J'ai eu pratiquement le même genre d'expérience sur plusieurs randos gravel (de 80 jusqu'a 350 bornes de distance). En fait, ça me rappelle ce que je vois sur les rares randos VTT auxquelles je participe. Je me fais larguer en début de sortie par des avions, que je redouble alors qu'ils sont arrêtés pour boire, manger, discuter. Ils me redoublent comme des bombes et ainsi de suite plusieurs fois. Sur les randos VTT, en général, ils font le circuit de 25 km. En gravel, je pars toujours tranquille à mon rythme, J'ai appris que dans cette activité, il faut surtout durer. Je redouble un certain nombre de ceux qui m'ont déposé, mais jamais autant... Ce que deviennent les autres, je n'en sais rien, mais je m'en doute. Ils ne font qu'une boucle quand il y en a plusieurs, ils coupent pour rentrer plus vite (avec les GPS à carto, c'est facile), ils prennent parfois le train... Au final, je suis dans les premiers, mais aussi dans les rares qui vont au bout. Je pense que pas mal de pratiquants n'imaginent pas la difficulté du gravel, alors qu'un cycliste aguerri aux efforts longs va gérer ça sans trop de problème, surtout s'il n'a pas l'âme d'un compétiteur. Savoir dormir, manger, boire, ne pas s'enflammer, c'est plus important que d'être capable de rouler vite pendant une heure. Je sais le faire, je suppose que toi aussi, mais ça n'a aucun intérêt dans ce genre d'épreuve.