Un souffle d’histoire sur les routes du Tour

Le col des Glières, six kilomètres à 11,2 % de moyenne fera peut-être peur aux coureurs du Tour. Son sommet n’est situé qu’à « 1440 mètres d’altitude » mais la pente ne passe jamais sous les 10 %. Dans le final, les deux derniers kilomètres sont non goudronnés, le peloton sera plongé dans le quotidien des coureurs des années 50. Un sacré retour dans le temps. C’est la première fois que ce col sera escaladé par les coureurs du tour. Le col des Glières présente deux aspects : le sportif évidement, on espère du spectacle et aussi historique, le plateau des Glières était un haut lieu de la résistance pendant la Grande Guerre.

Le contre-la-montre par équipes est de retour !

Le contre-la-montre par équipes est de retour pour cette 105ème édition. Cette spécialité mise de côté depuis trois éditions revient au goût du jour. La dernière fois que les coureurs du Tour de France se sont élancés pour cet effort chronométré, c’était entre Vannes et Plumelec en 2015.  Cette année, le peloton va parcourir 35 kilomètres au départ de Cholet. Des écarts devraient déjà se créer.
Si le Tour ne se gagne pas sur un contre-la-montre par équipes, on peut le perdre. A la suite de cette étape, une première hiérarchie sera établie entre les favoris. A ce moment-là, les stratégies à adopter devraient évoluer. Certains devront reprendre du temps et ça pourrait annoncer une course plus débridée dès les premières étapes de montagnes.

8 coureurs par équipe au départ du Tour

Au départ de Noirmoutiers, les équipes présentent sur le Tour de France devront aligner que huit coureurs contre neuf par le passé. Cette (r)évolution a été décidée par l’Union Cycliste Internationale (UCI) le 22 juin 2017. L’objectif visé par l’UCI est d’augmenter la sécurité des coureurs. Le peloton passera à 176 coureurs au maximum. Cette réforme aura donc son importance lors de la sélection des coureurs . Un coureur de moins, c’est un équiper en moins pour rouler derrière les échappés ou pour dépanner un leader. En théorie, la course devrait être moins cadenassée, plus ouverte. Aurons-nous le droit à un plus de spectacle pour cette 105ème édition du Tour de France ? Réponse à partir du 7 juillet.

Le grand départ décalé d’une semaine

Cette année le tour de France partira le 7 juillet. C’est une semaine plus tard que ce qui était prévu par l’organisation. L’UCI a décidé ce changement de date en raison de la Coupe du Monde 2018 de football en Russie qui se déroule du 14 juin au 15 juillet 2018. La principale raison évoquée : réduire au maximum les perturbations induites par la Coupe du Monde 2018.

De nouvelles bonifications pour dynamiser la course

Pour donner du dynamisme aux étapes de plaine, Amaury Sport Organisation a décidé de mettre des bonifications (hors sprints intermédiaires) à des endroits stratégiques de la course. Ces bonifications concernent uniquement les neuf premières étapes de Normoutier à Roubaix. Trois, deux et une seconde(s) seront attribuées aux trois premiers coureurs qui passent en tête. Christian Prudhomme a déclaré lors de la présentation du Tour de France : « Ça encouragera les audacieux, pour tenter leur chance ou de continuer leur effort». Enfin, cela ne concerne pas le classement par points.

La course au maillot à pois à une nouvelle règle

Les points comptant pour le classement du meilleur grimpeur seront doublés dans le dernier col des trois dernières étapes de montagne. Cela concerne : le col du Portillon lors de la 16ème étape entre Carcassonne et Bagnières-de-Luchon, le col de Portet pour de la 17ème étape entre Bagnières-de-Luchon et Saint-Lary-Soulan et enfin le col de l’Aubisque lors de la 19ème étape entre Lourdes et Laruns.