Esthétiquement parlé, ce cuissard féminin rend très bien, et a fière allure. Ses couleurs noires et grises, avec un effet légèrement satiné, donnent une certaine classe à l’anglaise, sobres mais terriblement efficaces. Sans bretelles, ce vêtement ne remonte pas pour autant, ce qui est un sacré avantage. En effet, des bandes de silicone ont été cousues au niveau des cuisses, afin que l’on ne passe pas ses sorties d’entraînement (ni ses heures en course d’ailleurs) à tenter par dessus tout de redescendre son cuissard « dans les normes ».

Ces bandes en silicone permettent bien évidemment un bronzage qui n’évolue pas non plus, selon la sortie. Si porter des marques de bronzage digne d’un coureur cycliste est déjà particulier dans la vie quotidienne, autant que celles-ci soient uniformes !

Une bande sur le haut du maillot, au niveau du ventre, permet également le bon maintien de l’abdomen, et ne remonte pas non plus. Cette bande, qui fait le tour de la taille, est légèrement plus haute au niveau du dos. Ce qui fait que s’il arrive que le maillot remonte, on ne découvre pas notre peau, mais cette fameuse bande grise. Avec ces deux bandes, on croirait presque qu’on roule avec des bretelles…

La peau de chamois est peut-être moins large que certaines marques, mais est renforcée aux endroits où il faut : au niveau du fessier, et des appuis spécifiquement féminins. La collection est bien taillée ; si vous faites un 34/36 en pantalon de ville, un XS vous conviendra très bien. Le cuissard est vendu en ligne, au prix de 130 euros. Un mois et demi après le test, en le lavant à 30 degrés, les couleurs restent aussi belles, et surtout le cuissard n’est pas du tout déformé.

Efficace, esthétique, confortable… Café du cycliste tient à son label « Made in France », et l’honore très bien avec ce cuissard typiquement conçu par des femmes et pour des femmes.