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Bernard VAILLANT1639476554

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Tout ce qui a été posté par Bernard VAILLANT1639476554

  1. C'est peut-être une paresthésie. J'ai évoqué cette pathologie sur un post qui parlait du Paris-Roubaix féminin. Cette pathologie concerne tous les sports de selle (équitation). A mon avis il n'y a pas grand chose à faire mais, attention, ça peut générer des problèmes dans le domaine de la sexualité.
  2. Je comprends le dépaysement et, peut-être, ce que tu as vu faut il le voir. Mais je maintiens que c'est une recherche de "mythologie" et d'"histoire". Le Nord, c'est mon pays. La Flandre d'ailleurs plutôt (je préfère). Ce que tu dis pourrait donc me faire plaisir. En réalité ça me peine. Sauf le Vieux Lille -là où je suis né- qui est effectivement magnifique tu n'as pas vu grand chose de la beauté du Nord. La beauté du Nord n'est pas dans les secteurs du Paris-Roubaix. Elle est dans les Monts de Flandre en poussant d'ailleurs vers les villes magnifiques de la Flandre Belge. Je pense aussi à la mer du Nord. Elle est aussi dans les bocages de l'Avesnois. Mais, comme je l'ai dit, le vélo c'est large. Il t'a permis une approche du Nord. Pour ma part décevante car représentative de l'"enfer", ce qu'est loin d'être le Nord.
  3. Ce que je ressens dans ton témoignage, et pareil dans celui de Pierre, c'est surtout un plaisir de la rencontre avec la "mythologie" -Paris Roubaix est mythique- voire avec l'histoire -Germinal-. Je comprends parfaitement qu'on puisse y avoir du plaisir. Le vélo c'est tellement vaste ! Mais, de mon point de vue, ça n'est pas le pur plaisir du vélo (que tout amateur de vélo doit ressentir). D'abord les paysages de "Germinal" ne sont pas d'une beauté fabuleuse. Le pur plaisir du vélo passe donc (aussi) par le déplacement dans des paysages de rêve, par le sentiment de son épiderme soumis aux conditions météorologiques, le soleil qui brûle la peau, la pluie, l'orage, qui vous trempent et le soleil, le vent, qui vous sèchent en un rien de temps. Sans oublier le plaisir du vent dans les cheveux. Par le sentiment aussi d'avancer à un bon rythme sans fatigue excessive. Sans oublier le pot à l'étape et le resto du midi ou du soir à goûter les spécialités locales. Sans compter les discussions amicales avec les rencontres ponctuelles. Les fricadelles-frites à la Dany Boon et à l'arrivée à Roubaix n'en font pas partie. Bref le vélo c'est vaste mais il ne passe pas, pour moi, par le goût d'être secoué comme un prunier tout en abimant d'ailleurs le dit vélo.
  4. Après cet excellent témoignage me vient immédiatement à l'esprit ! Et le plaisir ? Le corps même s'il a souffert moins que celui des copains a donc souffert (accessoirement et bien sûr le vélo).. Faut m'expliquer. Mon épouse fallait pas lui en parler ! "Souffrir" du vélo (classique) soit mais sur la torture pavée j'ai un peu de mal.
  5. Excellentes interventions qui font avancer le sujet. Évacuons le fait qu'effectivement je suis plutôt du genre "conservateur" sur certains sujets. C'est ainsi. Mais tu me fais sourire parce que ça me rappelle 2 souvenirs. On me pardonnera, pour ceux qui n'aiment pas ça, les anecdotes (mais je les trouve comiques). Et on va y mettre en partie du vélo. J'invite une cousine de mon épouse à dîner à Munster. Je viens de Luxeuil, à vélo, traversant les Vosges. Superbe randonnée. Cette cousine est homosexuelle. Sa copine est tellement jolie que je lui dis que je lui ferais bien volontiers virer sa cuti. Tout le monde rigole et on en vient à mes réticences sur la même orientation masculine alors que rien ne me dérange entre femmes. Elles m'ont dit que c'était parce que je réagissais en mec hétéro. Je l'ai compris. L'autre anecdote est du plus haut comique. Professionnellement on m'invite à déjeuner avec un type qui gagne un fric fou dans les assurances. Il picole, il picole ! plus que de raison. En fin de repas il a bu 1 whisky et certainement une bouteille de vin. Je sais que sa nouvelle femme est une ex miss France. Il me raconte (quand même bourré) qu'il a trouvé son ex épouse avec une autre femme au lit. "Qu'est ce que vous auriez fait à ma place ?" "Ben je me serais mis entre les deux" ai-je répondu. Ceci pour dire qu'on ne sort pas de sa culture en calquant des doigts !
  6. C'est quand même extraordinaire ! Faire évoluer une conversation sur un trouble des sports de selle ça devrait interpeller n'importe quel pratiquant ! C'est une ouverture d'esprit ! Non ? ET ça pourrait, avec intelligence, déboucher sur des éventuels témoignages voire des réfutations. Pour Thierry ! Je ne me déteste pas ! Je m'aime !
  7. Ça prend à nouveau un tour douteux du fait de l'incapacité de certains à discuter calmement là où ils fonctionnent surtout dans un sens du rejet de l'autre a fortiori s'il ne lui ressemble pas. Moi ça m'amuse. Mon épouse se pose des questions sur les chocs, c'est ce que j'ai dit, et pas, ici, sur la paresthésie. Mais elle soulève les troubles possibles et reconnus par la médecine.
  8. Faire le Tour de France change la vie de la personne qui le fait, quel que soit son résultat. Même faire PR masculin et dire à ses petits-enfants plus tard : "j'y étais", ça change la vie. Je l'ai dit, il n'est nul question pour moi d'exclure la parfaite sincérité de ces filles sur un PR féminin sans tradition. Mais j'ai des doutes. Une "sincérité" peut être provoquée par une manipulation des esprits. Il suffit de "faire croire". On vit ça tous les jours dans d'autres domaines.
  9. "Perte de sensibilitéQuel que soit le sexe, l'une des conséquences possibles de la paresthésie en selle est une perte totale de sensibilité dans la zone intime. Les personnes qui souffrent d'un tel dysfonctionnement sexuel, bien que capables de réaliser des performances physiques, peuvent ne pas être en mesure de ressentir une stimulation sexuelle". La source est facile à trouver. Mais il est excellent d'être détesté. C'est un plaisir d'esthète. Une des formes de l'intelligence c'est de se poser des questions. Mon épouse se pose des questions surtout quant aux chocs et non quant à ce trouble de paresthésie. Mon épouse, qui a au moins 100 000 km de vélo dans les Hauts de France, entre autres, doit l'être.
  10. Jean Marc évoque Fignon et Madiot. Mon opinion n'est pas la leur. Le cyclisme féminin est un sport magnifique. Je mets en cause l'esthétisme de la course et la laideur de la chute dans des champs boueux. Mais, puisque le débat continue on peut, peut-être, le faire évoluer avec intelligence. J'ai bien noté les avis des Bretonnes sur cette course. Je ne peux, naturellement, exclure une totale sincérité libre de leur part mais il faut dans ce cas admettre, chez elle, un peu de masochisme. Lorsqu'on joue la gagne et la recherche d'une petite gloriole on peut comprendre l'amour de cette course. Lorsqu'on est niveau second couteau, j'ai plus de mal. On ne peut exclure un genre d'emprise psychologique et un peu de politiquement correct. C'est dans l'air du temps. Évacuons tout de suite les avis de champions notoires pas pour autant voués aux gémonies qui n'aimaient pas cette course masculine (ce qui n'est pas mon cas) : Anquetil et Hinault (ce dernier sauf erreur et Anquetil alors qu'il l'a courue moins difficile. Anquetil y voyait trop de loterie et, ma foi, je ne connais pas son avis quant aux trouvailles ultérieures de son lieutenant). Mais prenons l'avis d'une femme. J'ai parlé du sujet avec mon épouse qui a beaucoup pédalé soft en Hauts de France en évitant les pavés (elle ne supportait même pas les plaques de béton de certaines routes belges !). Elle ajoute à ce que je dis, où elle est d'accord, ceci : "je me pose la question de la santé pelvienne et même sexuelle de ces jeunes femmes car rouler sur de telles sentes est forcément traumatisant pour ces zones. Ça n'est pas naturel.".
  11. Je remercie les deux derniers intervenants (Michel notamment) qui apaisent. Tout en n'étant pas d'accord avec moi. Une chose est absolument certaine. Ce qui se tient ici ce sont des propos de bistros qui n'ont strictement aucune importance et qui sombreront dans le néant d'où, d'ailleurs, ils viennent !
  12. Mais, c'est quoi une conversation si ce n'est quelque chose qui évolue ? Il faudrait être de ton opinion, ou d'une opinion majoritaire, pour être de ce forum ?
  13. Mais en quoi cette opinion est elle critiquable ? Il y a des courses féminines que j'aime. J'ai trainé des années dans Gand au moment du Het Volk. J'aimais voir le course et ces filles, que je trouvais belles. Mais la course, comme d'ailleurs le Ronde, n'est pas de sentes complètement pourries comme peu l'être PR. Maintenant si elles aiment, c'est bien. Comme c'est bien le fait que je n'aime pas. On est quand même en liberté d'opinion et d'expression, non ?
  14. Mais c'est toi qui le dis ! Ces filles sont libres de faire ce qu'elles veulent et je suis libre de trouver peu esthétiques les chutes dans la boue ! C'est ça une discussion, non ? Vu le temps pourri j'ai regardé le début de la course féminine. J'ai cessé lors des premières chutes. Je trouve ça laid et en plus tout ça, contrairement au vrai PR, vient comme un cheveu dans la soupe qu'on se devrait d'apprécier parce qu'on aime le vélo ! Ben non.
  15. Franchement je ne comprends pas cette nouvelle polémique. C'est quoi un forum sinon l'échange d'idées et d'opinions. Il n'y a strictement rien de critiquable dans ce que je dis. Je trouve ça complètement dingue !
  16. Mais je dis exactement la même chose ! Elles sont libres de faire ce qu'elles veulent !
  17. Je dis que je n'aime pas voir des jeunes femmes se vautrer dans la boue ! En quoi est ce critiquable ?
  18. Je ne vois pas ce qui te gêne dans le fait que je donne mon opinion qui ne va pas dans le sens de la tienne. Je ne t'empêche nullement d'apprécier des standards de laideur qui ne sont pas les miens !
  19. D'abord je ne fais un "drame" de rien. Je donne mon opinion et je pense que le vélo c'est fait pour être dessus et pas le nez dans la boue d'un champ. Je trouve ça a fortiori peu féminin, peu esthétique, pas beau, si l'on préfère. Je pense même que certains regardent ça avec un soupçon de sadisme. La boxe féminine je me suis exprimé ici sur le sujet. De prime abord ça me choque. Ma petite-fille (accueillie dans la famille en provenance d'Asie) en fait. J'ai assisté à son entrainement (boxe française) et discuté avec l'entraineur. Je parlais de chorégraphie. A son niveau c'est un peu ça : c'est une danse, sur la pointe des pieds, qui fait plier les jambes, qui les galbe, en aiguisant les réflexes. C'est franchement beau. Après, à plus haut niveau, faut pas me parler d'une pêche dans la tronche qui ferait saigner le pif ! Mais jusque là ça contribuera à améliorer sa beauté, sa finesse, ses galbes et à s'éloigner des horribles standards actuels qu'on rencontre à coups de cellulite dans nos villes. Vive le sport au féminin ! Ce qui la motive, sur la Côte Méditerranéenne, c'est la maitrise d'un genre d'autodéfense (illusoire à mon avis).
  20. Tu me lis très mal. Et tu saisis mal la nuance. Tout n'est pas binaire dans l'expression. Si tu faisais un petit effort tu noterais que je mets surtout en cause l'esthétique de la chose sur PR féminin. Il n'y a rien de féminin à ce que des jeunes femmes, aux lignes et aux jambes superbes, se cassent la gueule dans des champs de boue. Par ironie j'ai dit : "A moins qu'il ne s'agisse d'une chorégraphie destinée à mettre en valeur le charme féminin". Après chacun est libre et je connais des élégants qui seraient capables d'aimer le catch au féminin.
  21. Admettons bien volontiers, qu'à part Museuw en 1997, il n'y a pas d'accidents graves, ou d'ailleurs le casque, en l'occurrence, ne sert pas à grand chose. Il ne protège pas la rotule. Et donc, vive PR, course mythique, traditionnelle, bien plus dure à notre époque (depuis 1968 et le boulot de Stablinski). Aucun doute là dessus. C'est la guerre, c'est l'épopée, c'est le Colisée antique ! Vive la corrida. Maintenant qui peut se réjouir des chutes de ces jolies filles, aux lignes et aux jambes splendides, dans une organisation où il m'étonnerait que beaucoup de femmes soient parties prenantes ! A moins de trouver dans ces chutes une chorégraphie qui rendrait hommage au charme féminin. A mon humble avis on est quasi dans une manipulation d'opinion, à commencer par les opinions des compétitrices qui rêvent des exploits masculins, pour un gain fabuleux. 1500 euros quand même ! C'est du commerce de bas étage.
  22. "Il faut cesser" est une opinion et non un ordre. Je n'ai aucun ordre à donner à quiconque. Mais je suis, de toute façon, certain que le débat viendra sur la place publique à l'occasion, évidemment malheureuse, d'un accident grave. Wait and see.
  23. J'aime PR, je l'ai dit, parce que c'est la "guerre" et donc je l'aime comme à l'époque romaine j'aurais aimé les combats de gladiateurs (terme repris à la fin de l'article de vélo101). Chacun est, effectivement, libre de venir ou de ne pas venir. Ça n'empêche pas de noter une incohérence Il y a incohérence mais ça n'est pas le seul domaine où règne l'incohérence. Par contre, je l'ai dit aussi, tout ceci n'a rien de féminin et, là, selon moi et en absence de "tradition", il faut cesser. Une jeune femme n'a pas à se casser la gueule pour le plaisir un soupçon sadique des spectateurs.
  24. J'ai, de fait, une haute conscience de ma valeur ! Mais le fait est. L'analyse de ce professionnel reprend des termes (parfois d'ailleurs repris des interviews) qui me sont familiers.
  25. Excellent article dans "Le Monde" que je ne peux, naturellement, diffuser (j'ai appris récemment que le droit l'interdisait "propriété intellectuelle"). En plus il est réservé aux abonnés. "Des pavés, de la pluie et des ...betteraves. Ce PR va être un carnage". C'est, bien sûr, remarquablement rédigé, par un journaliste professionnel et employé par un journal de référence. Cet article présente des expressions et des opinions assez proches des miennes.
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