Sur le papier, cette 7ème étape du Giro entre Castrovillari et Alberobello fait partie des occasions immanquablement cochées par les sprinteurs et leurs équipiers. Mais attention, la difficulté de cette étape n’est pas de nature topographique, même si la journée s’annonce longue avec 224 kilomètres à parcourir là où il y en avait déjà 217 à couvrir hier. Les 140 premiers kilomètres ne devraient poser aucun problème sur des routes plates et larges. Les choses se compliqueront en revanche après le seul grimpeur du jour, le Bosco delle Pianelle à 70 kilomètres de l’arrivée.

Le peloton du Giro commencera alors à traverser des zones urbaines et tous les pièges qui vont avec : ronds-points, îlots directionnels, ralentisseurs, etc. Ce sera surtout vrai dans les 5 derniers kilomètres qui s’annoncent complexes à négocier. Plusieurs courbes et rétrécissements de voies sont à signaler dans ce final technique. Le dernier danger se dressera devant les coureurs à un peu de 600 mètres de l’arrivée avec un virage à angle droit qui débouche sur la dernière ligne droite. Attention néanmoins à la dernière courbe à moins de 200 mètres de la ligne.