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Alain COLLONGUES

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Tout ce qui a été posté par Alain COLLONGUES

  1. Bonjour, Intéressante cette étude, mais il faut tout citer : The averaged results show the 80 grams latex tube still has a lower rolling resistance than even the lightest TPU tubes. Latex still is the most efficient rolling material, but the tubes can't be made as light as the lightest TPU tubes as latex isn't all that strong. Airtightness of the latex tubes is also less than even the lightest 22 grams TPU tube Soit : Les résultats moyens montrent que le tube en latex de 80 grammes a toujours une résistance au roulement inférieure à celle des tubes TPU les plus légers. Le latex reste le matériau de roulement le plus efficace, mais les tubes ne peuvent pas être aussi légers que les tubes TPU les plus légers car le latex n'est pas si résistant. L'étanchéité à l'air des tubes en latex est également inférieure à celle du tube TPU le plus léger de 22 grammes.
  2. Bonjour, Il existe un outil VAR destiné à ces manivelles sans filetage d'extracteur ou à celles dont le filetage a été détériorée. C'est la référence VAR n° 932. L'outil prend appui sur la manivelle elle-même à peu près à la moitié de sa longueur d'une part et sur l'axe d'autre part. Ça marche à tous les coups.
  3. Bonjour, J'ai testé les chambres Schwalbe Aerothan 700x23/28 à 41 grammes. Après environ 3000 bornes avec un peu de montagne (Ardéchoise), je n'ai pas détecté de défaut. Que des avantages. Excellent confort, pas de perte de pression, pas plus fragiles que les butyl, pas besoin de les talquer... Sur le rendement ça me semble très bon, mais je ne roule plus suffisamment vite pour être sûr. Il ne faut pas hésiter à gonfler fort, disons 7 bar. Elles sont commercialisées à une vingtaine d'euros et je n'ai pas osé essayer les chambres à 28 grammes d'Ali Express vendues à moins de 5 euros. Depuis juillet j'ai crevé deux fois (un silex et un morceau de ferraille). La réparation est possible à la colle Néoprène avec beaucoup de soin. Gratter très légèrement et encoller la chambre autour du trou, encoller une toute petite rustine (format confetti), laisser sécher dix minutes, appliquer très fortement et en principe c'est bon. J'ai raté la première réparation à cause d'une rustine trop grande qui s'est décollée sur un bord. La seconde tient depuis un millier de kilomètres.
  4. En FFC la catégorie d'âge est calculée à partir de l'âge que l'on aura dans la saison. Jalabert aura 55 ans avant le 31/12/2023 donc c'est la règle FFC qu'il soit dans la catégorie d'âge 55-59ans. Je suppose que c'est pareil à la FFTri.
  5. Oui Bernard la suite va venir, mais pour les organisateurs, PBP n’est pas fini. Établir avec rigueur la liste des homologations n’est pas simple. Pourquoi ? Par sécurité, il y a deux systèmes de pointage : celui par tampon traditionnel sur le carnet et celui par enregistrement du passage de la puce électronique, contenue dans la plaque de cadre, sur un tapis enregistreur. La consigne donnée aux bénévoles, préposés au pointage d’arrivée à Rambouillet, avait été de donner la médaille et de restituer le carnet de route tout de suite, si les deux systèmes donnaient des résultats cohérents et complets. Ceci afin d’éviter de renvoyer par la Poste les 6000 carnets et les médailles ensuite. Malheureusement la consigne n’a pas été respectée et tous les carnets ont été rendus. Si bien que l’ACP ne dispose plus que de l’enregistrement du pointage par puce. Or celui-ci a connu des défaillances, avec des puces non reconnues, comme lorsque le participant la fixait mal, la perdait ou la collait sur la carlingue de son vélomobile, avec des participants qui à Rambouillet sont retournés au-devant d’amis et sont passés deux fois sur le tapis, avec d’autres qui ne sont pas passés sur le tapis… Il y a aussi des contrôles tout simplement manquants, un ou deux contrôles secrets absents, des moyennes très surprenantes entre deux contrôles, etc… Il faut alors interroger par mail chaque participant et lui demander d’envoyer un scan de son carnet. Tous ne répondent pas ou tardent beaucoup. Et puis il y a des demandes de dédommagement en temps pour aide à des cyclos accidentés et tout ce qu’on peut imaginer. Une personne s’y consacre à plein temps depuis l’arrivée et ce n’est pas fini. En principe on devrait tenir une réunion de finalisation en octobre. La « dead line », comme on dit maintenant, est que la plaquette de résultats soit prête pour la cérémonie de clôture, qui aura lieu à Paris le 10 février. Enfin concernant le pointage de l’Américain Nicolas DEHAAN à Brest il a pointé en même temps que Marko BALOH et que Severin ZOTTER à 10h48’, soit un aller en 18h46 pour DEHAAN (vague A) et en 18h31 pour les deux autres (vague B) et une moyenne de 31,4 km/h. Il les a laissés là pour rentrer seul (déjà 26 minutes d’avance à Carhaix retour).
  6. J'ai eu le plaisir de rencontrer Louis lors de la Semaine Fédérale de Pont-à-Mousson, donc trois semaines avant PBP. A sa demande je lui ai communiqué le plus possible de conseils pour réussir PBP. Pas sur le plan physique, ni mental où il est très fort, mais plus sur la gestion de l'affaire et surtout sur le matériel. Son entraînement très axé sur le home-trainer ne lui a en effet pas donné beaucoup d'informations ni sur l'éclairage, ni sur les crevaisons, ni sur l'autonomie des dérailleurs électriques, ni sur la gestion du sommeil, ni sur les aléas climatiques, etc... Il a acquis de l'expérience lors des brevets qualificatifs, mais manque encore un peu de la culture purement cycliste nécessaire à ces grands brevets. Son arrêt-collision brutal alors qu'il lui restait 25 bornes pour toucher Rambouillet et un délai bien suffisant, ont malheureusement rappelé que jusqu'à la ligne rien n'est acquis. Il a malgré tout réalisé un exploit en débutant PBP à 73 ans. Il démontre que la perte de force musculaire n'est pas inéluctable et que l'entraînement intelligent peut la conserver très longtemps. Il a toujours un gros moteur et des bielles parfaites. Ce sont les accessoires comme la vue, le sens de l'équilibre, le maintien des cervicales, qui prennent beaucoup d'importance sur PBP. Pour lui ce furent les cervicales le point faible et il lui a manqué de savoir comment y remédier. Il aurait pu se faire poser une minerve à Dreux ou finir avec une chambre à air nouée dans le dos pour lui redresser la tête et l'aider à la maintenir suffisamment droite pour voir au moins quelques mètres devant lui. J'ai un copain qui a fini ainsi son 10ième PBP. Si Louis avait connu ce système, il n'aurait pas percuté l'Américain planté au milieu de la route. Il y a sur PBP des anciens d'une endurance pas banal comme le plus ancien des homologués (79 ans) qui a chuté tout seul contre un trottoir entre Villaines et Mortagne, a fini en 89h30 et, rentré chez lui en Vendée, a dû être hospitalisé quatre jours suite à un pneumo-thorax.
  7. Vous avez raison de rappeler le fil sur PBP et Bordeaux-Paris qui datait de 2015, mais contenait de nombreux rappels historiques. Nous sommes huit ans plus tard et que pouvons-nous dire ? La roue a tourné et a fait disparaître du paysage quelques protagonistes dont je fais partie. Non par lassitude, mais par incapacité à rouler si longtemps sans pencher systématiquement du côté droit jusqu'à chuter. Il me faudrait maintenant, à 74 ans, davantage d’heures de sommeil mais, comme la vitesse a encore diminué, il n’est plus possible d’être dans les délais. Mes copains des douze PBP ont eu des fortunes différentes avec Jean-Claude Chabirand qui a bouclé son 13 ième et Dominique Lamouller qui a fini hors-délai. Ce que je remarque, c’est que beaucoup d’excellents randonneurs comme Dominique Briand ou André Ialenti ont préféré jeter l’éponge, tant la vitesse de l’aller était terrible. Aller à Brest en 18h31 soit plus de 31km/h de moyenne, arrêts compris, ce n’est pas anodin. Christophe Bocquet et Michel Mingant s’en sont mieux sortis et une fois encore ont bouclé en moins de 50 heures. Il est clair que quatre ans de plus à chaque édition finit par se sentir et qu’il devient impossible pour ceux qui sont dans la soixantaine de garder le rythme d’avant. Pour encore réussir son PBP quand on entre dans la vieillesse, disons le mot, il faut accepter de revoir totalement sa façon de rouler. Ne plus se préoccuper en permanence du chronomètre sur la route et dans les contrôles, mais gérer l’affaire en se ménageant des pauses suffisantes, en se forçant à dormir même sans avoir sommeil, en ne mangeant pas n’importe quoi, en buvant suffisamment, etc… C’est totalement différent d’essayer de faire le meilleur temps possible ; c’est juste essayer de rentrer dans les délais sans être détruit. Et pour qui a toujours roulé avec le premier objectif c’est une révolution qui est parfois plus compliqué que de faire un PBP à bloc et sans dormir. Je l’ai vécu en 2015 avec un PBP bien galère en 70h, puis en 2019 avec un PBP de rêve en 86h. Et de finir ainsi la série sur un souvenir lumineux est une petite compensation à l’absence de 2023.
  8. Bonjour Louis, Tu as été sage de stopper ton dernier défi mais ça ne veut bien sûr pas dire qu’il faut tout arrêter. En particulier il me semble que le vélo reste un excellent moyen de garder la forme physique et mentale. L’an prochain tu auras les pré-qualifs de Paris-Brest et en 2023 ce sera la 20e édition. Voilà un défi pour toi, même si commencer PBP à plus de 70 ans est un peu tardif. Dans ton cas je ne doute pas que les bielles et le moteur soient en parfait état. Il reste les accessoires dont il faut prendre grand soin, comme la vue, l’ouïe, et surtout la proprioception. Ce sixième sens qui est celui qui te permet de marcher droit sans regarder tes pieds ou de rouler droit sans regarder ta roue avant est essentiel. C’est son mauvais état dû à la fatigue et au manque de sommeil qui fait que beaucoup de « vieux » tombent ou finissent tout penchés leur PBP. C’est donc un défi pas gagné d’avance, mais moins risqué que le kayak. Sur terre tu t’arrêtes quand tu veux, tandis que sur l’eau, c'est beaucoup plus compliqué. Amitiés. Alain
  9. Bonsoir à tous, Robert avait placé la barre si haut que le nouveau doyen des cyclistes fait jeunot. Le connaissez-vous ? Il s'appelle René GAILLARD et il a 93 ans. En 2003 à 75 ans, il était déjà doyen, mais seulement de Paris-Brest-Paris. Il est ici : https://information.tv5monde.com/info/cyclisme-rene-gaillard-une-vie-de-coursier-et-encore-des-records-battre-416654
  10. Frédérik Ferchaux est plus qu’intermittent de l’aventure. Toutefois depuis quelques années, il ne publie plus rien. Je ne sais pas ce qu’il devient. Sa retraite ? C'est possible, mais il n'a que 63 ans... Il n’a plus envoyé ses cols au club des 100 cols à partir de 2003 et sa liste s’est arrêtée à 5666. Si quelqu'un a des nouvelles... Toutefois je ne crois pas qu’il ait sa place dans la rubrique « Féminines ». 😄
  11. Bonsoir à tous, Connaissez-vous Linda BORTOLETTO ? C'est ici : https://www.youtube.com/channel/UC-6g16YR_YcCbF1DYy4sdPQ et aussi ici : https://www.businessofeminin.com/linda-bortoletto-elle-a-tout-plaque-pour-devenir-aventuriere/ Une sacrée baroudeuse !
  12. Et un Paris-Brest-Paris à 54 ans en 1999 pour Guy AMOUROUX de l'ASPTT Valence. Tout juste sous la barre des 60 heures : 59h51. Pas mal !
  13. Oui c'est une belle machine et André Sablière était un artisan génial. L'alu poli est tellement soigné que beaucoup croient que le vélo est chromé. J'ai le même vélo à la maison et ce qui est le plus beau, c'est la tige de selle à serrage invisible. L'expandeur en sifflet a son serrage tout en haut de la tige, juste sous la selle. Du grand art ! Les CLB ultra-légers sont en effet des freins de salon à cause des bras de levier trop courts. Il suffit de les remplacer par les CLB plus classiques pour être tranquille. Ceci dit sur la route ce n'est pas un vélo réputé pour sa rigidité. Peut-être est-ce seulement l'alu qui a vieilli... Merci Emile pour ce bijou.
  14. Bonjour à tous, Tout ceci me semble encore une fois du marketing de haute volée. A ce propos je vous rappelle que le rodage d’une selle en cuir était souvent effectué par d’autres que le champion auquel elle était destinée. Par exemple je me souviens que Louison Bobet qui était plutôt du genre méticuleux faisait roder ses selles par ses équipiers. La forme exacte de la selle est donc loin d’avoir l’importance que le concept de « selle sur mesure » prétend lui donner. Pour avoir un peu d’expérience sur les longues distances j’ai appris que, plus que la selle, les roues, les pneus, les chambres à air, le cadre, le cuissard sont importants dans la recherche du confort. Par exemple entre des Michelin Elan des années 80 qui étaient une horreur et des bons boyaux Clément, le même vélo offrait un confort tout à fait différent et ceci quelle que soit la selle.
  15. A propos de braquets, il y a eu une interview extraordinaire de Raymond Poulidor par Léon Zitrone que je n'ai jamais oubliée. Je ne sais plus ni l'étape ni le Tour, mais c'était à peu près ceci : Léon qui se veut pointu en technique : "Bravo Raymond quelle magnifique course ! Mais dites-moi, quels braquets aviez-vous ?" Raymond, tout surpris de la question : "Oh ça, il faut le demander à Monsieur Magne." C'était ainsi, Poulidor avait tiré pendant toute l'étape des braquets dont il n'avait même pas idée.
  16. Oui tu as raison, c'est bien Chapatte à l'arrière de la moto en train de se verser un godet pour lui et pour son pilote. Ah, Robert, tu aurais dû ménager davantage ton foie ! La voix qui fait les commentaires, je ne sais pas si c'est Anquetil. Ca lui ressemble, et pourtant je n'y crois pas trop. Peut-être Jean Bobet qui est au générique, mais dont je ne connais pas la voix. Si quelqu'un a une idée ...
  17. C'est en effet un superbe film. Jacques Ertaud avait fait un "brouillon" de son film, avec Louis Malle en 1962, dans un court-métrage sous le titre « Vive le Tour ». Des images du film de 1975 viennent d’ailleurs du film de 1962. Un extrait de « Vive le Tour » est ici : Et dire que dans cinquante ans nos arrière-petits-enfants regarderont les images de 2019 avec la même nostalgie…
  18. Merci David pour ce beau récit que j'avais lu à l'époque, mais que j'ai relu avec un grand plaisir. C'est un film plein de détails et d'impressions vécues dans le décor fantastique de ce Paris-Brest du temps du déluge. J'avais aussi beaucoup aimé cette météo de batraciens, beaucoup moins pénible finalement que la canicule.
  19. L'explication la plus vraisemblable est que le kilométrage ACP n'intègre pas les parties faites en vélo à l'intérieur des sites de contrôle comme à Brest, Carhaix, Loudéac, Tinténiac etc.. Mais pas comme à Villaines ou Mortagne où ces passages par le contrôle se font à pied. Si on ajoute les petits détours pour rejoindre le véhicule d'assistance ou pour se ravitailler dans un commerce, les 1215 km de cette année ont pu devenir 1220 km. 5 ou 6 km d'écart à chaque édition, mais pas cinquante, ça me semble le plus plausible, et ça correspond bien à ce que j'ai constaté moi-même. Sinon, je ne vois pas pourquoi l'ACP minorerait systématiquement la distance. Quel intérêt ?
  20. Certes mais il faut comparer ce qui est comparable et tu ne sais pas ce que ton compteur t'aurait affiché en 2019...pourquoi pas 1250 ? 😆 Personnellement je n'ai jamais eu de gros écarts entre mon compteur et le chiffre de l'ACP et ceci quelle que soit l'édition.
  21. Non, Christian, pas une cinquantaine de plus, mais dix-sept kilomètres de plus. En 2007 : 1232 km et en 2019 : 1215 km (1219 km officiels ramenés à 1215 après la correction de parcours de dernière minute entre Dreux et Rambouillet). Ce sont les chiffres de l'ACP et je ne vois pas de raison de les contester, même si chacun en fonction de ses erreurs de parcours ou de petits dérivations a d'autres chiffres à son compteur.
  22. Bravo pour ce Paris-Brest parfaitement exécuté et si bien raconté. Et en plus c'est le premier ! Ce qui est le plus étonnant c'est le temps par rapport à l'âge. Je sais bien, depuis l'école élémentaire, qu'il ne faut pas soustraire des choux et des carottes mais 44 heures (44h47 exactement) à 57 ans ça fait un écart de 13. A ma connaissance le seul qui ait fait mieux est Hervé Talabardon en 2007 avec 44 heures aussi (44h48 exactement) mais à 60 ans, soit un delta de 16. Mais lui ce n'était pas son premier.
  23. Bravo Bertrand, Du premier coup tu réussis ce que je n'ai jamais réussi en douze fois : passer sous les 50 heures. Et aussi rouler avec Christophe Bocquet. Lui c'est vraiment avec Michel Mingant le recordman des Paris-Brest rapides : 8 PBP en tout, dont 7 en moins de 50 heures et 2 avec le meilleur temps. En plus tu le racontes très bien. Merci pour ce compte-rendu si vivant et merci aussi à Brigitte et à Jean-Marc.
  24. Merci pour tous ces messages élogieux qui me touchent. Ce compte-rendu ne doit pourtant pas servir de modèle. Il existe plein d’autres façons de boucler Paris-Brest. C’est à chacun de trouver la solution au défi qu’il se pose en s’engageant. Comme le souligne Brigitte, s’il faut plusieurs cartes dans son jeu, la carte du niveau physique n’est pas la plus importante. L’atout majeur c’est vraiment l’envie de partir. Comme disait Allain Leprest : « C’est facile d’aller loin, c’est partir qu’est pas rien ».
  25. Bonjour à tous, Si vous n’êtes pas saturés de Paris-Brest, voici un lien qui raconte un PBP de plus, le mien : https://www.dropbox.com/s/59nn1f57k7g7apu/PBP%202019.pdf?dl=0
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