Julien BERTHOD

Mon dieu, la comparaison foireuse... C'est très pertinent de comparer un événement sportif, même avec d'importants enjeux économiques, à une guerre horrible où les soldats jouent leur vie tous les jours.

Vécu sur la Bisou 2015, il y a environ 1 mois. J'étais dans un groupe pas trop mal placé, mais quand même vraiment loin de la gagne (je fais 2ème du groupe en question, et me classe 49ème... donc rien de folichon). On était 2 ou 3 à rouler avec 30 mecs sur le porte-bagage, et dans une bosse je vois des panneaux indiquant un ravitaillement au sommet. Je me retourne à 500m du haut, pour demander si on s'arrête 30 sec pour remplir les bidons. Réponse unanime : hors de question, on va pas perdre de temps. Arrivé au sommet, les mecs attrapent au vol des grandes bouteilles de Cristalline, en foutent la moitié par terre, et repartent sans s'arrêter, comme des gros sagouins. Perso, je me suis arrêté 30 sec, le temps de saluer le bénévole qui a eu la gentillesse de passer la journée en plein cagnard pour nous, et surtout de nettoyer le merdier que ne manquait pas de créer chaque groupe. Il m'a gentiment rempli les bidons que je lui tendais, au final ça ne m'a pas pris plus de 30 sec. Je suis rentré sans peine sur le groupe, normal vu que les 3/4 des mecs descendent comme des sacs. Le plus dur a quand même été d'éviter la vingtaine de bouteilles négligemment jetées en plein milieu de la route par les autres concurrents, certaines même pas vidées. Et de retour sur le plat, à nouveau personne pour prendre un relais, et un rythme de cyclotouriste. Moralité, c'est bien beau de se prendre pour des champions, mais c'est pas du tout dans l'esprit cyclosportif. Ca m'horripile de voir ce genre de comportements, alors que ça ne coûte rien de s'arrêter 30 secondes, surtout pour jouer la 50ème place d'une cyclo de province. J'ai eu le malheur de faire une réflexion en réintégrant le groupe, je me suis pris un taquet sur le casque.

Bon, et ben j'ai pris mon courage à deux mains et bravé l'interdit, tout ça pour me retrouver bloqué par la neige à 4 ou 5km du sommet du col ! Grosse coulée de neige en plein milieu de la route, impossible à franchir. Mais du coup, en redescendant j'ai bifurqué sur la petite route qui mène au refuge du Logis des Fées, ça monte bien sec pendant 5km pour arriver à 1840m d'altitude. J'ai même poussé le vice jusqu'à continuer sur un chemin en terre pendant un bon km, pour arriver jusqu'au Lac de l'Arpettaz. J'ai bien poncé mes cales sur les derniers mètres qui ne sont vraiment plus carrossables, mais ça en valait la peine, le décor est fabuleux là-haut.

Je savais pas que la gendarmerie était si intransigeante... Tant pis, je risquerai le coup demain matin :D

Non, sérieux ? Je l'ai déjà fait plusieurs fois pour le Ventoux, et je n'ai jamais eu de problèmes. Ça arrive vraiment ?

Salut Michel, Merci pour le lien, mais j'avais déjà vu qu'il était fermé aux voitures, je crois que l'ouverture est prévue le 20 mai. Ma question était plus de savoir s'il était accessible jusqu'au sommet en vélo, malgré la fermeture de la route pour les voitures. Je sais qu'à cette période c'est souvent le cas, mais rien ne dit que les derniers hectomètres ne soient pas encore enneigés ;)

Bonjour à tous, J'envisage d'aller grimper le Col de la Madeleine par Feissons-sur-Isère ce weekend, et je voulais savoir si la route était praticable jusqu'au sommet pour les vélos. Sur la webcam de Valmorel, la route n'a pas l'air enneigée, mais comme je ne l'ai jamais fait je sollicite ceux qui connaissent un peu mieux le coin ;)

Je sais très bien ce que dit le code de la route : 2 de front maxi, et file indienne quand un véhicule veut dépasser et se signale (notamment). Sauf qu'en général, l'automobiliste ne se signale pas par un bref coup de klaxon mais par un appui prolongé sur celui-ci, et ne laisse même pas le temps de se rabattre avant de dépasser en frôlant. Donc je maintiens ce que j'ai dit, et c'est pour ça que j'avais précisé "klaxon à outrance", parce qu'une voiture qui se contente d'un petit coup de klaxon pour signaler sa présence ne me dérange absolument pas, d'ailleurs quand c'est comme ça je fais systématiquement un petit signe pour remercier le conducteur et m'excuser de la gêne occasionnée.

Je suis tombé 2 fois à vélo : une fois une vieille perdue au volant dz sa bagnole qui a grillé son feu et qui m'a éperonné (à faible vitesse, heureusement) alors que j'avais le vert, et l'autre fois un connard quis sortait d'un parking avec feu orange clignotant, au téléphone, et qui ne m'a pas vu arriver sur la piste cyclable alors que j'avais encore le feu vert. Moralité : en passnt au feu vert, on est moins vigilant, et jamais à l'abri d'un type qui grille le sien. En passant au feu rouge après s'être assuré qu'il n'y avait personne, on est bien plus vigilant et réactif, et donc moins dangereux. A la limite, je veux bien faire la promesse de ne plus griller un seul feu le jour où tous ces excités du volant, ces Fangio de bas étage arrêteront de me frôler à 120 sur route de campagne, arrêteront de prendre les pistes cyclables pour une dépose-minute, arrêteront de dépasser en plein virage et de se rabattre sur moi parce qu'une voiture arrive en face, arrêteront de klaxonner à outrance dès qu'on roule à 2 de front alors que c'est autorisé par le code de la route, arrêteront d'ouvrir leurs portières sans même jeter un oeil pour vérifier qu'il n'y a personne, arrêteront de me couper la route dans les ronds points, j'en passe et des meilleures. Marre de voir les cyclos comparés à des délinquants de la route quand on voit ce que se permettent certains automobilistes.

Le Beaujo, mon chez-moi! Effectivement, dur de donner une réponse, ça dépend surtout de ton niveau. La plupart des bosses ont des pentes maxi à 8-10%, donc si tu es coursier un double avec un 39 peut suffire. Par contre, si l'objectif du weekend est plus orienté cyclosport/tourisme que compet, un compact peut être approprié. D'autant plus que certaines bosses, par exemple le Mt Saint Rigaud (point culminant du Beaujo, un peu plus de 1000m) ont des pourcentages parfois bien supérieurs à 10%

Le Grand Colombier par Virieu le Petit, avec son passage interminable entre 18 et 22% (plusieurs centaines de mètres). Tout le reste, avec le bon braquet et un peu d'entraînement, ça se monte sans trop souffrir.

L'échappée de Landis sur l'étape St Jean de Maurienne - Morzine (pas sûr des villes) en 2006. Dopé ou pas, ce qu'il a fait ce jour là je ne l'avais jamais vu, et tenir tête pendant 150km de montagne à des poursuivants probablement aussi chargés que lui, c'était quand même quelque chose.

Je viens de passer les 14000 cette année, pour 250.000m de D+, le tout en 530h et quelques. Evidemment que si je voulais perdre du poids et tomber à 65kg il faudrait que je fasse très attention, mais je pense que déjà, en arrêtant de manger du fromage à tous les repas, des gâteaux à 17h, de me resservir à chaque repas, etc. je pourrais déjà tomber en dessous de 70kg.

J'hallucine un peu quand je vous vois présenter des "menus type". Vous avez quand même vachement de volonté (ou très peu d'imagination) pour manger toujours la même chose, surtout au petit-déjeuner. Pour le poids, il y a 2 ans avant de faire du vélo je pesais 85kg pour 1m80. Cet été en roulant beaucoup (2500km en août) je suis tombé à 72, quasi 71kg, et là en roulant un peu moins avec l'automne je suis remonté à 74kg, qui est le poids auquel je suis désormais la majeure partie de l'année. Et à côté de ça, je mange tout et n'importe quoi, en quantités bien trop importantes, cela va de soi 😉

Effectivement, j'ai oublié de préciser mon âge dans mon premier post! J'ai 24 ans, et je n'ai jamais couru en club. Pour ce qui est de mes "ambitions" (le mot est fort!), pour l'instant c'est juste participer à quelques courses histoire de me jauger, mais après pourquoi pas le faire de manière un peu plus sérieuse, même s'il est clair qu'à mon âge et vu mes modestes capacités ça ne me mènera jamais bien loin. Je te remercie en tout cas pour tes conseils, et autre question : quel est le coût d'une double licence, à la louche?