Elana, comment êtes-vous passée de la course à pied au VTT ?
La course à pied, c’est ma passion et ça restera ma discipline de prédilection. Je continuerai à en faire tant que je le pourrai ! Maintenant, je me suis engagée sur la Cape Epic en 2012 afin de lever des fonds pour une association caritative. C’est pour cette raison en particulier que je me suis mise au VTT. Dans ma vie, je n’avais jamais eu besoin de faire du vélo car je pouvais courir. Mais en septembre 2011, j’ai décidé de relever le défi de faire la Cape Epic, ce que j’ai donc fait pour la première fois il y a cinq ans. Ça a été mon premier événement cycliste, je l’ai fait pour le défi et pour la bonne cause. Je ne me considère pourtant pas comme une cycliste, mais l’expérience de la Cape Epic fut incroyable et finir cette course une vraie réussite ! Ça n’a pas été facile car je n’avais pas les compétences techniques, ce qui représentait un défi supplémentaire. Mais ma bonne endurance m’a permis d’aller jusqu’au bout !

Qu’est-ce qui, dans vos expériences de coureuse de fond, vous a permis de conquérir cette course qualifiée d’indomptable ?
Ma bonne endurance, mon mental de fer et le fait que je ne laisse jamais tomber m’ont permis d’aller au bout de l’aventure ! Pourtant, il m’a été difficile d’acquérir des compétences techniques en si peu de temps, de septembre 2011 à mars 2012. Mais j’ai vraiment apprécié cet événement et faire du vélo pendant huit jours dans des endroits incroyablement magnifiques a été une expérience agréable et inoubliable. Habituellement, je dis aux jeunes que pour y arriver il faut prendre les escaliers et pas l’ascenseur. Avoir une bonne forme générale est un atout pour n’importe quel défi que la vie nous lance ! La réussite dépend de la préparation et de notre volonté de persévérer lorsque les choses deviennent difficiles. Se connaître soi-même et comprendre comment son corps répond aux entraînements et à différents régimes alimentaires permet aussi de viser la performance optimale.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui préparent la course et à ceux qui pensent qu’ils ne seront jamais capables de participer à un événement comme l’Absa Cape Epic ?
Rien n’est impossible ou plutôt tout est possible et vaut la peine d’être vécu ! C’était formidable d’acquérir une nouvelle compétence à la quarantaine et surtout de réussir un tel défi. La Cape Epic a été une expérience incroyable et vraiment un événement de première classe. J’ai adoré l’aventure ainsi que la possibilité de rouler dans des endroits grandioses et des zones dont on n’a pas accès en général. Par contre, je n’ai pas aimé les chutes ! Mon meilleur souvenir, c’est d’avoir réussi ce défi et d’avoir franchi la ligne d’arrivée.

Propos recueillis par Leïla Kopff