Geoffroy CACHAT

***** Pogacar **** van der Poel *** A ce niveau là, il y en a une bonne dizaine dont Pidcock, Buitrago, Bilbao, Vlasov, Teuns et notamment des français comme Vauquelin et le trident de la GFDJ ; et ceux qui vont sortir du Tour des Alpes s'ils digèrent bien le trajet comme Tiberi, Poels, Bardet et sont alignés comme cela semble "prévu". Pour moi la Bahrain peut être l'autre équipe forte pour cette course, même si d'autres effectifs sont costauds sur le papier (Ineos, GFDJ, Lidl Trek etc). Hormis les deux "épouvantails", la course pourrait être très serrée.

Bien vu pour Williams qui était vraiment plus fort aujourd'hui. Les modérateurs vont avoir du boulot pour remettre de l'ordre, entre le sujet Paris Roubaix qui est dans la section évènements au lieu de Peloton professionnel, et notre joli HS sur le sujet de Roglic 😆

etre pour la deuxième fois Papa, ça peut donner des ailes 😄

A mon avis, Grégoire et Madouas sont au rupteur. Champoussin, Vauquelin et Martin semblent mieux, Laurance aussi oui. Et il y a 2 Decath AG2R dont Armirail mais l'autre ? Dans les faciles, il y a Skuijns, Carapaz, Buitrago, Van Gils et Benoot à mon avis

De très bons prétendants qui vont se jouer la victoire, dans la dernière montée, à moins que les Uno X jouent à attaquer à tour de rôle et comptent sur un marquage des derniers "favoris" présents.

Ils vont finir à 15 au sommet de Huy et en ordre dispersé à ce rythme là !!! Vu ce qu'il reste encore à grimper et au vu des conditions. Ce ne seront vraiment que les plus costauds.

Cela rentre un peu de l'arrière mais ça relâchera un peu plus tard. Ce ne sera en effet pas une course de côte à 120 au pied 😁 Certains grands noms se préservent aussi peut être un peu, sans faire injure à ceux qui vont être à bloc jusqu'au bout bien entendu.

Michel, je vois bien un scenario où les plus forts mettent le bazar assez loin de l'arrivée. Les deux principaux, Pogi et MVDP ont gagné leurs courses de la sorte cette année, et je ne les vois pas procédé autrement qu'en mode bras de fer de loin. A la limite, celui qui sera le plus hésitant à le faire est le dernier nommé, car il se connait moins sur ce genre de parcours à l'inverse du premier. Lequel premier aura aussi une équipe dédiée prête à tout dynamiter, voire à placer un ou des pions dans une préalable échappée qui pourrait servir de relais en cas d'attaque de loin du numéro 1 de l'équipe. Alpecin a une équipe un peu moins bien armée pour jouer à ce petit jeu. Concernant MVDP, je pense qu'il n'a pas cherché à faire des efforts inutiles pour aller chercher une course qu'il a déjà remportée par le passé. Il s'est sans doute contenté de se dire que si l'effet peloton permettait de revenir sur les fuyards, il tenterait quelque chose dans le final, mais sans vouloir se rajouter de la fatigue inutile en comblant lui-même l'écart. S'il a clairement ciblé LBL, en tout cas, cela paraitrait logique. Rien à voir, mais chez GFDJ, je trouve dommage que Martinez ne soit pas aligné aussi sur LBL. L'effectif est déjà très intéressant, mais quelle équipe s'il avait été le 4° mousquetaire, en admettant par exemple que Pacher soit aussi relégué à un rôle d'équipier alors qu'il semble tenir une belle forme. Surtout que ça aurait été sa première et probable dernière sous le maillot de l'équipe.

Personnellement, je suis doublement content des résultats de cette Amstel Gold Race : - Chez les hommes, Hirschi n'a pas gagné bien qu'il ait été moins suiveur que d'habitude lorsqu'il en claque une (ceci explique peut être cela). J'aurais évidemment préféré que Benoot ou un français la remporte, mais ça s'est joué entre les plus forts sur les accélérations répétées des protagonistes, donc rien à dire. Et sur le sprint, Pidcock est rapide surtout au bout d'un tel effort. - Chez les dames, la course très raccourcie semblait dessiner une victoire de la meilleur sprinteuse du monde, pas usée par la répétition des ascensions. Mais son péché d'orgueil lui coûte une victoire sur une course de prestige, au bénéfice de la très très très grande dame de ce sport, que je lui préfère nettement tant elle est classe, Marianne Vos. J'ai vu l'arrivée et j'y ai cru jusqu'au bout pour elle et j'ai bien fait 😆

Imperceptible au pédalage, je confirme.

Bonjour, J'ai fait exactement ce changement il y a deux ans lorsque j'ai acheté mon Wilier Filante SLR. J'avais toujours roulé en 50x34 avec 11x28/30 ou 32 derrière, et j'habite en zone montagneuse, donc souvent des sorties vallonnées ou montagne. Passant en Ultegra 12V, j'ai pris pour parti de choisir le 52x36 et la cassette 11x34. Je ne m'en porte pas plus mal en montées dans les forts pourcentages (ça passe partout aussi), et j'en suis encore plus satisfait en descente ou faux plats descendants avec le 52 et les faux plats montants avec le 36. J'ai 41 ans et je ne regrette absolument pas ce choix, ayant toutefois un gabarit de rouleur (ce qui peut amener à nuancer mon avis).

Avec tout mon respect, car tu as sans doute un historique de suivi de courses bien plus important que moi, je ne sais pas si "les DS devaient laisser les Alpecin dicter le rythme" est la bonne question, mais plutôt : est-ce qu'une autre équipe était assez forte pour contrecarrer leurs velléités ? Un peu comme, dans d'autres circonstances, la Visma Lease a bike prend le contrôle d'un grand tour. A mon avis non, à part éventuellement la Lidl Trek, qui a été privée tôt de Jonathan Milan pouvant être une belle carte. Finalement, le Wolfpack, en plaçant Asgreen devant, a favorisé une course complètement débridée sur le rythme. Et quasiment grillé sa meilleure cartouche, mais à mon avis c'était voulu (il devait peut être servir de relais à des Merlier ou Lampaert qui font une meilleure saison de classiques. Sauf que le premier a eu un ennui mécanique, et le second n'a pas été dans le bon groupe.

Merci ! Plus ça va plus je les adore ces pavés... C'est plus intrinsèquement lié à mes qualités 😁 Nous nous sommes tous posés la question : il a un joli vélo carbone, qu'il a voulu préserver (en tout cas les roues mais bon... comme nous autres aussi sauf celui en gravel à la rigueur). Il avait loué il y a deux ans aussi (et ça c'était correctement passé hormis deux crevaisons). Alors que nous avions tous fait le choix de prendre notre monture, il a préféré ne pas le faire. Pourtant : nous aurions pu lui prêter une paie de roue plus costaud/moins onéreuses que les siennes, ou il aurait pu aussi emprunter un vélo de celui en gravel (qu'il va mettre en vente), que nous aurions pu customiser à moindre frais pour le rendre confortable (ils font la même taille et cela aurait été possible de lui ajuster parfaitement).

Plutôt très favorable la plupart du temps tout au long de leur parcours (comme pour nous la veille). Il n'y avait que très peu de secteurs exposés, et dans les habituels secteurs où le vent joue son rôle de contrainte, il y était souvent dans le dos pour la plupart des passages difficiles (ex : dans Haveluy à Wallers, après le virage à droite pour le faux plat montant). Nous avons été les voir au secteur 27 en repartant et le vent soufflait vraiment dans le bon sens. D'après procyclingstats, la vitesse moyenne sur les 100 premiers kils (donc juste avant l'entrée sur ce secteur 27, était de près de 6km/h supérieure à celles des éditions précédentes. C'est donc essentiellement là que s'est aussi faite la différence. La moyenne ne me parait pas illogique (même si MVDP a été extraordinaire sur les 60 derniers kil tout seul), car ils ont bénéficié de circonstances météo très en leur faveur et de pavés plutôt secs. MVDP a fait de la patinette derrière une équipe excellente et dédiée à sa réussite, tout en ayant fait s'user ses adversaires avant qu'il n'attaque (dans Arenberg, je pense qu'il s'est juste testé et a pris le lead pour éviter tout risque d'accrochage ou chute). D'autant plus qu'il était probable que ça appuie très vite dès les premiers secteurs afin d'éviter un gros peloton à l'entrée d'Arenberg. Compte tenu de la débauche d'énergie des équipiers de manière échelonnée, cela me semble "logique". Attention, cela reste très impressionnant, je ne minimise pas non plus.

Je déterre le sujet pour apporter ma contribution sur cette édition 2024. Engagé avec 6 copains du club sur le 175km et l'intégralité des 55,7 km de pavés. Debout à 3h, rdv à la navette à 4h, départ de la navette à 5h25 (bravo pour le loupé ASO alors que d'habitude tout se passe bien). Après 1h30 de bus, déchargement des vélos et pointage sur la ligne de départ (les premiers sont partis autour de 7h) à 7h25. Pour la première fois, j'ai pris un de mes deux vélos carbone monté en 28mm tubeless, gonflés à 4/4,5. Nous avons 3 novices des pavés plats dans le groupe, dont un en gravel pour qui nous ne nous faisions pas trop de soucis. La stratégie est simple, deux binômes et un trinôme, avec au moins un expérimenté par groupe pour "conduire"/soutenir. Les premiers secteurs arrivent très vite et nos novices prennent doucement leurs marques, pas aidés non plus par ces premiers secteurs parfois bien humides. Nous arrivons à bien les entrainer et les encourager. La difficulté pour eux est d'oser prendre de la vitesse pour aborder les secteurs, et la maintenir pour dépasser ceux qui vont moins vite. Surtout quand la trajectoire idéale est au centre et qu'elle est presque sèche par rapport aux côtés. Mais bon, petit à petit, ils se font à l'idée progressivement et trouvent un rythme de croisière. Nous nous attendons entre petits groupes en ne relançant pas après chaque secteur, avant que nous ne soyons au complet. Sur l'avant dernier secteur avant Haveluy, un de nos camarades (sur un vélo loué) voit sa roue avant être complètement voilée. Nos deux novices les moins rapides prennent de l'avance avec notre plus expérimenté, et nous restons à trois avec le collègue pour tenter de corriger sa roue. Bref, ça marche mais seulement pour sur le bitume : le secteur pavé d'Haveluy aura raison de sa roue et il rejoindra l'assistance Shimano à la sortie de la trouée, sans passer par celle-ci, mais qui ne pourra rien pour lui --> retour case départ en solo. Nous arrivons donc à 6 devant la fameuse trouée, le gros morceau de bravoure, agrémenté cette année de la chicane y compris pour les amateurs. Nous récupérons le parcours du 140km et là ça l'entrée et la traversée sont absolument catastrophiques. Pour des amateurs, le fait de ne pas pouvoir se lancer est encore pire que pour les pros. D'autant plus que pour ceux du 140, il s'agit du premier secteur, donc la mise en œuvre pour la majorité est très très hésitante. La densité sur la trouée était telle qu'il fallait slalomer à gauche, à droite, pour arriver à reste autour de 17-18km/h sur des pavés très humides et gras comme souvent ici. Pas pris un plaisir fou alors qu'il s'agissait de ma troisième participation et que j'espérais bien m'amuser. Nos deux novices en sortent bien éprouvés, mais heureux d'avoir traversé. Les secteurs suivants sont encore plus laborieux pour eux car il y a tellement de monde que les dépassements sont rendus vraiment difficiles quand on ose pas suffisamment prendre de la vitesse et s'imposer. Nous restons en majorité tranquillement avec eux jusqu'au deuxième ravitaillement à Beuvry. Là nous repartons et cela s'éclaircit un peu sur les secteurs, en grande majorité secs sur 90% de leurs parcours. Cela va mieux pour tout le monde jusqu'à l'enchainement Auchy les Orchies à Bersée et Mons, enchainement dans lequel MVDP a déposé tout le monde hier. Là un de nos novices en sort en souffrance, des frissons, pas bien. Pause plus grande, boire, manger, et repartir tranquillement chercher le dernier ravitaillement de Templeuve avant de lancer sur le final. A nouveau un bon ravitaillement et tout le monde repart pour les derniers grands frissons, vaillants mais les bras et le corps usés pour certains. Camphin et le Carrefour de l'Arbre se passent sans encombre sauf pour notre collègue en gravel obligé de se jeter dans le champ pour éviter un participant devant lui pourtant averti de son arrivée, mais changeant de direction au dernier moment. Plus de peur que de mal, car la chute s'est faite dans l'herbe. Nous franchissons ensuite ensemble les derniers secteurs pour entrer sur le vélodrome en ligne à 6 et franchir l'arche ainsi ! Une belle victoire collective d'avoir emmené trois novices au bout, avec pour seul regret l'abandon pour des raisons techniques d'un de nos camarades. Bilan de la journée : 175km, 7h, 25km/h de moyenne, de relais à tout va en tête de groupe pour emmener les copains au chaud entre les secteurs et moins les fatiguer. Des très bonnes sensations physiques malgré une préparation bien en deçà quantitativement que celle que j'aurai souhaitée, mais heureusement qui s'est avérée qualitativement suffisante. Hormis le problème matériel de notre collègue (je crois que l'expérience location est vraiment à proscrire surtout quand on peut venir avec son propre véhicule : les vélos étaient les mêmes qu'il y a deux ans, beau gavage des loueurs au passage), nous n'avons subi aucune crevaison ou incident technique majeur (un ou deux petits resserrages de porte bidons ou cintre). Sur les 6 arrivants : 4 en tubeless entre 28 et 34mm, 2 en pneus à CAA en 28 et 30mm. La reco de la veille et l'ajustement des pressions de gonflage a bien aidé. Certains secteurs étaient humides mais franchement pas dangereux à conditions d'y aller franchement, ce qui n'est pas évident pour tout le monde. Les points forts : toujours autant de bénévoles et signaleurs très investis, ambiance toujours aussi prenante au vélodrome et dans les villages, secteurs pavés toujours aussi mythiques, quantités dispos aux ravitaillements, photos pros des passages clés au top. Les points faibles : location de matériel, navette un peu moins bien que d'habitude (retard), manque variété sur le salé aux ravitos (côté organisation) / Participants en Vtt ou gravel roulant en haut du pavé à vitesse (très) réduite qui gênent beaucoup la progression et les dépassements une fois le parcours 140 et le 70 récupérés. Nettement plus que d'habitude. Avec ce genre de matériel, full gas à droite ou à gauche et laisser le haut, un peu plus roulable aux vrais vélo de route. Cela restera pour nous, un superbe week-end de vélo dans l'Enfer du Nord avec une belle victoire collective, en club.

Kopecky a gagné en pistarde alors que Vos a voulu jouer en tête dans l'emballage du sprint. Et Kopecky a fait beaucoup plus de patinette dans les derniers kilomètres, là où Vos s'est plus employée. Pour une fois, c'est celle la vétéran qui a manqué d'expérience.

Finalement, ce à quoi j'avais pensé s'est passé. La Alpecin a tellement vissé auparavant qu'un petit groupe seulement est arrivé sur la trouée avec cette chicane. D'autre part, les incidents sur les secteurs précédents (grosses chutes) ont été peu nombreux et avec peu de conséquences physiques. Une édition certes extremement rapide mais très agréable à suivre, même si pour le suspense, il était prévisible que ça se termine comme ça. Je ne trouve pas que cette chicane ait été une mauvaise idée, au contraire. Je trouve que cela a permis aux plus forts (aidés par la meilleure équipe sur le papier de toutes façons) d'anticiper et d'écrémer dès les premiers secteurs et que ça a rendu la course moins dangereuse. Parce qu'il faut l'avouer mais arriver dans Arenberg en ligne droite en voyant l'approche des vieux bâtiments et machines d'extraction, ça a un chien incomparable... Le compromis idéal ?

Et nous autres amateurs samedi, en précédant les féminines, ça va l'être encore moins ... 😆

Oui, mais il s'est aussi trompé de route dans les 150 derniers mètres et il a filé sur la voie destinée aux voitures suiveuses ... La cagoule a du lui tomber sur les yeux 😆 Et hier Paul Lapeira claque sa 3° victoire de la saison, mais la première en WT devançant au sprint le premier groupe, superbement emmené par Bruno Armirail. Decathlon AG2R, ça marche fort !

Après, avec certaines circonstances de course, il se peut aussi que le peloton soit en effectif réduit au moment d'aborder la trouée. Si les équipes des leaders décident de visser très tôt sur les premiers secteurs, cela pourrait faire des dégâts dans le "peloton".

Je l'ai fait deux fois sur le challenge, les deux fois je suis entré 25km/h et j'ai fini bien en dessous. La première, j'étais tétanisé à l'idée de déboiter pour doubler (alors que je n'allais déjà pas très vite), tant sur les côtés c'est encore pire qu'au centre. La seconde, j'ai perdu un bidon, me suis arrêté pour le récupérer (elles auraient été longues les 100 dernières bornes sinon), et j'ai essayé de me relancer. Autrement dit, en deux fois, je ne l'ai jamais passé à pleine capacité de vitesse. Mais quand je vois comme ça fracasse, et surtout les écarts de vitesse entre tous, difficile de faire 2' de moins, ou alors avec un gravel robuste équipé en 32mm. Dans l'idée, je trouve cela intéressant d'essayer de ralentir l'entrée des pros, même si techniquement cela va forcément engendrer d'autres dangers. Après le bitume ça rape (essentiellement), alors que le pavé ça casse...

Oui et ce n'était que quelques minutes après la chute... Penses à dans 48-72h.

Tarling lisse son effort en mode CLM mais va-t-il réussir à faire revenir tout le monde ?

De Dondt va attaquer avant. Tout comme potentiellement Tarling. Kung est assez rapide au sprint, en tout cas par le passé il a déjà rivalisé. Mais les Visma vont aussi tenter le coup à deux, sans doute avec Benoot en première lame et Jorgenson une fois les éventuels coureurs revenus sur lui.

Kung est très fort mais il doit en faire beaucoup ...