Lancée en 1994 avec 200 grammes de moins que la concurrence, la Bora reste l’emblème de Campagnolo. C’est la roue que tous les pros veulent rouler, à commencer par Alejandro Valverde et Nairo Quintana, le favori du Giro. Trois équipes roulent Campa (et donc Bora) sur ce 100ème Tour d’Italie : Movistar donc, Lotto-Soudal et UAE Team Emirates. Plutôt que de tâcher de s’adapter aux nouvelles tendances du marché comme le développement du frein à disques, Campa est reparti d’une feuille blanche pour cette Bora One DB, première roue assemblée pour laquelle chaque composant a été spécifiquement conçu, développé et produit pour « coopérer » avec les autres composants de la roue.

La Bora One DB a une aérodynamique similaire à la version précédente, produite à la main. La jante tout carbone, avec un profil de 35 et 50 millimètres, présente une profondeur de 24,2 millimètres typée pour les sections 25 et 28 des pneus et boyaux. La bande de freinage en moins, c’est aussi moins de poids sur la balance.

Le freinage disque, plus violent, oblige les fabricants à revoir la symétrie des forces exercées sur l’ensemble vélo, à commencer par les roues. D’où l’utilisation à l’avant d’une version modifiée du rayonnage G3, qui vise à compenser une partie de la balance des forces. A l’avant huit rayons côté droit, six côté disque. A l’arrière seize rayons côté cassette, huit côté disque.

Sur la Bora One DB, Campa amène un nouveau moyeu en aluminium pour réduire le poids au minimum, couplé avec des roulemnts céramiques pour une parfaite onctuosité une fois en action.

Les Bora One DB pèsent 1297 grammes la paire pour la version à boyaux (604 grammes à l’avant et 693 à l’arrière), 1509 grammes pour la version à pneus (703 devant contre 806 grammes derrière). Elles seront disponibles en magasin début juin au prix de 1965 $ (environ 1800 €) pour la Bora One 50 tub et la Bora One 35 tub, 2195 $ (environ 2000 €) pour la Bora One 35 cl.