Chris Froome. Au bord des larmes quand le God Save the Queen a résonné sur les Champs-Elysées, Chris Froome (Team Sky) est pour la deuxième fois monté sur le podium final pour récupérer le dernier maillot jaune du Tour de France. Il a profité du traditionnel discours du vainqueur pour répondre aux critiques qui n’ont pas manqué durant les trois semaines de course après avoir salué les hommes qui l’ont entouré sur cette Grande Boucle victorieuse. « J’aimerais rendre hommage à mes coéquipiers sans qui je ne serai pas là, a affirmé le Britannique pour commencer son discours. C’est votre maillot jaune comme c’est le mien. Le maillot jaune est quelque chose de spécial, de très spécial. Je connais son histoire, les mauvais côtés comme les bons. Je le respecterai toujours. Jamais je ne le bafouerai. Je serai toujours fier de l’avoir mérité. »

André Greipel. Si le maillot vert a atterri sur les épaules de Peter Sagan pour la quatrième année consécutive, personne ne pourra contester à André Greipel (Lotto-Soudal) le titre de sprinteur le plus rapide de ce Tour 2015. Vainqueur en Zélande, à Amiens et à Valence, le sprinteur allemand a ajouté une quatrième victoire à son tableau de chasse, la plus prestigieuse pour tout finisseur. « Gagner sur les Champs-Elysées est un rêve qui devient réalité, se réjouit le coureur de Lotto-Soudal. Les circonstances n’étaient pas si bonnes avec la pluie. Avec ma chute le week-end précédent j’avais un peu peur. J’avais encore des douleurs au genou. Les derniers jours pour moi ont été difficiles mais il fallait que je donne tout. Il y avait cinq opportunités de sprint sur le Tour. Le fait d’en gagner quatre est juste incroyable. »

Romain Bardet. Un Top 10, une place honorifique de premier Français au général, une victoire d’étape. Le Tour de France de Romain Bardet (Ag2r La Mondiale) ne s’est pas exactement déroulé comme prévu mais il reste une vraie réussite pour l’Auvergnat. Le tempérament du coureur d’Ag2r La Mondiale a séduit le jury désignant le prix de la combativité qui l’a élu super combatif. « Mon choix s’est porté sur Romain Bardet au regard de la manière dont il s’est relevé d’un début de Tour de France pour le moins compliqué, révèle le président du Jury Thierry Gouvenou. Il est arrivé avec beaucoup d’ambitions qui ont été douchées par une première partie de course particulièrement difficile. Il a su faire preuve de courage et d’envie pour rester dans ce Tour et remonter la pente. Il s’est glissé à de nombreuses reprises dans les échappées et ça a fini par payer. »

Peter Sagan. Pour la deuxième année de suite, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) ramène le maillot vert à Paris sans remporter la moindre étape. Le Slovaque remporte également pour la quatrième fois le classement par points, faisant de lui l’égal de Sean Kelly. A 25 ans, il n’est déjà plus qu’à deux longueurs d’Erik Zabel, recordman en la matière avec six succès finaux. « Cette année, le combat a été intense dès les premières étapes, explique Peter Sagan. Mon rôle dans l’équipe était différent des années précédentes. Je suis ravi de ne pas être tombé et de ramener ce maillot vert. C’est une joie très spéciale. Le Tour a été très différent pour moi. Mais courir avec Alberto Contador a été une énorme expérience pour moi. C’est un grand champion. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à courir avec mes coéquipiers. »

Sondage. Visiblement le fait de placer une arrivée au sommet à la veille de l’arrivée finale est une idée qui vous séduit ! Vous êtes 57 % à estimer qu’ASO devrait répéter la formule tous les ans. Un quart d’entre-vous n’est pas contre l’idée, mais celle-ci doit être appliquée de façon plus occasionnelle. Le Tour de France n’a utilisé la formule qu’à trois reprises : au Ventoux en 2009, au Semnoz en 2013, et donc en 2015 à l’Alpe d’Huez, clou du spectacle de la Grande Boucle. Que retiendrez-vous de cette 102ème édition ? C’est notre sondage qui repasse à sa formule hebdomadaire.