Actuellement quatrième du classement général de la Coupe de France dames, quel bilan tires-tu de ta saison pour le moment ?

Pour le moment je suis vraiment très satisfaite de ma saison. J’ai réussi à être présente sur les objectifs que je m’étais fixée. J’espère l’être également sur le dernier de la saison.

Dimanche dernier tu as participé à la mythique manche de la Coupe du Monde à Namur, où tu termines à la 37ème place. Comment s’est passée ta course ? parles-nous de l’ambiance au bord du circuit.

Je suis évidemment partie derrière et c’était très compliqué de doubler sur le circuit. De plus, les écarts se sont fait rapidement, ce qui n’a pas arrangé les choses. Je suis tout de même satisfaite de ma course, j’ai pris énormément de plaisir sur ce circuit vraiment très technique et physique. Je n’avais jamais vue une telle ambiance sur le bord d’un circuit, j’en ai pris pleins les yeux…

Quand tu te retrouves au départ avec les stars mondiales du cyclo-cross, comme Sanne Cant ou Sophie De Boer. Que se passe-t-il dans ta tête ?

Ça se bouscule un peu. D’habitude je les vois à la télé et là je suis à côté d’elles au départ, c’était très impressionnant.

Quel sera ton programme pour les semaines à venir ? tu enchaîneras les cyclo-cross en Belgique ou plutôt chez toi en Bretagne ?

Je serai samedi à Camors près de chez moi puis sur la finale de la Coupe de France à Flamanville le 30 décembre. Ensuite j’irai faire le cyclo-cross de Pontchateau avant les championnats de France à Quelneuc, le 14 janvier.

Quelles seront tes ambitions au départ de la finale de la Coupe de France à Flamanville ?

J’aimerais rentrer dans le top 5 et conserver ma 4ème place au général, et pourquoi pas monter sur le podium ?

Quels vélos utilises-tu cette saison ? En es-tu pleinement satisfaite ?

Je roule sur des Focus Mares à disques et en mono plateau de 40. J’en suis pleinement satisfaite, je ne pourrais plus me passer des disques en cyclo-cross, c’est très précis et puissant, très proche du VTT.

Comment trouves-tu le parcours du prochain championnat de France à Quelneuc ? il te convient ? Qu’espères-tu là-bas ?

C’est un très beau circuit que j’apprécie beaucoup. Les places dans le top 5 vont être très chères mais l’objectif sera de s’y rapprocher.

Comment gères-tu la période des fêtes qui arrive d’ici quelques jours ?

Je pense qu’il est important de profiter de ses moments en famille et entre amis, faire attention sans toutefois se priver. Pour « être bien dans la tête », j’ai besoin de ce genre de moments.

Comment ton entourage te soutient dans ta pratique du cyclo-cross ?

J’ai la chance d’avoir une famille qui est très présente sur la plupart des courses. Mon père et mon copain s’occupent de mes vélos, pour les lessives c’est souvent ma maman en rentrant. Puis ma mamie, ma marraine et mon tonton donnent de la voix sur le bord du circuit.

Une semaine type avec les entraînements et l’école, ça ressemble à quoi ?

Je suis en master 1 des métiers de l’enseignement de l’éducation et de la formation EPS et je passe le CAPEPS pour devenir prof. Je n’ai pas d’aménagement mais c’est mon deuxième M1 car je n’ai pas eu mon concours l’année dernière. Du coup j’ai déjà validé certaines matières et contrairement à l’an passé où j’étais à fond h24, cette année j’ai plus de temps. Au programme du lundi il y a souvent un footing, le mercredi c’est soit une sortie longue ou avec des exercices selon le moment de la saison et une séance intensive sur home-trainer le vendredi. Puis le samedi je fais un rappel de rythme avant la course du dimanche.

Si tu veux rajouter des choses, ou faire des remerciements, à toi de jouer.

Je tiens à remercier particulièrement Jérôme LeParc qui est toujours aux petits soins avec moi, que ce soit pour les plannings d’entraînements, les conseils, le suivi sur les courses… Mais aussi un grand merci au VCP Loudéac qui nous met à disposition une superbe logistique, des encadrants et des mécanos qui font vraiment beaucoup de boulot tous les week-ends.

Par Maëlle Grossetête