Maurizio Fondriest n’a participé que quatre fois au Tour de France. Mais le champion du monde 1988 a toujours été impressionné par la plus grande course du monde.

Maurizio, à quand remonte votre premier souvenir du Tour de France ?
Durant ma jeunesse, la diffusion du Tour de France n’était pas vraiment la même qu’aujourd’hui en Italie. Donc je n’ai pas tellement de souvenir d’enfance. Mon premier souvenir, c’est la victoire de Greg LeMond en 1986, lorsque Bernard Hinault l’a laissé gagner. J’ai également été marqué par le Tour 1989 et la bataille entre Laurent Fignon et Greg LeMond.

Quel souvenir gardez-vous de votre premier Tour de France ?
J’ai participé à mon premier Tour en 1991. J’étais très nerveux et très excité. C’était difficile les deux premières étapes. Mais au final je me suis bien débrouillé. J’ai fini 15ème du classement général et 4ème d’une étape dans les Pyrénées.

Que faites-vous désormais ?
Je représente la marque Alpecin, le deuxième sponsor de l’équipe Katusha.

Quel rôle préférez-vous occuper sur le Tour ?
Ce sont des rôles très différents. J’ai adoré venir en tant que coureur mais aujourd’hui j’aime venir en tant que suiveur, c’est quand même beaucoup plus facile !

Quel est votre souvenir le plus marquant sur la Grande Boucle ?
C’est la mort de Fabio Casartelli, c’était très dur. J’ai aussi été marqué par le malaise de Stephen Roche à La Plagne en 1987.

Quelles sont les chances italiennes sur le Tour de France 2017 ?
Fabio Aru représente nos meilleures chances. Je pense qu’il peut terminer sur le podium, ou peut-être même mieux. Et Sonny Colbrelli a la possibilité de décrocher une victoire d’étape.

Quelle est votre opinion sur la Grande Boucle d’aujourd’hui ?
C’est un énorme événement. Je suis revenu sur le Tour l’an passé après vingt ans d’absence et j’ai été impressionné, ça a beaucoup changé.