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Olivier BALLY

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  1. J'ai longtemps fait mes bases hivernales sur VTT, donc avec un 42 dents, des pneus gonflés à 3,5 bars, et des vitesses moyennes de l'ordre de 29-30kmh. Le fait de rouler avec un grand plateau assez petit procure de bonnes sensations autour de 25-30kmh. Donc, en passant sur un 46 dents, on arrive à rouler à plus de 40km/h en enroulant très bien sur des sections roulantes. Et dès qu'on affronte un faux plat ou du vent de face, le 46 dents apparait vite comme optimal. Le 46/30 est donc une option très intéressante sur le plat si on a pas d'objectif course immédiat, mais le 30 dents est inutilisable en plaine. Par contre en montagne, on obtient un petit plateau idéal si on a un niveau modeste, ou que le parcours est particulièrement long ou difficile. Par exemple un routier de plaine assez lourd qui ambitionne de faire une Marmotte sans préparation montagne, un petit plateau de 30 ou 32 dents va lui permettre de ne pas partir trop fort et de passer le col le plus difficile (Galibier).
  2. Thibaud, je répondais par rapport à l'objectif d'Antoine, qui évoque la route des grandes Alpes. Bon, OK il y en a 2-3, Iseran, Galibier, Bonette (ou Cayolle). C'est vrai que sur un col de moins de 500-1000m de D+ on peut assez vite récupérer car l'effort dure souvent moins d'une heure, ou 1h20 pour certains. Cela va dépendre de la longueur des étapes. On peut aussi couper en 2 les grands cols, avec une nuit à Val d'Isère et une autre à Valloire. En aménageant de la sorte le parcours, ça rend le projet plus simple. Mais déjà, 16kmh de moyenne c'est un bon niveau pour un débutant si les étapes font 5h. Je pense que tu as un rapport poids/puissance avantageux, et là dessus on est tous différents. Il y a des débutants en montagne qui sont prédestinés à ce genre d'efforts, et d'autres qui n'arriveront jamais à grimper à un bon rythme même avec de l'entraînement.
  3. La meilleure solution c'est quand même de prendre le temps de progresser. Tu peux évidemment le faire sur le plat d'ici là, mais il faut de l'expérience. J'ai quelques souvenir brutaux de mes premières expériences dans les Alpes, alors que j'avais pourtant un bon bagage cycliste et des résultats en FFC. C'est un peu comme si, le 2ème jour de ski de ta vie, tu t'aventurais sur une piste rouge (préalpes) ou une piste noire (route des grandes Alpes). Je compare l'ascension d'un grand col (1500-2000m de D+) à une sortie solo de 100km sur un rythme soutenu. Bref, il faut être capable de pédaler à son rythme certes, mais quand même à une certaine intensité. Sinon, pour enchainer les cols sur une semaine, il faut aussi un bon kilométrage parcouru les mois précédents. Ma piste: commencer avec le massif central et remettre à 2023 les Alpes. Le MC est magnifique et vecteur de progrès rapides. Ou sinon, faire 5 jours de répétition en Mai dans le MC.
  4. As tu essayé plusieurs 25 ? C'est quand même rare d'avoir tous les pneus de 25 incompatibles avec un cadre ! Moi, j'ai constaté d'importante disparités sur la géométries des pneus, et il y a sûrement des 25 qui ressemblent à des 23 !
  5. Le tableau de Michel est super et on devrait tous s'en inspirer pour répondre. Je suis à 9000km en 2021, 42 ans, en 3 FFC, et gabarit de rouleur. Voici mes moyennes sur des sorties solo sachant que je n'ai pas fait 5% de mon kilométrage annuel en peloton: je roule toujours seul. 100km et 3000m de déniv ==> 23-24km/h 100km et 2500m de déniv ==> 25-27km/h 100km et 2000m de déniv ==> 28-30km/h 100km et 1500m de déniv ==> 29-31km/h 100km et 1000m de déniv ==> 30-33km/h 100km et 800m de déniv ==> 31-34km/h 100km et 600m de déniv ==> 31-34km/h 100km et 400m de déniv ==> 31-34km/h (en fait, que la sortie fasse 400 ou 800m de D+ ça ne change rien pour moi car je les franchis en injection et je récupère dans les descentes, et d'ailleurs chez les pros, jusqu'à 2000m sur 100km c'est du plat et ça ne change presque pas leur vitesse moyenne !) Ceci dit, je ne travaille plus du tout avec la vitesse, mais uniquement avec le capteur de puissance et le cardio. Mais rouler vite est grisant et motivant, donc j'accorde de l'importance à ma position, ma tenue vestimentaires et aux choix aéro qui pourraient venir me freiner, notamment en course. Mon point de repère pivot, c'est la barre des 200W de moyenne: en dessous c'est plutôt une sortie de récupération, et au dessus, plutôt une sortie de travail. En puissance normalisées, je dirais 220W pour une sortie facile/récup et à partir de 250W NP pour une séance de travail.
  6. La tendance du marché n'est pas à produire des vélos réactifs, dans la mesure où ces dernières années on cumule, à gamme égale, un bon kg de surpoids au minimum. Les fabricants communiquent peu là dessus. Mais réactif ne veut pas dire rapide... Je pense que les vélos récents sont moins réactifs mais plus rapides. Ils ont plus d'inertie, plus de confort, plus d'ergonomie, et surtout sont plus aéro. Si on regarde bien, les vélos modernes sont vraiment sécurisants à très haute vitesse: le grand public peut dévaler les cols à plus de 80kmh avec un bon niveau de sécurité. Si on revient 30 ans en arrière, cadres alu et sans fourche carbone, boyaux de 19 à 21... il fallait un certain courage pour rouler aussi vite.
  7. Olivier BALLY

    Shimano

    @Thierry, je parle de PMA, donc par définition ça ne peut pas être dans un col (ou alors du fractionné). La PMA se calcule idéalement dans une bosse ou un faux plat en mesurant la puissance moyenne développée sur 5mn à effort maximal et régulier. Un col c'est plutôt 30mn à 2h selon les profils altimétriques et les niveaux des coureurs. Donc dans un col on regarde la puissance de seuil. Ma remarque fait allusion au fait que 4 dents sur la cassette, si on roule à 12kmh, c'est à peu près +-2kmh si on change de denture. Si le col est régulier, on peut avoir un pignon qui sert à rouler à 10, un autre à 12 et un autre à 14kmh, et dans ce cas je comprends qu'on souhaite un pignon qui va à 11 et un autre qui va à 13kmh ! Seulement, dans la vraie vie, les ruptures de pentes, même faibles, se traduisent par des variations de vitesses de l'ordre de 5kmh dans la plupart des cols (on monterait le col à puissance constante, on roulerait entre 10 et 15kmh selon la pente). C'est pour cette raison que je pense que le coureur doit apprendre à faire varier sa vélocité afin de produire une puissance constante, plutôt que de se focaliser sur sa vélocité constante.
  8. Olivier BALLY

    Shimano

    Je pèse 79kg en forme, et les 350W moyen sont pour les cols de 2ème catégorie, disons 400 ou 500m de D+ maxi. Mon gabarit me permet de rouler fort sur les cols roulants et leurs replats, mais sur l'Alpe d'Huez mon tableau de marche est de 300W en début de saison et 330W en forme, ce qui fait un temps modeste de 55mn à 1h et me laisse admiratif des cyclos qui montent en moins de 50mn.
  9. Olivier BALLY

    Shimano

    Exactement ! Il y a 20 ans je travaillais à l’altimètre, en comptant les mètres montés chaque minute. C’était un sacré outil ! J’avais mes repères, par exemple 20m dans les cols raides et 15m dans les cols roulants . Quand on commence à monter vite en montagne, 15-20kmh sur du 6%, l’altimètre est quand même imprécis car on va perdre ou gagner beaucoup en fonction du vent. C’est là que le capteur prend toute sa place. Du reste si on se fie aux sensations on peut avoir l’impression d’écraser un test pma alors qu’on est seulement à 400w … et une autre fois on peut être collé et pourtant sortir 420w. Pour en revenir au sujet, en montagne j’ajuste le temps passé entre chaque pignon your en essayant de produire la même puissance . Comme je l’ai déjà dit, la pente change très vite en montagne, surtout sur les petites routes sympa. Garder la même puissance et la Même vélocité me semble impossible sauf si on change de braquet tous les 20 mètres . La route des grandes Alpes, pourtant chef d’œuvres d’ingénierie, présente souvent des irrégularités de pentes qui dépassent largement l’équivalent d’un écart de 3-4 dents en haut de cassette. On voit souvent des profils altimetriques mais ce sont des moyennes par Km qui Ne reflètent pas la réalité du terrain.
  10. Olivier BALLY

    Shimano

    @Bruno Ça dénature le cyclisme pro, mais le capteur est un superbe outil de progrès, surtout par rapport à soi même . Je pense qu’il faut savoir s’en détacher de temps en temps pour passer un cap. Le fait est que la gestion de l’effort reste difficile si on se fie seulement aux sensations, surtout sur une cyclo ou longue sortie. Finir aussi fort qu’au km zéro est une expérience intéressante.
  11. Olivier BALLY

    Shimano

    Bonjour André, En montagne c'est en adoptant une puissance la plus constante possible qu'on arrive à monter le plus vite en vitesse. Il y a de petits ajustements à faire pour tenir compte des paliers naturellement. On peut aussi se baser sur la FC, avec le travers qu'un jour notre seuil sera à 160 puls et le lendemain à 155 par exemple. Je pense que c'est une erreur de vouloir copier les pros sur tous les points, mais ce sont vraiment des modèles à copier dès qu'on parle de puissance constante. Mes performances en montagne, bien que modestes, se sont améliorées avec l'usage du capteur de puissance, et je laisse complètement de côté les données de cadence et vitesse. Ma priorité reste la puissance, que j'adapte en fonction du col et du nombre de cols, en gros entre 270 et 350W moyen. Si je vois que le cardio monte un peu trop, je n'hésite pas à baisser de 10-20W et là, je sais que je reviens dans ma zone et que je vais atteindre le dernier kilomètre facilement, puis je lâche tout en finissant à PMA le col, la filière située juste au dessus, en sachant que je vais récupérer 20 ou 30mn dans la descente. De ce fait, j'observe que la puissance est d'une remarquable stablité dans l'ascension, mais que la vélocité varie pas mal. Et apparemment, les pros c'est pareil. Alterner les phases de vélocité et de puissance ne me parait pas incompatible avec la performance. Mais encore une fois, il faut faire attention à son plus petit braquet et être certain de se ménager une marge de sécurité. Je m'arrange donc pour monter un braquet où j'utilise les 3 derniers pignons de la cassette lors d'une ascension.
  12. Olivier BALLY

    Shimano

    J'ai quand même du mal à comprendre ceux qui se plaignent dans les trous des cassettes en montagne. Je fais beaucoup de montagne, et le souci n'est pas tant le trou dans la cassette que la variation de la pente ! Sur un kilomètre de montagne, c'est très rare d'avoir une régularité parfaite du %. Si tous les cols étaient réguliers, je comprendrais qu'on ait du mal avec le trou, mais ça n'est pas le cas. Quand on passe de 5 à 7% et inversement, ça n'est pas gênant d'avoir 4 dents d'écart sur la cassette entre 2 pignons. Ce qui compte c'est d'avoir un grand pignon suffisamment souple pour ne pas coincer, c'est tout.
  13. Sur une route en mauvais état il vaut mieux avoir le dérailleur arrière bien tendu pour éviter un saut de chaine, et donc rester autant que possible sur le grand plateau. La combinaison petit plateau pignon est la pire sur une mauvaise route et augmente le risque de saut de chaine. Pour le passage au triple plateau: -Si on part d'un 7V, il faut regarder sur le marché de l'occasion pour monter un pédalier triple, et trouver avec beaucoup de chance une manette gauche triple plateau -Si on raisonne en terme de budget: passer en 11V en changeant le vélo, cela offre tout de suite les mêmes possibilités qu'un 7V en triple. Un vieux vélo complet en 11V, ça doit se trouver à moins de 800€. -Si on raisonne en neuf: envisager un Sram 12 vitesses avec double plateau: c'est le montage qui, à ce jour offre le plus de possibilités pour éviter de passer au triple. Sinon il y a des pédaliers route qui se montent avec des plateaux de 46/30 ou 48/32, qui son particulièrement appréciés des seniors en montagne, et qui se montent sur des transmissions 11 vitesses.
  14. Cette limite de 10km, c'est comme le confinement 1: ceux qui habitent une villa à la campagne et ceux qui habitent un studio dans une grande ville. Cela cache d'importantes disparités. Celui qui est déjà à la campagne va souvent avoir un beau terrain de jeu. Celui qui habite en centre ville, sur une presqu'ile ou en zone péri urbaine entre des bretelles d'autoroute et chemin de fer, il y a toujours moyen de s'entrainer mais ça peut clairement être dangereux ou limiter considérablement les possibilités. Cette règle reste ridicule pour les cyclistes, à l'heure où on nous demande de ne plus avoir d'interactions sociales, et où on peut quand même rouler à 6 dans un rayon de 10km, mais pas tout seul à 11km...
  15. Le problème, c'est qu'en étant réfractaire au changement et en voulant se contenter exclusivement des pièces de série, à la fin on se retrouve avec 2 gars comparables en gabarit, avec l'un qui a besoin de 170W pour rouler à 30kmh seul, et l'autre à 200W. C'est toute cette liste de gains marginaux qu'il faudrait cocher pour pouvoir arriver à un rendement aéro optimisé, et une rendement mécanique le plus réduit possible. Les galets de dérailleur tournent à 500 tours par minute, ce qui est assez bas, et en industrie on considère que c'est utile au dessus de 1000 ou 2000 tours. Sauf qu'en vélo, c'est le graissage différencié qui fait le secret du rendement des galets céramique.
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