Patrick Campays, tu étais le pilote à étapes Vélo 101 sur ce Roc Trophy, pourquoi t’y es-tu inscrit?

Je me suis inscrit sur ce type d’épreuve pour me lancer un nouveau « défi »

Quel est ton profil de cycliste et surtout de vététiste?

Je fais du VTT depuis les années 80 ; chaque année on peut découvrir des nouveautés sur le matériel et des épreuves de plus en plus relevées. C’est top ! Je parcours près de 3000kms en VTT par an, d’avril à novembre. J’organise également une épreuve rando qui s’appelle « l’Azéréxiene » (65) avec un parcours de 40km technique L’an prochain j’ai pour projet d’organiser un 24H de VTT sur Argeles Gazost (65). J’ai l’occasion de participer chaque année à la reconnaissance d’une étape du tour pyrénéenne avec Vélo 101 pour clôturer la saison de vélo. Je pratique également le VTT pour préparer la saison de ski-alpinisme qui débute dès le mois de décembre.

Les Maures, en quoi est-ce différent de ce que tu connais dans tes belles Pyrénées?

Les descentes sur un terrain XC sec et rocailleux. sont plus techniques que chez nous Il faut avoir fait un des parcours pour s’en rendre rapidement compte. Pour profiter pleinement du paysage des Maures,samedi en fin d’après midi avec mon ami Jeff nous sommes montés sur les hauteurs de Puget-sur-Argens, pour admirer la baie de Fréjus au coucher de soleil.Une pure merveille !


Quel a été l’enchaînement le plus dur sur ces 4 jours?

On ne peut pas se permettre de venir au « Roc Trophy » sans préparation . Les enchaînements d’épreuves doivent être gérés au jour le jour avec le souci du lendemain. Il faut pouvoir être dans la réserve sans y être ! Les départs restent l’essentiel pour faire sa place et essayer de la conserver. Le jour du Roc d’Azur (le dimanche) m’a semblé le plus compliqué à gérer avec des relances sur les 10 premiers kilomètres puis de parvenir à maintenir un rythme régulier jusqu’à l’arrivée.

Comment as-tu géré la récupération?

Après chaque épreuve, je faisais un petit tour de VTT sur le plat pour décontracter l’organisme afin d’éliminer les toxines reste indispensable. Question alimentation, une réhydratation d’eau pétillante sans alimentation excessive. Le compex et les chaussettes de compression sont de rigueur. Pendant les épreuves, je partais avec 1,5L de boisson énergétique dans le camelback pour éviter de perdre mon bidon. Je possédais tout de même un bidon vide à remplir aux ravitaillements en cas de besoin. Des pâtes , du riz , des pâtes… sans surcharge, ont été la base de mon alimentation énergétique avec un complément alimentaire à base d’acides aminés ramifiés riche en vitamines (B1.B2.PP.B6.E) « ACM 20 », le tout accompagné d’une bonne bière entre amis pour rester dans l’esprit de fête du VTT. Je me suis donné 8h de repos par nuit avec 20′ de sieste par jour.

Comment juges-tu ta performance ?

Je ne pensais pas faire ce temps de 12h09′, ce qui me classe à la 56eme place sur les 143 finishers. Après 4 jours d’épreuves, les descentes sont plus aisées suite à notre acclimatation au terrain et aux passages répétitifs sur le même terrain, au cours des différentes épreuves. J’ai eu un coup de moins bien au Marathon avec un début de crampes vers le 70éme km ce qui m’a fait perdre un peu de temps.

Comment finis-tu sur ce grand Roc?

C’est un grand rassemblement de vététistes acharnés. L’organisation fait tout pour que les coureurs profitent pleinement du Roc. Je reviendrais c’est sûr pour un nouveau Roc Trophy.

C’était ta première en 1ère vague?

Sur route, j’ai déjà eu l’occasion d’être en première vague sur une étape du tour ASO,

ça n’a rien à voir avec le VTT. Sur cette 1ere vague tu as la chance de pouvoir être en contact avec les grands champions et championnes du moment. Les départs te mettent directement dans l’ambiance en espérant rester au contact le plus longtemps possible, mais non !

Après deux jours de recul, comment as-tu récupéré?

Physiquement, il me reste en souvenir quelques hématomes suite à deux belles chutes. Je suis allé rouler une heure lundi, ce qui m’a fait beaucoup de bien suivi d’un bon massage.

Avec quel matériel roules-tu ?

Je roule avec un 29′ semi rigide carbone avec des roues artisanales carbone « ALIAN ». Pour mes 57 ans, l’an prochain, je vais certainement m’offrir un 27,5 plus souple et plus maniable.