Pour tous les coureurs non-présents sur le Tour de France, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent durant tout le mois de juillet. Certes, le Tour d’Autriche a proposé au début du mois une alternative à la Grande Boucle, mais il faut attendre que la plus belle épreuve au monde se termine pour voir la saison reprendre son cours normal. Le Tour de Wallonie marque donc le retour aux affaires de beaucoup après un mois où l’Hexagone a été le centre de toutes les attentions du cyclisme professionnel. L’épreuve du sud de la Belgique marque le retour des hommes de classiques sur le devant de la scène après avoir laissé le soin aux coureurs de Grands Tours de nous maintenir en haleine pendant tout le mois de juillet.

Le Tour ? Philippe Gilbert (BMC Racing Team) aurait bien voulu en être. Mais une blessure survenue au Tour de Suisse l’en a empêché, à moins que ce soit un choix de son équipe qui voulait se concentrer autour de Tejay Van Garderen. Toujours est-il que le Belge a dû passer le mois de juillet à la maison. Loin du repos forcé, l’ancien champion du monde s’est remis au travail après un Giro marqué par deux victoires d’étapes. Et pour aborder ses objectifs de fin de saison, le Wallon a choisi une reprise à domicile et victorieuse. Il l’a fait avec brio au GP Pino Cerami mercredi. Il attend de le confirmer au Tour de Wallonie à partir de samedi.

Le parcours vallonné n’est pas pour déplaire à Philippe Gilbert qui trouvera un terrain à sa mesure. Surtout lundi et mercredi avec deux arrivées en côte. La première est familière du coureur de BMC puisque la ligne sera tracée en haut de la Citadelle de Namur (1,9 km à 5,4 %), traditionnel juge de paix du GP de Wallonie. La seconde au mur de Thuin (600 mètres à 7,9 %) avait permis à son coéquipier Greg Van Avermaet de remporter le général l’an dernier. Le reste des étapes est vallonné mais ne devrait pas échapper aux sprinteurs comme Tom Boonen (Etixx-Quick Step), Kris Boeckmans et Jurgen Roelandts (Lotto-Soudal), Danny Van Poppel (Trek Factory Racing), Romain Feillu et Yauheni Hutarovich (Bretagne-Séché Environnement) ou Danilo Napolitano (Wanty-Groupe Gobert) et Edward Theuns (Topsport Vlaanderen-Baloise).

Mais ce sont des coureurs du profil d’Arthur Vichot (FDJ), Jelle Vanendert (Lotto-Soudal), Ilnur Zakarin (Team Katusha), Fabio Felline (Trek Factory Racing) ou Enrico Gasparotto (Wanty-Groupe Gobert) qui devraient tirer leur épingle du jeu au final.

Le parcours :

• 1ère étape (samedi 26 juillet) : Wanze-Hannut (190,7 km)
• 2ème étape (dimanche 27juillet) : Beaufays-Bassenge (171,4 km)
• 3ème étape (lundi 28 juillet) : Bastogne-Namur (207 km)
• 4ème étape (mardi 29 juillet) : Waterloo-Quaregnon (164,6 km)
• 5ème étape (mercredi 30 juillet) : Chimay-Thuin (167,3 km)

Les 10 derniers vainqueurs :

2014 : Gianni Meersman (BEL, Omega Pharma-Quick Step)
2013 : Greg Van Avermaet (BEL, BMC Racing Team)
2012 : Giacomo Nizzolo (ITA, RadioShack-Leopard)
2011 : Greg Van Avermaet (BEL, BMC Racing Team)
2010 : Russell Downing (GBR, Team Sky)
2009 : Julien El Fares (FRA, Cofidis)
2008 : Sergueï Ivanov (RUS, Astana)
2007 : Borut Bozic (SLO, Team LPR)
2006 : Fabrizio Guidi (ITA, Phonak)
2005 : Luca Celli (ITA, Barloworld)
2004 : Gerben Löwik (PBS, Chocolade Jacques)