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Hervé BAUMANN

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Tout ce qui a été posté par Hervé BAUMANN

  1. Moi j'ai trouvé franchement ça très drôle. Ca me gêne pas qu'on se moque du look et du 'sérieux' des cyclistes ! Si on prend un peu de recul et avec un peu d'autodérision, faut quand même avouer que descendu du vélo, le look collant moulant peau de chamois et chaussures à cales est vraiment pas beau comparé aux pompes et aux shorts 'cools' du vtt ! Après F... aux automobilistes, nous on aime le vélo épicétou !
  2. Franchement je trouve que juger le courage des cyclistes à l'aune de leur capacité à emmener un troupeau (c'est l'impression que ça donne quand on te lit) de 400 rigolos c'est vraiment très réducteur et pas très respectueux de la souffrance que tout cycliste éprouve sur une selle. En tant que cycliste très moyen et vraiment pas fort, j'estime avoir ma part de douleurs vélocypédiques pour mériter un minimum de respect ! Que faut-il faire ? N'importe quoi pour aller devant prendre des relais alors qu'on arrive à peine à tenir les roues ? Je fais ce que je peux et si je me fais tirer c'est que je peux pas faire plus. Si je sens que je suis à ma main et ben je participe, mais mon but c'est aussi de finir la sortie dans un état physique qui ne me dégoûte pas du vélo et me permette de rentrer chez moi content de ma sortie ! J'apprécie tes posts joachim, et je ne me permets pas de te juger ne te connaissant pas, mais à te lire je trouve que tu as parfois tendance à déprécier ceux qui ne pédalent pas autant, aussi vite, aussi souvent que toi.
  3. Ah ben moi c'est tout le contraire. Toute l'année je roule comme ça, sans faire de pause, en intensité, je prends à peine le temps de faire pipi, je compte les kms, je mords dans ma barre de céréales en gardant comme je peux une main sur le guidon, je compte les sorties, les heures de départ, d'arrivée... Du coup mon voyage vélo, c'est ma Récré Vélo !!! Pendant une petite semaine, je musarde, je fais toutes les pauses photo, miam miam, dodo, visite que je veux (bon le but est quand même d'arriver au camping le soir !!) et je redécouvre la magie du vélo comme moyen pur de transport, de tourisme et d'évasion. Et là faut pas venir me faire chier !! :-))). Ca veut pas dire qu'il n'y a que des moments plaisir parce que du coup quand on est en cyclo camping, qu'il pleut toute la nuit et que le lendemain ben il faut quand même démonter et partir, on se demande un peu ce qu'on fait là... mais le soir bien au chaud dans son duvet avec le bruit de la pluie sur la toile de tente, c'est encore un autre plaisir !
  4. Le plus embêtant dans l'histoire c'est que tout ça, ça fait baisser la moyenne ! 😄
  5. Je ne sais pas si ça peut te rassurer ou t'aider, mais j'ai commencé le vélo en septembre 2013, et en 2014 j'ai parcouru 6700kms. J'ai fini l'année très découragé en ayant l'impression de ne progresser en rien, voire même de régresser car en nov 2013,soit deux mois après m'être mis sérieusement au vélo, j'ai fait une sortie (club) à plus de 30 de moyenne sur 90kms, chose que je n'ai jamais refaite en 2014. Et même, mes moyennes baissent. Du coup j'ai décidé finalement que je ne serai jamais champion cycliste, de laisser les avions partir loiiiiiinnnn devant, de me faire mal mais juste ce qu'il faut pour pas se dégouter, et parallèlement d'augmenter la durée des mes sorties de semaine. Et on verra bien. Et puis si il s'avère que je suis un gros lourdaud du vélo encore dans quelques années, eh bien au moins j'aurais régulièrement pris l'air, activé toute la machine et le saint tremblement corporel, et parfois, rarement surement, au détour d'une bosse, pris un grand plaisir à lâcher un gars que je ne lâchais pas d'habitude (peut être couvera-t-il une mauvaise grippe mais peu importe, je serai content quand même !). Je la joue stoïcien.
  6. Reprise après 10 jours sans vélo. Voyages, fêtes, bouffe. Bof. Du coup je suis sorti seul pour rouler à mon rythme, 72 bornes à 26 de moyenne. Bof. Mais un grand plaisir à prendre ce grand bol d'air sans me faire mal. Par contre le dérailleur capricieux gâche ma sortie et j'espère pouvoir arriver à le régler correctement rapidement...
  7. J'habite en charente, département dont l'est se rapproche de la dordogne et possède quelques petits vallonements sympathiques. Je dis trente à l'heure c'est pour marquer les esprits... j'ai juste l'impression qu'ils ne ralentissent pas ! En fait je sais pas à quelle vitesse ils les montent vu que je ne suis pas avec eux ! En tout cas moi je sais que ce genre de bosses à 8% je les passe plutôt vers 15 à l'heure.
  8. Je pèse 66kgs pour 1,70m. J'ai trois kilos qui sont sur la sellette dès Janvier ! Après la naissance de ma deuxième fille en 2008, mon poids (pour autant que je le vérifiais) était aux alentours de 76kgs... Dès les fêtes passées mon objectif est d'être stable à 63kgs pour 2015.
  9. J'aime quand ça monte longtemps... malheureusement pour moi 99,9% de mon activité cycliste se pratique sur le plat ou dans des bosses courtes qui se montent en force. J'aime installer mon rythme dans la pente, trouver la bonne vélocité, relancer dans les lacets, je ne recherche pas forcément la vitesse mais le rythme, le tempo, la communion avec la pente. C'est la magie de la montagne. Avec le paysage en supplément.
  10. Oui c'est sûr que ça fait très pleureuse ce genre de posts. Mais je pense que c'est la sensation que beaucoup éprouvent quand on est à fond dans une côte et qu'on se fait doubler par tout le monde et qu'on se retrouve bon dernier... c'est assez rageant. Ça l'est d'autant plus que la semaine précédente j'avais eu de très bonnes sensations, j'avais fini la sortie plein de ressources, et sans suivre les meilleurs dans les bosses, j'étais dans le milieu du paquet et sur les côtes un peu longues j'en avais même rattrapé certains et distancé. Et là patatras, hier gros coup de mou, rien dans les jambes et dès que la route s'élevait très légèrement je voyais toutes ces roues libre arrière qui me dépassaient sans que je ne puisse rien faire ! Le pire étant qu'avec tous ceux qui reprenaient hier (soi-disant donc) après une coupure assez longue je m'étais dit in petto 'tiens ils vont voir que je suis en forme relativement par rapport aux dernières sorties faites avec eux'. Ben pas du tout ! C'est eux qui m'ont mis un vent. En fait je me rends compte que je suis plus à l'aise sur des côtes un peu longues, avec un peu de %. Quand il faut passer en force des bosses à 30 à l'heure je suis aux abonnés absents.
  11. Les coursiers sont souvent bien plus respectueux des cyclos que l'inverse. Certain cyclos se posent des sentiments de complexes et problèmes de rapport qui n'ont pas lieu d'être. Des fois on se demande qui est plus coureur que l'autre... C'est vrai tu as surement raison joachim. La frustration mal placée est source de sectarisme, je m'en rends compte. Et à force de nourrir son complexe d'infériorité, on prête à certains des intentions qu'ils n'ont pas. Toutefois, je n'ai pas rêvé en entendant certaines remarques désobligeantes à l'égard de ceux qui avaient de manière récurrente du mal à suivre. Mais effectivement c'est inhérent à la nature humaine, et c'est ce qui m'a toujours fait fuir les sports collectifs où je ne supportais pas le dénigrement à l'encontre de ceux qui étaient moins forts (physiquement, ou en gueule) et souvent la prise de pouvoir des plus "cons" dans un groupe, au détriment des personnalités plus équilibrées.
  12. Bon faut que j'arrête de me prendre la tête en fait... on fait ce qu'on peut, et si on peut peu eh ben c'est comme ça. Et tant pis pour ceux qui trouvent qu'on est un rigolo, ou une feignasse qui roule pas assez. Il faut assumer son côté feignasse, et comme disait en substance philippe, tout est une question de point de vue. Vu du coursier à 15000kms/an je suis un petit rigolo feignant ; vu de ma famille qui fait 6kms/an je suis un héros. La vérité est surement au milieu !
  13. Oui effectivement Joachim, il va peut être falloir que je revoie mes prétentions à la baisse... mais je pensais pas plafonner aussi rapidement. Je savais bien que je lutterais jamais avec les coursiers, mais je pensais que dans le groupe de mon club je ne serais pas perpétuellement le dernier dans les bosses ad vitam aeternam. Dans la manière dont les choses se passent dans mon club, il y a effectivement un premier groupe mais qui roule vraiment lentement, et le groupe 2 avec tous les autres. mais rien entre les deux, sauf lorsque les difficultés rencontrées lors du parcours se chargent de fragmenter ce peloton. Je vais essayer de sortir plus souvent en semaine (3 ou 4 fois 30kms) et je verrai si ça change qqc. Mais c'est vrai que la souffrance est le lot de tout le monde en sport, les très forts comme très faibles. De ce point de vue là au moins on sait que tout le monde est égal.
  14. Merci Philippe. Je viens moi aussi de la sacoche de guidon et du garde boue inox. Mes parents nous "trainaient" tous les dimanche avec le pique nique pour des sorties sur toute la journée. Mais effectivement ces gens là ne font pas partie de la noblesse du cyclisme. Pour moi pourtant c'est vraiment ça le vélo. Ce que je fais le dimanche matin en ne regardant que la roue devant moi, c'est du sport, de l'activité physique. Mes voyages vélo c'est du tourisme où la performance s'efface et laisse place à la contemplation, le dialogue avec les vaches dans les champs, la pause en haut d'une côte pour admirer le paysage, la sieste après le pique nique, le poncho qui flotte au vent, le temps nécessaire pris pour admirer un château, une église, un arbre, un ruisseau.
  15. (ou suis-je intrinsèquement mauvais ?) Suite à la sortie club d'hier, je suis un peu dégouté. Je m'entraine régulièrement depuis septembre 2013 (sur un rythme de de deux sorties hebdo de 30kms plus la sortie club du we), et j'ai parcouru en 2014 (à ce jour) 6700kms. Certes mon niveau reflète cette charge de travail, c'est à dire que je suis pas un cador, mais que normalement je ne devrais pas non plus être à la ramasse totale. Or ce qui me décourage, c'est qu'hier il y avait des gars qui n'avaient quasiment pas roulé depuis deux mois, à part quelques sorties VTT de ci de là, et dans les bosses j'étais systématiquement lâché... Du coup j'en arrive à me dire que certains ont des qualités physiques 'naturelles' et qu'à niveau d'entrainement égal je serai toujours lâché, à moins d'augmenter mon km annuel significativement, ce qu'il m'est impossible de faire à cause des contingences de la vie quotidienne. En tout cas je suis un peu blasé du vélo là... en tout cas de ces sorties où il faut tout le temps que j'aie mal sans éprouver de plaisir...
  16. Bonne sortie aujourd'hui : 8,5kms en 45mn. Je suis content la forme commence à revenir. Ah oui, j'oubliais, c'était sans le vélo !
  17. Eh bien moi c'est l'exact contraire. Depuis que je me suis mis au vélo 'sérieusement' (septembre 2013) je n'ai pas eu un seul rhume, alors que j'en avais minimum un ou deux aux entrées et sortie d'hiver ou lors des périodes où j'étais fatigué. Pourtant j'étais actif physiquement avec deux footings par semaine et quelques tennis. C'est peut-être du au hasard, et tel que je suis je couve un gros truc qui va me coucher dans la semaine, mais j'ai l'impression que de prendre un gros bol d'air de dimanche matin quels que soient le temps ou la température, me rend plus résistant qu'avant aux petits virus qui trainent autour de nous. Un argument de plus que je mets dans ma besace à motivation quand j'ai pas trop envie de sortir !
  18. Bonjour, sortie très frisquette hier avec le club. Gelée blanche généralisée au départ de la maison, les doigts et le visage morflent rapidement et augurent d'une sortie grelottante. Finalement la température remonte un peu au fil des kms et avec le soleil, ce froid sec et vivifiant est très agréable finalement. Par contre, au km 35 une irrépressible envie me fait lancer à la cantonade "Arrêt pipi !". Cela semble n'émouvoir personne, et je suis seul quelques secondes plus tard à chasser pour revenir. Très seul.. trop seul maintenant... ok j'ai pas tourné à droite dans Vars... Donc : retour tranquillou à la maison (j'ai du mal à me faire mal tout seul, il me faut une roue devant moi pour titiller mes jambes groggies) et 76 kms à 27 de moyenne au compteur. La prochaine fois je boirai moins de thé au ptit'dej.
  19. Moi en ce moment je la sens bien la fatigue !! Au mois d'aout je vélotaffe : 18kms le matin, 18 kms le soir. Assez bosselé et sur mon enclume à sacoches. En plus : la sortie dominicale d'une centaine de bornes le dimanche matin. On pourrait se dire 18 bornes c'est pas beaucoup, et puis tu as la journée assis devant ton ordi pour récupérer... eh bien plus les semaines passent, moins je pédale vite. J'en viens à fuir un maximum les côtes, je rétrograde de plus en plus les braquets, j'essaie de mouliner un maximum pour quand même éprouver le plaisir de tourner les jambes, mais je raaaaaaame ! Moi je croyais que plus on roulait, plus on était en forme... ben chez moi ça marche pas comme ça on dirait. Plus je roule et moins ça va vite...
  20. Hier, 120 kms entre dirac (charente) et Royan-pontaillac. Tout seul, 28,8 de moyenne. Début très agréable dans une bonne fraîcheur matinale, jusqu'à Archiac puis la départementale s'est bien élargie pour finir avec un flot continuel de voitures et un bon vent de face. Heureusement l'arrivée sur la mer et le restau en perspective motivent bien pour finir !
  21. Pour répondre à la question 1 d'Olivier, moi c'est via le vélotaf que je me suis remis au vélo. Pendant l'été, n'étant pas obligé de déposer mes filles à l'école le matin, je me suis dit que c'était jouable de parcourir les 18 kms me séparant de mon lieu de travail. 1mois et demi à raison de 36 kms quotidiens m'ont quand même assez vite remis en selle. Je ne sais pas si le fait de les avoir faits avec une enclume est positif ou pas. Bêtement et instinctivement, je dirais quand même que ça doit aider car le vélo course a quand même l'air d'une plume le dimanche quand on passé la semaine à tracter 20 kgs ... En tout cas j'ai constaté que j'avais bien mal aux jambes le vendredi soir (c'est plus fort que moi, j'arrive pas à rouler cool en vélo, y a toujours un moment où j'ai envie de forcer... même avec un trapanard équipé de sacoches). En tout cas quel bonheur le matin de parcourir les petites routes de campagne charentaise pour aller travailler...
  22. A 17 ans, lors de ma première course, on ne m'avait pas prévenu que ça partait à bloc et tout à droite ! Du coup, j'ai en catastrophe descendu d'un seul coup les manettes de dérailleur en plastoc de mon peugeot (à l'époque au cadre et sans indexation). Le bruit est affreux, rien ne passe et tout s'emmêle. Je ne sais pas comment j'ai réussi à quand même faire 500m comme ça, mais je les ai faits... avec au final un dérailleur complètement chibré. Alors certes ce n'est pas une chute mais quand le lundi matin j'ai raconté aux copains que pour ma première course j'avais parcouru 500m, j'ai eu l'air très %@!?.
  23. Moi c'est pareil, quand je vois le kilométrage, en fin de parcours, si j'ai les jambes coupées des fois ça me démoralise... du coup je vérifie juste le kilométrage en arrivant, et je laisse juste la montre sur le compteur. Je me prends beaucoup moins la tête ("quoi !?! QUE 65 bornes !! Il en reste 25 ??? Mais je vais mouuuuriiiiiiir !!!"). Par contre à mon tout petit petit petit niveau, je ne me passerais pas de cet accessoire qui me permet de tenir à jour mon journal de bord kilométrique.
  24. sortie de 74kms en club ce matin, 26,6kmh de moyenne, 3 crevaisons... mais nous sommes passés entre les gouttes ! Après les agapes de noël et du premier de l'an, super sensations pour une reprise. J'avais fini l'année démotivé et avec la nette sensation de ne pas progresser, voire même parfois de régresser... Bon, je ne roule pas plus vite pour autant mais j'ai retrouvé le plaisir simple de sortir, de passer les bosses vaille que vaille en essayant de suivre le plus longtemps possible les costauds. Pourvu que ça dure !
  25. J'ai 40 ans (39, mais arrondissons...) et j'ai repris le vélo au mois de septembre sérieusement (1300kms depuis début septembre) en "cloub" avec sortie du dimanche (environ 80kms) et 2 sorties courtes hebdo (2x25kms). Je constate un truc qui me chiffonne : lorsque j'ai le vent de face, sans même qu'il souffle en rafale, je me sens comme collé au bitume et chaque coup de pédale est un effort. Dans les secteurs où habituellement je passe à 28-29kms/h en forçant raisonnablement, je suis au taquet à 22, voire 20kms/h, en train de me demander si ne ne vais pas rajouter une ou deux dents. J'imagine bien que c'est normal puisque c'est logique, mais est-il "normal" que cela m'affecte autant. J'ai du mal à positiver dans ces conditions et je souffre presque plus mentalement que dans une côte. Dans ces moments là, je me demande comment réagissent les très bons, voire les pros. Ont-ils les mêmes difficultés psychologiques ou avec le temps et l'entrainement s'habitue-t-on à cet effort ? Bien sûr je me pose moins de questions en groupe ! Je fais juste bien attention à rester derrière !! Merci pour vos réponses !
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