aux disques il faut déjà essayer la technologie. Or pas mal de routiers sont passés au disque sans l'avoir testé sur le VTT.

Sur route bien mouillée, le disque bien réglé avec les bonnes plaquettes, c'est intouchable par rapport à n'importe quel freinage sur jantes.

Sur le sec on peut arriver à des blocages de roues avec les 2 technologies et on peut retrouver une progressivité intéressante sur les 2 technologies, cela demande juste de la maîtrise sur le choix des leviers, tension des cables, choix des jantes et des gommes.

Le disque est donc supérieur au patin sur la majorité du pays tout cet hiver, il n'y a aucune discussion possible à ce sujet ! Mais dès les premiers rayons du soleil venus, on va retrouver des routes sèches, et je pense que presque personne n'a envie sur le sec de rouler avec un vélo 600g à 1kg plus lourd et pour lequel on déboursera 400 à 1000€ de plus.

Ceux qui ont les moyens achèteront 2 vélos identiques, l'un à disques pour la pluie, l'autre à patins pour le sec.

Pour beaucoup d'entre nous, le meilleur choix consisterait à monter un mulet à disques pour l'hiver et un vélo performance pour le sec. Très franchement, user un mulet à bas prix en hiver, on s'y retrouve, plutôt que la possession d'un vélo performance unique, qui va s'user en accéléré l'hiver.

Dernier point: les fabricants communiquent beaucoup sur leurs fleurons à disques, mais ce sont des vélos UCI, souvent à 10000€ pour 6,8kg. Pour arriver au même résultat avec un vélo classique, on peut débourser beaucoup moins. En résumé, le disque est d'abord un mauvais rapport qualité prix, et les fabricants ne peuvent ignorer cela.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai roulé dernièrement avec mon cousin qui a un Giant Defy à disque. Il dit en être satisfait. Avant de se mettre au vélo, il faut préciser que c'est un motard assidu depuis 30 ans. Est-ce l'explication de son choix d'avoir un vélo de route avec freins à disque ? Pendant la sortie je n'ai pas constaté de différences notables entre nos deux vélos en ce qui concerne le freinage (nous sommes en 105 tous les deux et il faisait globalement sec). J'ai compris que pour lui le choix du vélo route en frein à disque s'était fait naturellement quand il a décidé de s'acheter son premier vélo "sérieux" après 1 an de pratique sur un VTC. 

Pour ma part, je suis assez dubitatif sur la réelle utilité des disques sur route (hors routes mouillées où je pense que le disque est supérieur). Je suis un pratiquant traditionnel et je reste donc attaché à ce qui fonctionne et à fait ses preuves : Par exemple je n'ai pas compris  la réelle l'utilité de faire passer les câbles de freins et de dérailleurs dans le cadre tout comme je pense que le freinage à patin reste la solution la plus simple et la moins onéreuse si on roule avec des roues alus.

Pour le freinage sur jantes carbones, j'ai un copain qui a des Zipp et là c'est vrai que même sous une petite averse le freinage est un peu olé olé avec des patins !

Sirènes du marketing (freins à disque) contre tradition (freins à patins) ?

J'espère juste ne pas être contraint de passer aux disques quand il sera temps de changer de vélo.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mes deux vélos sont des Pinarello (à patins).

J'ai eu l'occasion de tester aussi un Dogma F8 à disque à deux reprises (une fois en DA, une fois en Ultegra), mais avec des roues à boyaux. Pas de problème, c'est du super matos. Sauf que dans cette configuration, le vélo pèse 6-800 g de plus que la version patins, et que le vélo coûte 11-12000 €.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense que le casque vient avec un avantage énorme quant à la perception de son utilité que peuvent en avoir les gens. Le concept et l'histoire parlent d'eux-mêmes ; l'image de la tête protégée ne nécessite pas plus d'explications, le casque de moto, le casque du soldat (même si l'on sait qu'en moto il faut par exemple ne pas retirer le casque de l'accidenté, ou qu'en guerre que le casque Brodie ou le casque Adrian protégeaient moins qu'ils étaient dangereux à porter). Le sentiment de sécurité à porter le casque parait donc très justifié. Ajoute à cela des témoignages comme le tien et il apparait un accord unanime pour dire que le casque est utile à vélo pour ne pas dire indispensable. Je ne rentre pas dans les détails ce n'est pas le sujet de mon intervention, mais juste pour mémoire, des études aussi variées que les pays ou organismes qui les ont commandées semblent démontrer ou au moins montrer que l'apport du casque à vélo dans la sécurité est moins importante que d'aucuns voudraient le laisser croire et que même et à contrario son port serait accidentogène. On peut remarquer sur le plan psychologique le rapport au casque du casqué quand ce dernier pense que le premier l'a sorti de bien des complications lors de chutes ou lui a même permis de sauver sa vie, ainsi que tu le dis et dont je ne doute pas. On pourrait se poser la question de l'effectivité de ce "sauvetage" du casque, comment être sûr que sans casque le résultat eut été différent? comment savoir que le port du casque n'a pas été la cause de l'accident (cf. les études précitées). Mais le résultat est là, les témoignages remerciant le casque sont diffusés en public, les gens ont tendance à croire un peu tout et plus encore ce qui est écrit et va dans le sens de leurs idées. Comme les gens pensent de manière générale que le casque est utile, des témoignages dans ce sens les confortent dans cette idée, idée, et je n'en démords pas, imposée, administrée, initiée, inoculée par le système et ses amis les marques dans leur intérêt commun. Un petit exemple extra-national: en Espagne comme ailleurs maintenant le gilet jaune en voiture est obligatoire, un par passager à porter en cas d'accident. Les Espagnols ont appris il y a peu que pendant quelques années ces gilets espagnols étaient fabriqués par une seule entreprise, espagnole, elle appartenait à une personne qui était amie intime du président du gouvernement qui avait fait voter la loi d'obligation de ces gilets... le port du casque en France et ailleurs relève de cette idée, même si plus nuancée. Mais ce n'est que mon avis bien entendu, c'est d'ailleurs pourquoi je le partage.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...