Nous vous parlions la semaine dernière des mérites du maillot Primavera lancé par Ekoï cette année. Vient aujourd’hui le tour du cuissard de la même gamme accompagné par ses jambières. Le concept est le même : le cuissard présente la légèreté et l’apparence d’un cuissard d’été, mais son intérieur molletonné et sa doublure polaire le rendent efficace face aux températures fraîches de la fin de l’hiver et du début du printemps, voire de la fin de l’automne.

Si Ekoï conseille d’utiliser le cuissard entre 4 et 12 degrés, il pourra également être utilisé par le cyclos du sud en période hivernale. La sortie de vêtements thermiques n’étant pas toujours utile, en particulier quand les températures sont aussi clémentes qu’elles ne l’ont été l’hiver dernier. Quelques sous-vêtements techniques et cette tenue Primavera pourrait faire l’affaire. Mais attention. La matière utilisée n’est ni déperlante ni imperméable ce qui la rend inefficace face à de fortes précipitations. En revanche, comme le maillot, le cuissard isole parfaitement du vent. Son lycra polaire permet de maintenir la chaleur corporelle à un niveau optimal lors de sorties de mi-saison.

La matière utilisée par Ekoï, le lycra Lombardia, assure une coupe près du corps donnant l’impression d’enfiler comme une seconde peau. Les élastiques au niveau des cuisses ne sont ni trop serrées ni trop lâches. Ils s’adaptent à toutes les morphologies. Les cuisses les plus fines comme les plus musclées seront ainsi maintenues de la même manière, rendant le port de ce cuissard agréable.

Autre atout de ce cuissard Ekoï Primavera, la peau de chamois utilisée. La peau Aerosotto HT 90 est l’une des meilleures dont dispose la marque. Les inserts en gel sont abandonnés au profit d’une mousse qui apporte tout le confort nécessaire. Parfaitement taillée, elle garantit une meilleure stabilité en selle. Ses microperforations assurent également sa respirabilité. Aucune gêne ou sensation d’inconfort n’a été ressentie, même après des sorties de plus de 4 heures. Elle saura se montrer satisfaisante même pour les coureurs les plus sensibles. Il est cependant regrettable qu’Ekoï n’offre pas la possibilité de customiser le cuissard en choisissant sa peau, comme la marque peut le faire sur d’autres modèles.

Les bretelles, elles aussi molletonnées, gagneraient, en revanche à être améliorées. La superposition des couches peut entraîner des désagréments fort peu agréables. Les multiples épaisseurs peuvent en effet créer une sensation de surchauffe et donc générer des zones de transpiration. Des bretelles en maille aérée à l’instar de ce que l’on retrouve sur un cuissard d’été auraient peut-être été préférables.

Les jambières sont fabriquées elles aussi avec ce tissu Lombardia. Elles possèdent un élastique et une bande de maintien en silicone au niveau des cuisses. La découpe au laser au niveau des chevilles évite les points de compression sans que les jambières ne glissent pour autant. Les larges bandes élastiques siliconées aux extrémités du cuissard aident à ce bon maintien. Elles sont également faciles à enfiler et à enlever pour s’adapter au plus vite aux conditions dans lesquelles la sortie se déroule.

Le cuissard est proposé à 89 euros et comptez 29 euros pour les jambières. Les prix sont plus que corrects et sont en dessous de ceux de grandes marques à technicité équivalente. De quoi garnir sa garde-robe d’une panoplie supplémentaire, qui s’ajoutera aux gammes traditionnelles d’hiver et d’été à moindre coût.

Plus d’infos sur Ekoï sur www.ekoi.fr. Pour toute question sur ce test, vous pouvez nous contacter par email à testvelo101@velo101.com.