Christian FAGES

Non ce n’est pas propre à une marque. Mais c’est une question de montage (avec graisse et pâte à carbone) afin d’éviter la moindre friction qui provoquera des bruits souvent amplifiés sur un cadre carbone

Bonjour, J'ai aussi un look785 huez RS et j'ai eu au début un craquement en roulant. Cela ne venait pas du pédalier mais de la jonction tige de selle et cadre (très courant). De la pâte à carbone et le respect du couple de serrage a permis de l'éliminer un temps puis cela est revenu. La solution simple est efficace c'est de coller à l'intérieur un bout de collant renforcé (dans mon cas celui utilisé sur les chantier et de couleur orange, fin et résistant) à l'endroit précis où il y a compression. On rajoute un peu de pâte à carbone et on serre modérément et c'est parfait.

Effectivement ce sont tout de même des conditions extérieures bien particulières que je n'ai pas dans ma région du Sud-Ouest. Je comprends parfaitement ta position.

Je comprends qu'il y ait des conditions où les freins à disques trouvent leur pleine justification. Mais mon propos était surtout de montrer que bien des éléments sont à prendre en compte pour juger de la qualité d'un freinage. Je ne suis ni lourd ni léger (78kg) et j'aime bien descendre et "enrouler" les virages. Eh bien, sur une très longue descente de col, la fatigue des bras due aux décélérations oblige à moins jouer sur des freinages puissants. Et dans mon club, il y en a pour tous les goûts mais en descente, rien ne vient placer l'un ou l'autre devant. Compte tenu de notre niveau c'est plutôt du ressenti. Et très franchement à 60km/h voire 70km/h, avec deux machines bien entretenues et correctement équipées, c'est la qualité de descendeur qui fera la différence et non la technique de freinage. Et quant à l'usure des jantes, celles que je mets l'hiver par tous les temps, ont 60 000 devant et près de 50 000 km derrière (et elles sont encore opérationnelles). Mais c'est vrai aussi que je m'oblige à avoir des patins toujours propres sans limaille et que je nettoie systématiquement jante et patins après une sortie sous la pluie.

Le débat entre les disques ou les patins n'est pas de savoir si les disques freinent mieux ou si avec les patins on n'a pas eu tous des frayeurs à un moment ou à un autre. Bien sûr, personnellement, il y a dizaine d'année je me suis retrouvé sans frein dans une descente de col sous un orage et une pluie diluvienne. Cependant aujourd'hui, j'ai acheté un nouveau vélo et j'ai fait le choix des patins. Pourquoi ? tout d'abord parce que de gros progrès ont été faits en matière de freinage sur jante. Et il faut bien reconnaitre que tous les patins ne se valent pas. Si vous entretenez parfaitement vos jantes et que vous prenez des patins adaptés, je puis vous assurer que vous aurez de puissants freinages. Des marques comme swissstop ont des gammes adaptées aux conditions les plus difficiles et pour les avoirs testées, la sécurité était au rendez-vous... Mais il faut un minimum d'entretien et de réglages. Bien souvent, aujourd'hui, la limite n'est pas sur le freinage mais sur l'adhérence des pneus, les angles dans les virages etc. Même avec des freins à disques, si la roue arrière part en dérapage rien ne vos sauvera.

Bonjour, Dans ton cas , l'objectif doit être de terminer dans de bonnes conditions et si tu as bien préparé un bon temps c'est la cerise sur le gâteau. Si tu ne roules qu'une fois par semaine c'est effectivement un peu juste. Mais je te conseille de faire ds séances de home trainer en semaine ou dès que les soirées seront meilleures faire de courtes sorties le soir (2heures par exemple. A partir du mois de mai privilégie des sorties montagne avec des cols de façon à bien avoir le coup de pédale sur des efforts en montée de plus d'une heure. Pour le jour de la course, ne part pas comme un bolide car entre Tarascon et Foix ce sera de la folie et après tu vas le payer cher. Le premier col est long mais assez facile et assez roulant. Ensuite descente rapide et surtout une longue partie de transition où il faut être en groupe pour se ménager avant le plat de résistance. Le col de Latrape est court mais peut faire mal. Ensuite le col d'Agnès est dur surtout les premiers km (tout droit et un revêtement qui ne rend pas). Il faut monter souple et surtout bien s'hydrater car il peut faire très très chaud. La fin est plus facile surtout après un point d'eau qui est en général dans les premiers lacets du final. Après la fin du port de Lers passe bien et surtout parce que psychologiquement on sait que c'est la fin. Ne te met pas la pression avant toute chose c'est du plaisir .

En général il doit se situer au même niveau que la potence, c'est à dire un à deux centimètres en dessous du bout du tube en fonction du nombre et la hauteur de tes bagues. Sa position doit permettre d'avoir un bon centimètre de filet en prise lorsque tu serreras le "chapeau" et bien sur sans être au maximum. Par contre, la potence est à serrer en dernier car c'est elle qui doit assurer la fixation de l'ensemble. L'expendeur ne sert plus lorsque la potence est serrée. Utilise bien la pâte à carbone car elle permet la réduction des couples de serrage.

C'est bien un problème d'expendeur qui remonte. J'ai eu ce même problème sur un Look. En fait, l'intérieur d'un tube carbone n'est pas toujours pile au diamètre et un écart d'un dixième de millimètre peut être fatal. Dès lors, choisir un expendeur neuf qui permet une expension légèrement supérieure. De plus mettre un peu de pâte spéciale carbone (légèrement granuleuse) qui assure une meilleure friction. Et là ton expendeur ne bougera plus. Faire attention toutefois lors du positionnement de l'expendeur de s'assurer qu''il soit bien au bon niveau dans le tube et qu'il est bien bloqué avant le montage.

le sujet de douleurs aux pieds est un sujet complexe car il existe de multiples raisons. Toutefois, les solutions peuvent être simples et peu onéreuses. Dans mon cas j'ai souffert de nombreuses année du "feu aux pieds" l'été. Cela se produisait après une à deux heures de vélo et la douleur pouvait être insupportable. Un arrêt et un massage des pieds permettait de repartir pour une petite heure avant que cela ne se reproduise. J'avais par ailleurs remarqué que j'avais aussi mal aux pieds dans certaines chaussures plates assez raide alors que dans des baskets même par très fortes chaleurs, je n'avais jamais mal. J'ai donc testé de remplacer les semelles d'origine (chaussures Sidi) par celles, plus souples, d'une vieille paire de baskets. Le résultat est sans appel, en serrant moins les chaussures au niveau du coup du pied afin de favoriser une bonne circulation sanguine et des semelles souples qui permettent une répartition homogène de la pression, les douleurs ont totalement disparues. Et j'ai roulé par très forte chaleur, toujours avec un confort parfait. Cela ne s'applique peut-etre pas à tous les cas mais cela ne coûte rien de tester.

Ce n'est pas parce que le sujet n'est pas abordé sur ce forum que la cyclo n'est super. Bien au contraire, j'ai dû la faire une dizaine de fois et l'ambiance est très sympa. Les ariégeois sont accueillants et les parcours très beaux. Cette année la mountagnole est parfaite pour débuter, mais il faut se méfier de la chaleur qui rend les cols plus difficile. Je pense notamment à Montségur (les 3 derniers km) et la Souloumbrie avec un dernier km à plus de 10% en plein soleil. Passe un bon weekend.

Je suis les discussions et je suis surpris de leur tournure. En effet, la question n'est pas VAE ou pas VAE, mais bien le fait que l'usage d'une assistance électrique est le révélateur d'une époque. On prend la voiture pour aller chercher le pain ou le journal. Les gens ne marchent quasiment plus et les efforts physiques bannis. Regardez dans une station de métro lorsqu'il y a un escalier électrique et un escalier normal; combien de personnes utilisent l'escalier normal? Du reste, il est étonnant qu'il y ait des aides pour acheter un vélo électrique et aucune pour un vélo classique qui est pourtant bien plus efficace pour lutter contre les dangers de la sédentarité. Enfin, je pense comme plusieurs l'ont dit ici même, les vélos électriques devraient être regroupés dans une fédération spécifique. Pour l'avoir pratiqué, rouler en groupe ou se mélangent vélos normaux et électriques est particulièrement dangereux, surtout lorsque beaucoup sont débridés ...

Ce sujet et le débat qu'il provoque sont le révélateur de la société dans laquelle nous vivons. Dans mon club nous avons des cyclistes qui ont fait le choix du vélo électrique Un choix assumé et respectable pour des personnes qui ont dépassé les soixante-dix ans et qui ont des problèmes de santé. Par contre, comme beaucoup, je trouve assez pitoyable de vouloir cacher l'assistance électrique et venir narguer les cyclistes dans les bosses. Avec l'habite et l'expérience, il y a des situations qui ne souffrent pas le doute. Monter un col à plus de 20km/h suppose un rapport poids/puissance élevé qui n'est l'apanage des gabarits bien affutés et certainement pas des plus de 80 kg. Par ailleurs dans la triche, on ne leurre qu'une seule personne: soi-même. Je pratique le cyclisme depuis de très nombreuses années, je me connais bien, il m'apporte un bien physique et moral incontestable. A plus de soixante ans, les rencontres et les sorties avec les amis du club sont un vrai plaisir et je garde une excellente forme. Pour moi c'est là l'essentiel.

Tu vas sur le site de l'ariégeoise et ensuite sur les résultats donnés par ATS-sport. Tu trouveras le lien avec Maindruo, société qui a pris toutes les photos et te permet d'y accéder avec ton N° de dossard.

Les tracés openrunner qui sont communiqués dans un message précédent ne sont pas exacts. Le col du Saraillé est abordé à partir de Ercé. cela conduit à une approche en faux plat plus longue et surtout de l'attaquer avec des rampes à 10%. Le profil du Saraillé devient de fait assez proche du col de Latrape qu'il n'est pas possible de prendre car cela aurait rajouté un col de plus et pour le coup une Mountagnole qui aurait dépassé les 3000m de D+.

Pour avoir reconnu la mountagnole hier, le nouveau parcours offre des caractéristiques de distance et dénivelé équivalentes. En termes de difficultés la montée du Port de Lers est assez usante notamment après avoir roulé dans la vallée et passé les premières rampes du Saraillé où on peut laisser beaucoup de forces. Dès lors, les autres cols restant inchangés, l'Ariégeoise et la XXL seront toujours aussi difficiles. Par contre, les données climatiques (pluie ou chaleur) peuvent considérablement changer la donne.