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Martin LÉGER

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Tout ce qui a été posté par Martin LÉGER

  1. Sans être un expert niveau matos, je pense aussi que le sifflement vient pas mal des patins. Et même plus précisément de l'usure des patins. J'ai des Macic Cosmic Carbone depuis l'automne dernier. Au début, c'est vrai que le bruit était assez pénible (surtout en comparaison des roues alu que j'avais auparavant), mais ça s'est bien amenuisé avec l'usure des patins. Je viens de rechanger les gommes, c'était de nouveau très bruyant sur les 2-3 premières sorties, et maintenant ça va beaucoup mieux (mais les gommes s'usent vite cela dit).
  2. Si tu pousses un peu plus loin, dans les "vraies" Dolomites, c'est effectivement le pied quand tu aimes les cols à plus de 2000 m dans un panorama grandiose. Tu peux effectivement aller à Corvara, Canazei, Cortina... Perso j'étais l'été dernier à Pieve di Livinallongo, un petit village à 5 km d'Arabba. Les incontournables sont le Sella Ronda (cols du Pordoi, Sella, Gardena et Campalongo), le Tre Cime di Lavaredo au-dessus de Cortina, le Fedaia, le Passo Giau, le Valparola, le Falzarego... J'ai aussi beaucoup aimé le Passo Duran. Pour te donner des idées, je te mets les liens Strava des sorties que j'avais réalisées https://www.strava.com/activities/2612255633 https://www.strava.com/activities/2615896841 https://www.strava.com/activities/2632484707 + 1 autre sur la route du retour, en gros à mi-chemin entre Trente (ou Trento) et Canazei : https://www.strava.com/activities/2626099030 Et si jamais tu aimes le VTT, il y a aussi de quoi faire. Tu peux par exemple faire le Sella Ronda (tour des stations de ski de Val Gardena, Alta Badia, Arabba et Canazei) en prenant les remontées. Tu as quand même du dénivelé (1120 m de D+),et c'est très sympa en termes de pilotage. Je te mets aussi les liens Strava (je l'ai fait une fois dans le sens horaire, et l'autre fois dans le sens anti-horaire) : https://www.strava.com/activities/2610509765 https://www.strava.com/activities/2619346807 Cela se fait avec un forfait qui coûtait dans les 45 € la journée l'été 2019. Et ça vaut le coup de prendre un cadenas pour poser le vélo si tu veux par exemple prendre le téléphérique qui va au sommet du Sasso Pordoi (vue splendide au sommet).
  3. Perso, comme j'habite en ville, que je télétravaille (tout le temps, pas juste pendant le confinement) et que les commerces sont malheureusement (trop) proches de chez moi, je ne peux même pas utiliser le prétexte des courses pour faire une sortie qui ressemble à quelque chose. Donc le simple fait de pouvoir rouler de nouveau, même seul, sans avoir besoin de cette p... d'attestation et sans la peur de se prendre un PV si on tombe sur un flic un peu zélé, serait déjà un énorme soulagement. Après, espérons qu'on retrouve une certaine liberté de circulation à partir du 11 mai, et pas seulement pour aller bosser.
  4. Bonjour à toutes et tous, Je viens de voir que l'application RGT Cycling (concurrente de Zwift, mais plus proche des "vrais" paysages et routes a priori au niveau des graphismes) est gratuite pendant toute la durée du confinement. Le problème, c'est que j'ai un vieux HT non connecté. Savez-vous s'il existe une possibilité de l'utiliser malgré tout, même de façon "minimaliste" ? Un peu comme Kinomap, qu'on peut utiliser grâce à la caméra frontale de sa tablette (ou son smartphone), qui agit comme un détecteur de mouvement, et va grâce à cela calculer la vitesse et la cadence (même si c'est pas très fiable et assez aléatoire, mais ça permet au moins de faire défiler la route et le paysage, ce qui est toujours mieux que rien). Je précise que je n'ai pas de capteur de cadence/puissance/vitesse , ni clé ANT+. Et je doute qu'à l'heure actuelle, je puisse en commander et les recevoir dans des délais raisonnables.
  5. Je ne sais pas si c'est juste par "pure" solidarité ou si c'est un bon prétexte pour pouvoir rouler en extérieur. Il y a sans doute un peu des deux. J'ai envie de dire : et alors ? Si tout le monde y trouve son compte, il a bien raison de proposer ses services. J'avoue que si une telle "opportunité" se présentait, je sauterais sur l'occasion. Je n'ai pas honte d'avouer que ce serait d'abord pour pouvoir rouler dehors en toute "légalité", avec en "bonus" le fait que ce soit utile et solidaire.
  6. Bon, il est certain que ce n'est pas, sur le papier, l'EDT la plus dure de ces dernières années, loin de là. Par rapport aux 3 dernières éditions, il n'y a ni les grosses difficultés concentrées sur la fin (Vars et Izoard après 120 km à bloc, c'était costaud !), ni les gros pourcentages des Glières ou de Romme, ni le côté interminable de l'ascension de Val Thorens. Perso, je suis clairement grimpeur et fais des différences (à mon humble niveau) dans les montées, alors que je perds du temps en descente et sur le plat. Bref, je ne suis pas certain de pouvoir améliorer mon meilleur classement (1200ème, cette année). Pour autant, cette étape sera quand même difficile car, vu qu'il n'y a pas d'énormes difficultés au programme, ni besoin d'en garder un peu sous la pédale pour le final, il est clair que ça va rouler à bloc du début à la fin (un peu à l'image de Briançon-Izoard jusqu'à Barcelonette en 2017). Et ça, ça joue énormément dans le ressenti de difficulté. Un point positif : rouler sans circulation vers Nice, c'est quand même exceptionnel. Jamais, tout seul ou même en petit groupe, je ne m'amuserai à faire un tel parcours, notamment à cause des routes très fréquentées dans la plaine du Var. Bref, restons positif !
  7. Bonjour à tous, Avec mon club de vélo, nous réfléchissons actuellement au lieu de notre stage pour 2019 (pendant les vacances de Pâques). La Corse est l'une des options possibles. Je souhaiterais avoir vos avis sur le meilleur compromis pour répondre aux critères suivants. 1) Nous serons entre 50 et 100 personnes, conjoints et enfants compris. De ce fait, nous cherchons un hébergement en camping plutôt 3 ou 4 étoiles (avec piscine), dans des bungalows. 2) Nous constituons généralement trois groupes sur route. Les plus entraînés effectuent des sorties quotidiennes généralement comprises entre 80 et 130 km, avec 1000 à 2000 m de dénivelé positif. Le groupe intermédiaire roule plutôt 70 à 100 km (750 à 1500 m D+) et le groupe "loisirs" entre 50 et 80 km sur des profils plats et/ou légèrement vallonnés (si possible sans dépasser 600 ou 700 m de dénivelé). 3) Nous avons aussi des vététistes (qui peuvent aussi parfois être routiers), donc c'est bien d'avoir quelques parcours sympas à proximité. 4) Tant qu'à aller en Corse, nous souhaiterions avoir un camp de base en bord de mer. 5) S'il y a quelques visites et/ou randos sympas à proximité (notamment pour les conjoints et enfants), c'est quand même mieux. Dès lors, quel site choisir pour essayer de concilier au mieux tous ces critères ? Merci par avance pour vos réponses.
  8. Je n'ai pas toutes les données sur le kilométrage et le pourcentage moyen. Mais en tout cas pour l'avoir monté cet été (sur sa partie finale) côté Courchevel, en VTT, je peux dire que c'est costaud et assez irrégulier, avec une alternance de passages à 7-8 % et de bons raidards autour des 12-13 %. Après je ne sais pas du tout ce que cela donnera côté Méribel.
  9. Quelques précisions sur les distances et dénivelés : le col des Tentes depuis Luz Saint-Sauveur, c'est 29,2 km à 4,91 % (1433 m de dénivelé), avec les 19,2 premiers kilomètres plutôt en faux plat montant, dans un paysage assez encaissé. La partie finale, depuis Gèdre, est bien plus jolie en termes de paysages, mais aussi bien plus dure : 10 km à 8,23 % ! Après je confirme que le cirque de Troumousse vaut vraiment le détour. C'est costaud aussi : 15,89 km à 6,10 % (970 m de dénivelé) depuis l'intersection de la route Luz - Gavarnie. Là aussi c'est le final qui est le plus dur. Sans faire forcément le Tourmalet, en redescendant de Troumousse, tu peux monter au barrage du lac des Gloriettes, pour une escalade courte mais intense : 2,10 km à 9,38 % ! Si tu fais ces 3 ascensions au départ de Luz Saint-Sauveur, ça fait 95 km et quasiment 2700 m de dénivelé. Et ça vaut vraiment le détour !
  10. Bonjour, Oui c'est une petite route forestière qui passe sans soucis en vélô de route. Elle n'est pas en super état, donc il faut faire un minimum attention, mais ça passe. Ce n'est jamais très raide. À un moment, sur la droite, au niveau d'une auberge, on peut monter vers les crêtes de la Molière. Ça doit faire entre 500 mètres et 1 km, avec une pente soutenue (10 % par endroits), mais la vue splendide à l'arrivée (jusqu'au mont Blanc) mérite de faire cet aller retour.
  11. Partir avec un sac à dos ne me semble pas être la meilleure idée possible : ça colle au maillot, tu te fracasses les épaules à force... Sur 40 km pourquoi pas, mais sur 280... Personnellement, je roulais avec un sac à dos d'environ 15-20 litres avant. Je suis passé à une sacoche de selle qui doit faire la même capacité. En termes de poids, c'est kif-kif, par contre niveau confort il n'y a pas photo. Vaude fait des trucs sympas, après il y a sans doute d'autres modèles chez d'autres marques. Niveau bouffe et boisson, je ne pense pas qu'il y ait 1 solution miracle. Boisson "artisanale" ou "industrielle", à chacun de voir. Mais tourner juste à l'eau claire me paraît limite pour ce genre de défi. Avoir un bidon de boisson isotonique et un bidon d'eau pure me semble un bon compromis. Il existe d'ailleurs des bidons d'1 litre (Zéfal notamment). Pour la bouffe, je pense qu'il faut aussi un mix sucré-salé pour éviter la saturation. Mais en résumé sur hydratation et nourriture, la base est à mon avis d'avoir l'habitude de ce régime dans tes sorties quotidiennes. Voilà, bon courage, et prends du plaisir dans ton périple, c'est bien là le principal ! 🆒
  12. Belle EDT avec le soleil. Paysages magnifiques, dans la Croix-Fry notamment. Avec le départ un peu nerveux (perso en SAS 2), c'était difficile de profiter du paysage autour du lac d'Annecy, car il fallait rester concentré pour ne pas risquer une chute. Je craignais surtout les Glières, mais finalement ce n'est pas là où j'ai le plus souffert (bien que c'était difficile). C'est vraiment Romme où j'en ai le + bavé. Après, c'est toujours pareil : c'est sa situation dans le parcours (après 135 bornes et 2400 m de D+) qui en a fait - à mes yeux - le col le + dur de la journée. Ravitos bien approvisionnés, bénévoles sympas, tout comme les spectateurs au bord des routes. C'est toujours plaisant d'avoir un petit encouragement, voire parfois une petite connerie pour détendre l'atmosphère. Comme d'habitude, quand on en chie dans les cols, on se dit "mais qu'est-ce que je fais là, plus jamais !" et puis le soir même après un peu de repos, on a envie de recommencer.
  13. Bien sûr, un tas de paramètres entrent en jeu. Mais d'après mon expérience, on peut encore faire d'assez grosses sorties jusqu'à j-7 ou j-8. Par exemple, en 2015, j'en avais fait une de 75 km / 2100 m D+ à J-6 (le lundi), puis juste une autre de 20 km / 600 m de D+ la veille de l'étape, et ça m'avait bien réussi (3700è, ce qui était alors mon meilleur résultat sur une EDT). Constat analogue en 2017 : une sortie de 75 km / 1900 m D+ à J-8 (avec pendant cette sortie une grimpée chronométrée de Chamrousse), puis 2 sorties plutôt soft la semaine de l'EDT (22 km / 450 m D+ à J-2 et 33 km / 700 m D+ à J-1). Là encore, ça m'avait plutôt bien réussi : 2400ème (soit encore une amélioration de mon meilleur classement sur une EDT). Je précise que j'habite à Grenoble, que je fais environ 3000 km /an (à raison de sorties de 50 km / 1200 m D+ en moyenne sur l'année), que j'ai un profil de grimpeur et que je fais beaucoup de sport à côté (ski alpin et de fond, tennis, VTT, en gros au moins 4 à 5 séances de sport par semaine, vélo compris). Voilà, cette expérience n'est peut-être pas transposable à qq'un avec un meilleur niveau que le mien (ou moins bon), mais j'espère qu'elle t'aura apporté quelques éléments de réponse.
  14. Bonjour, Je pense qu'un bon parcours est l'atout numéro 1 d'une bonne cyclo. Après, un "bon" parcours est forcément subjectif. Pour moi, c'est un parcours qui va savoir mixer les grands cols renommés et ceux moins connus, mais tout aussi intéressants, de par leur difficulté, le panorama qu'ils offrent... En gros, j'aime bien qu'une cyclo me surprenne un peu, m'amène sur des parcours que je n'aurais pas forcément imaginé tout seul. J'aime bien aussi que le parcours change un minimum d'une année sur l'autre. C'est pour cela que je suis un adepte de l'Etape du Tour. La qualité des ravitaillements est également importante. Si je m'inscris sur une cyclo dont je pourrais faire le parcours tout seul, c'est parce qu'il y a une "valeur ajoutée", et ce ravitaillement en fait partie. Des classements spécifiques peuvent aussi être un atout. Parce que ça peut permettre à certains qui n'ont pas forcément les moyens de viser le classement scratch d'avoir quand même un objectif de "haut niveau". Je pense là à un classement "montagne", sur les ascensions de cols par exemple (sympa quand on est comme moi plutôt bon grimpeur mais assez piètre rouleur). Mais on peut aussi imaginer ça sur des séries de sprint, une portion pavée,etc... Concernant les inscriptions, c'est évidemment mieux pour les organisateurs de connaître à l'avance le nombre d'inscrits, pour des questions de logistique. Mais vouloir les clôturer trop longtemps à l'avance, c'est risquer de se priver de pas mal de participants potentiels. Comme beaucoup, je me décide souvent au dernier moment, en fonction de la météo. Or je sais qu'avec une inscription obligatoire à l'avance, j'ai plutôt tendance à ne pas m'inscrire qu'à prendre le risque de devoir éventuellement aller rouler sous la flotte. Dès lors, garder les inscriptions possibles jusqu'à la dernière minute, mais majorées par rapport à ceux qui s'inscrivent plus tôt, me paraît être la solution idéale. Cela ne me dérange pas de devoir payer un peu plus cher, si ça me permet d'être sûr de m'inscrire dans de bonnes conditions météo.
  15. Si tu es capable de monter l'Alpe d'Huez en 1h alors que, si je comprends bien, tu ne roules jamais en montagne, je pense que tu n'as pas de soucis à te faire. C'est le temps que je mets actuellement, sachant que j'ai 37 ans (1,80 m pour 75 kg), que j'habite à Grenoble et que je fais environ 3000 km par an et que je ne fais que des cols. Cette année, sur l'EDT Briançon-Izoard, j'ai terminé 2400ème. Bref tout ça pour dire que si ton ambition est simplement de finir l'Etape dans les délais, je ne me fais aucun souci pour toi. Après si tu as l'occasion d'aller passer une semaine dans une région montagneuse en mai ou juin pour aller faire quelques cols (et surtout des sorties de 80 à 120 km et au moins 2000 m de D+ avec un enchaînement de 2 ou 3 cols), ce serait encore mieux. Je te conseille aussi d'avoir les braquets adaptés. Vu ton poids, un 34x28 pourrait suffire. Mais si tu as 34x30 voire 34x32 c'est encore mieux. Même si ça ne te sert que sur une portion de 300 ou 400 m (par exemple dans les Glières) tu seras content de l'avoir, parce que ça peut te permettre d'éviter de trop forcer (et de te cramer pour la suite). Un 34x25 risque à mon sens d'être vraiment trop gros dans les forts pourcentages.
  16. Froome peut aussi se dire que le parcours du Tour ne lui est pas favorable (car pas de "vrai" contre-la-montre individuel pour pur rouleur). Du coup il joue le Giro à fond, avec des chances de le gagner. Si derrière il gagne quand même le Tour, ce sera un réel exploit car personne n'a plus réalisé ce doublé depuis Pantani en 1998 (il me semble). Et s'il ne gagne pas le Tour, il pourra se servir de la fatigue du Giro comme excuse. Vu sous cet angle, il n'aurait pas grand-chose à perdre. Après, qu'on l'aime ou pas (perso je ne suis pas fan de sa façon de courir, mais ça a l'air d'être un mec gentil et sympa en dehors), il restera l'un des meilleurs coureurs (de Grands Tours) de l'histoire, quels que soient ses résultats en 2018.
  17. Sinon une autre solution peut être de partir vite pour éviter d'être trop en queue de peloton au moment d'aborder les Glières. Si tu es bon grimpeur, et en supposant que tu partes avec un dossard entre 10 et 11 000, il y a moyen de doubler facile 2 à 3000 coureurs rien que dans la Croix Fry, qui est un col difficile. Bon après c'est un peu risqué comme stratégie, car il faudra en garder un minimum sous la pédale pour les autres cols...
  18. Bon c'est vrai, j'aurais dû me relire et écrire "Ce n'est juste pas possible". Un point pour toi😳 Sinon, pour répondre à certains messages un peu "agressifs", je ne suis pas là pour donner des leçons. J'ai juste exprimé une opinion. A savoir que je trouve dommage que l'article soit tellement mal écrit (à mon goût) que son contenu est passé à la trappe. Alors même que ce contenu était sans doute intéressant. Et oui, je parle aussi de vélo dans d'autres posts sur le forum, par exemple ceux sur l'Etape du Tour. 😇
  19. Et encore, des articles consacrés aux recos des étapes du Tour 2018 publiés ces derniers jours sur Vélo 101, c'est de (très) loin le mieux écrit. Ou plutôt le moins mal écrit... Après, si tu es capable de monter les Glières sur la plaque sans mettre pied à terre, tu seras capable de faire dans les 500 premiers de l'EDT 😛
  20. Salut à tous, C'est moi, où les articles de Vélo 101 sont de plus en plus mal écrits ? J'ai voulu lire celui sur la reconnaissance de l'étape Lourdes-Laruns, mais je n'ai pas réussi à aller au bout... Les phrases de 5 lignes, sans ponctuation (ou alors utilisée à mauvais escient), c'est juste pas possible. Quel style lourdingue ! Dommage, le fond est peut-être intéressant, mais la forme est tellement indigeste qu'on n'arrive pas à se concentrer sur le fond, justement. Rassurez-moi, les gars qui écrivent ça ne sont pas journalistes professionnels ? Si c'est le cas, il faut vite qu'ils changent de métier...
  21. Bonjour, Concernant le nombre de kilomètres pour la préparation, tout dépend évidemment des objectifs qu'on se fixe sur l'EDT, mais aussi bien sûr de la région où tu habites. Personnellement, j'habite à Grenoble et j'ai participé à toutes les EDT depuis 2013 (sauf celle de 2014 dans les Pyrénées). Je suis à chaque fois arrivé au départ avec "seulement" 1500 km dans les jambes depuis janvier, et j'ai fini entre 6500ème en 2013 (sur Annecy Semnoz, où j'avais juste l'objectif de terminer, car je partais dans l'inconnu) et 2400ème sur Briançon-Izoard cette année. Après ça fait peu de kilomètres, mais pas mal de dénivelé (je n'ai plus le cumul en tête, mais en gros mes sorties en moyenne c'était 40 à 50 bornes - seul - et 800 à 1000 m de dénivelé), du fait que je ne roule jamais sur le plat (hormis entre deux cols) car je déteste ça. Si tu as comme moi la chance d'habiter dans une région montagneuse, un kilométrage de 1000 km (avec du dénivelé) peut suffire si tu ambitionnes simplement de terminer l'étape. Dans une région plate ou un peu vallonnée, il vaut mieux demander à d'autres que moi. Mais quoi qu'il en soit, il faut à mon avis au minimum faire 3 à 5 grosses sorties de montagne (80 à 120 bornes et 2000 à 3000 m de dénivelé) avant l'étape, entre mi-avril et fin juin. Et si possible en choisissant des cols avec des profils similaires à ceux de l'EDT. Autrement dit, pour ceux et celles qui habitent Grenoble, il vaut mieux s'entraîner sur le col Luitel (depuis Séchilienne) ou la montée de Chalais depuis Voreppe (avec pas mal de kilomètres à + ou - 10 % de moyenne) que sur des montées plus roulantes comme celle de Lans-en-Vercors depuis Sassenage (via Engins donc, qui fait en gros 20 bornes à 4 % ). Et enfin des petits braquets seront indispensables. J'ai un triple plateau (50 x 40 x30) et une cassette 12x30. Dans les Glières, je serai content de pouvoir grimper en 30x28 voire 30x30 dans tout ou partie des Glières ! Et avec un double plateau, il faut à mon sens opter pour un 50x34 et cassette 12x32.
  22. Tant qu'à aller en montagne, autant avoir un 11-32. Même si on utilise très rarement le 32, ça peut être sympa de l'avoir pour des portions très raides, même si c'est juste sur 200 ou 300 m. J'ai 37 ans, je suis grimpeur (j'habite à Grenoble) et sur mon vélo je suis équipé en triple plateau (50 x 40 x 30) avec 12x30 en cassette. Même si j'utilise essentiellement le moyen plateau en montagne (jusqu'à 9 % on va dire), je suis malgré tout content de pouvoir mettre un 30x28 (ou 27, je ne sais plus) voire un 30x30, ne serait-ce que sur 500 m. Parce que ça permet de récupérer un peu pour la suite. Cet été, en vacances à Font Romeu, mon vélo étant en rade, j'ai dû en louer un, de qualité équivalente au mien, mais équipé en compact 50x34, avec 12x30 à l'arrière. Certes, ça permet de passer partout ou presque. Sauf que je me suis attaqué au redoutable col de Pailhères (côté Mijanès), avec déjà près de 60 bornes et 1000 m de dénivelé dans les pattes, et un bon cagnard pour couronner le tout. Pour la première fois depuis 4 ou 5 ans, j'ai dû faire plusieurs pauses dans la montée, et c'était en grande partie lié à l'inadéquation des braquets. Je suis persuadé que si j'avais eu mon vélo ce jour-là (et donc si j'avais pu mettre un 30x28 voire un 30x30 dans les pourcentages les plus raides), j'aurais réussi à faire l'ascension d'une seule traite. Tout ça pour dire que si on le choix de s'équiper avec des braquets plus faciles, pourquoi s'en priver ? Par orgueil ? Pour faire comme les pros, alors qu'on est loin d'avoir leur niveau ? Pour moi, c'est un peu comme si on décidait de revenir à une direction manuelle sur une voiture quand on peut avoir la direction assistée. Bref tu mets 50x34 et 11x32 et tu ne te prends pas la tête🙄
  23. Comme quoi la peur de crever voire de "casser des roues" sur le plateau des Glières n'a pas été un frein pour les cyclos, contrairement à ce que certains prédisaient. Peut-être que j'aurais un autre discours si j'avais un vélo à 10 000 euros (et des roues à 2 ou 3000 euros), mais je trouve cette peur excessive. Je ne dis pas qu'il n'y a aucun risque, mais en n'y allant pas comme un bourrin, et en acceptant de perdre éventuellement quelques secondes pour rester derrière un coureur un peu plus lent (mais rester ainsi sur une portion plus lisse), ça devrait passer. Et puis on roule tous de temps à autre sur des routes certes asphaltées mais défoncées, où le risque de crevaison voire de casse est tout aussi important, si ce n'est plus, que sur ce plateau des Glières (que je ne connais pas). Je trouve ça plutôt sympa ce petit passage "gravel". Et puis surtout il est intéressant car ça permet de faire une belle boucle. Au-delà de ce passage "polémique", je pense que cette étape fait le plein car elle s'annonce sélective sportivement. En termes de difficulté, elle sera supérieure à celles de ces dernières années, hormis peut-être celle de Saint-Jean-de-Maurienne / La Toussuire en 2015, qui piquait bien avec environ 4300 m de dénivelé, sous le cagnard !
  24. Autre possibilité, avec le même départ que celui proposé par Thomas. Arrivée à St-Nizier, tu prends à gauche direction Venon (petit replat de 500 m puis ça repart sur un 500 ou 600 m à + ou - 10 % jusqu'à une grosse antenne, qui marque le début de la descente). Cette première montée (depuis la route qui descend d'Uriage vers Gières) est costaud : 4,5 km à 8,4 % de moyenne, et tu es souvent autour de 10 %. Arrivée à Gières, au bas de la descente, tu reprends la route principale (qui vient d'Uriage) sur 100 m. Au feu, tu prends la route à gauche, que tu suis sur environ 500 m (c'est en léger faux-plat descendant). Puis tu vas arriver sur une route qui monte, en face légèrement sur la gauche. C'est la D112, direction "Le Mûrier" (ou fort du Mûrier, je ne me souviens plus). Si tu es paumée, demande la route qui va aux 4 Seigneurs. C'est parti pour un peu plus de 8 km de montée à 7 % de moyenne (avec une descente de 300 ou 400 m de long au bout de 2,7 km, puis un replat de 600 à 700 m environ 1,5 km plus loin). Arrivée à une sorte de col (même si ce n'en est pas un, donc pas de panneau), continuer la route principale (la petite route qui part à gauche est en cul-de-sac, et il me semble qu'elle est en travaux donc barrée 500 m plus loin, et de toute façon il n'y a aucune vue). Redescendre sur environ 3,5 km jusqu'à Herbeys. Là il y a un petit replat. Ne pas prendre à droite vers Tavernolles, mais continuer tout droit sur 100 m puis prendre la route à gauche en direction d'Uriage (c'est peut-être indiqué "Le Noyarey" aussi). Tu grimpes pendant 1,6 km (120 m de D+, costaud au début, en faux plat montant sur les 300 derniers mètres). Et après tu as juste à suivre toujours cette route jusqu'à arriver sur Uriage. C'est un parcours sympa car presqu'intégralement sur des petites routes avec peu de circulation. Par contre il fait plutôt autour de 1150 m de D+. Pour rallonger un peu, arrivée à Uriage, au rond point tu prends à droite et continues sur environ 500 m, jusqu'au 2ème gros rond-point. Là tu prends à gauche (début de la montée de Chamrousse par Prémol, celle du Tour 2014) jusqu'à Belmont (soit 1,7 km depuis le rond point), et là tu prends une route à gauche, qui va encore un peu monter au début, puis continuer en balcon plutôt à plat jusqu'à St-Martin d'Uriage (4 km depuis Belmont). Tu arrives au niveau de la piscine (extérieure, sur ta gauche). Au rond-point (avec des pavés), tu prends à gauche, il te reste 2 km de descente vers Uriage. Et là tu devrais arriver entre 1300 et 1400 m de D+.
  25. Salut à tous, Je rejoins Franck sur les braquets. On voit énormément de cyclos amateurs qui tirent - dans les côtes ou les cols - des braquets à mon avis beaucoup trop gros par rapport à leur capacité. Ok les pros vont être capables de monter le Zoncolan ou l'Angliru en 36x28, et les commentateurs TV vont limite dire qu'ils emmènent des braquets de vététistes, mais c'est déjà très gros comme braquets dans de telles pentes ! Nous ne sommes pas des pros, donc il faut savoir faire preuve d'humilité... Je pense que la clé, c'est vraiment de "jouer du dérailleur", afin de garder une cadence de pédalage quasi constante. Bref d'adapter en permanence son braquet à la pente. Alors que beaucoup font à mon sens l'erreur de vouloir garder un braquet constant, quelle que soit la pente. En procédant ainsi, je pense qu'on travaille naturellement sa vélocité. Et avec l'habitude, et l'entraînement, on parvient à emmener un peu plus gros, tout en gardant une cadence "raisonnable" (65 à 75 tours / minute en montée).
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