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Nicolas DENOEL

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  1. Bonjour, J'envisage avec un ami de passer une semaine dans le Jura (français) pour faire du vélo de route durant le mois d'août. Connaissez-vous des endroits sympas pour "établir son camps de base"? Deux critères: 1) Possibilité de faire de belles boucles à vélo de route (avec de la moyenne montagne). 2) Un grand village (petite ville) avec des bars, restaurants, petits commerces de proximité, agréable pour passer ses vacances. Bref, un endroit où il y fait bon vivre (comme Barcelonnette, Gerardmer,..). Un grand merci, bon weekend. Nicolas
  2. Hello, Merci à tous pour vos messages et vos précieux conseils. Nous en avons ainsi tenu compte pour établir le programme. Nous avons effectué aujourd'hui la boucle depuis Samoëns par les Cols de Joux Plane, Joux Verte (par le lac de Montriond), l'Encrenaz, la Ramaz. Une belle sortie de 108KM avec 3700 MD+. Les paysages sont fantastiques. J'ai trouvé ces cols assez exigeants: irréguliers et présentant de forts pourcentages. C'est bien différents des autres grands cols Alpins de la Maurienne, Queyras, Mercantour. Le segment entre Essert Romand jusque Taninges (par Encrenaz et Ramaz) est vraiment beau et relativement peu fréquenté. Le seul point négatif, je trouve que les Cols de Joux Plane et Joux Verte sont très (trop) fréquentés par les automobilistes. De plus, ce n'est pas très beau ces parkings géants en haut du Col de Joux Plane et à proximité du Lac de Montriond. Cela gâche le paysage et l'esprit montagne. Bonne soirée, Nicolas
  3. Bonsoir, Avec deux amis, je vais passer une semaine de vacances à Samoëns en Haute Savoie. Nous avons prévu de faire de la randonnée mais faire aussi un peu de vélo bien évidemment. :) Nous serions intéressés par faire le tracé de la Morzine Haut Chablais par les cols de Joux Verte, Corbier, Grand Taillet, Jambaz, Joux Plane. Il y a-t-il un sens particulier que vous conseillez (horloger, non horloger)? Critères tels que beauté des paysages, versant le plus mythique pour monter un col... Merci pour votre aide. J'ai sillonné toutes les Alpes (Barcelonnette, Guillestre, Briançon, Bourg d'Oisan, Lanslebourg, Annecy) mais je ne connais pas bien cette partie des Alpes... Si vous avez d'autres idées de chouettes montées (parcours), n'hésitez pas :) Un grand merci, Nicolas
  4. Encore un grand merci à tous pour vos conseils. Je reviens d'une semaine à Guillestre. C'était magnifique. Le village est super bien localisé. Un paradis pour les cyclistes. J'ai eu l'occasion de reconnaître le parcours du Triathlon d'Embrun, effectuer la Boucle de l'Izoard, monter le Col d'Agnel, j'ai également été escaladé le Col du Granon depuis Briaçon. Guillestre est vraiment bien localisé. Puis, si un jour pour vous reposer, vous pouvez toujours aller mouliner dans les Gorges du Guil qui sont magnifiques (+- plat). De plus, les locaux m'ont dit que la météo est, en général, meilleure que les Alpes du Nord. Le village est très agréable. Pas trop de voitures dans le centre. Les routes principales contournent le villages. Il y a pas mal de restaurants et de terrasses pour prendre un verre (attention, pas facile d'aller au restaurant après 21H30). Il y a également un Carrefour Market dans le centre du village. Je n'ai quasiment pas du utiliser ma voiture durant le séjours. C'est très agréable! Je recommande Guillestre à quiconque. Cela fait une nouvelle partie des Alpes découverte. L'année prochaine, je tâcherai peut-être d'aller à Barcelonnette pour découvrir la vallée de l'Ubaye. Pour les intéressés, j'ai bouclé l'Ironman d'Embrun (Embrunman) en 12H32. Un super souvenir. J'ai ensuite prolongé mon séjour dans les Alpes avec des amis en logeant à Lanslebourg (Maurienne). Nous avons fait pas mal de randonnées pédestres puis nous avons également fait un peu de vélo: escalade du Col de L'Iseran par les deux versants, ascension de Plan du Lac / Bellecombe, Col du Mont Cenis...
  5. Bonjour, Sur un site internet, il était mis que via Bedoin le Mont Ventoux serait accessible à partir du vendredi 12 avril. Avez vous des news? C'est parce que je serais dans la région à partir de demain. J'aurais bien voulu l'escalader jusqu'au sommet sans m'arrêter au chalet reynard. Un grand merci, Nicolas
  6. Merci à tous pour vos messages. Mon choix s'est dirigé vers la majorité: Guillestre. Hâte de découvrir cette région... Bon weekend
  7. Bonjour, Je me suis inscrit pour le triathlon longue distance d'Embrun le 15 août (Embrunman). Connaissez-vous des endroits sympas dans les environs d'Embrun pour "établir son camps de base"? Un grand village (petite ville) avec des bars, restaurants, petits commerces de proximité, agréable pour passer ses vacances, avec un cours d'eau pas trop loin. Bref, un endroit où il y fait bon vivre. Lors de ma découverte des Pyrénées, j'avais séjourné à Cauterets. J'avais bien aimé l'endroit. Un grand merci, bon weekend.
  8. Tu as raison de me reprendre. Je voulais dire Hautes Pyrénées :)
  9. Dans le soir.be aujourd'hui Tour de France: une finale vertigineuseEn exclusivité pour la presse belge, nous avons découvert les deux dernières étapes alpestres du Tour 2019. Le principe, presque figé, du contre-la-montre inscrit le dernier samedi sera provisoirement rangé au placard par les organisateurs. Dans un souci permanent d’innovation, par une volonté de surprendre, d’émouvoir, de supprimer les codes trop rapidement gérés par les coureurs, le Tour 2019 vivra, en théorie, une finale vertigineuse, dessinée entre les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. Ou entre les vallées de l’Arc et de l’Isère comme l’indiquent les riverains, très pointus sur les appellations. Deux étapes, courtes, pour rompre avec la succession de longs cols et d’interminables respirations dans la plaine, un peu à l’image de ce qui avait été fait cette année vers la Rosière ou le Grand Bornand. Courtes mais absolument incomparables, car l’ivresse des cimes exprimera toute sa rareté, comme l’oxygène lorsque le corps s’élève au-delà de son pré carré. Le col de l’Iseran, toit du Tour 2019 Rare, comme le col de l’Iseran, théâtre colossal de cette étape du vendredi 26 juillet. Pour y accéder, et tenter d’éviter un maximum la route à quatre voies de la vallée de la Maurienne, Thierry Gouvenou et ses collaborateurs ont déniché des alternatives, en rompant la monotonie de la route principale via la montée d’Aussois puis le col de la Madeleine, mais pas celui qu’on connaît généralement, un autre, plus léger, qui mène au somptueux village de Bonneval-sur-Arc, niché à 1.791 mètres d’altitude. Au départ de Saint-Jean-de-Maurienne (586 mètres), la route ne cessera donc de monter, par paliers progressifs. « Bonneval, situé après 72 kilomètres de course, sera une sorte de Bourg-d’Oisans, avec l’équivalent d’une Alpe d’Huez à se farcir derrière, sauf que Bonneval se situe à la même altitude… que l’Alpe d’Huez ! », se réjouit Christian Prudhomme, le patron du Tour. Bonneval mérite en tout cas un arrêt pour le suiveur, subjugué par la beauté pure d’un village classé parmi les plus beaux de France. Entre les derniers alpages où paissent les brebis, les maisons ont conservé leur structure d’autrefois. La mairie a interdit les antennes et autres paraboles sur les toits pour respecter la légitimité des bâtiments édifiés à la pierre de taille liée par la chaux. Les voitures ne sont pas les bienvenues à l’intérieur des ruelles où la vie semble s’être arrêtée, ce que démentent les fumets dégagés par les cuisines d’auberges, modestes, où on s’assied sur des bancs à la lueur d’une lampe ancestrale. Bonneval, c’est l’ultime signe de vie du versant sud de l’Iseran, le plus dur pour les cyclistes, soit une montée de 12,9 km à 7,5 %. La nature rejoint le sublime, au fil de l’ascension, somptueuse, vertigineuse surtout, car peu de garde-fous coupent les parois où, par endroits, on ne distingue pas le fond du précipice. L’irrégularité de la montée se conjugue avec la raréfaction de l’oxygène et, à propos de rareté, on s’interroge du coup sur celle du col de l’Iseran (NDLR : on ne dit pas col d’Iseran) dans l’histoire du Tour. Sept passages, une absence de 30 ans entre 1963 et 1992 et plus rien depuis 2007 avec la victoire de Popovych à Briançon. « Il y a plusieurs raisons », explique Christian Prudhomme. « La principale, c’est l’éloignement par rapport à notre terrain de jeu habituel dans les Alpes. Nous sommes ici à la frontière italienne, le col de l’Iseran peut nous conduire vers Aoste où le Tour est déjà arrivé à plusieurs reprises. Il fallait donc trouver une arrivée dans une station, afin de ne pas perdre le bénéfice de la montée de l’Iseran. Or, les stations « classiques », dans la région, ont beaucoup évolué. Les parkings y sont majoritairement souterrains alors que nous avons de plus en plus besoin d’espace en surface. » Le col de l’Iseran, dont le sommet pointe à 2.770 mètres est le plus haut col routier des Alpes françaises, il va sans dire qu’il sera le « toit du Tour 2019 ». La station pouvant offrir une solution d’arrivée sera donc Tignes, après une descente affolante via les Brévières sur des chemins où les cascadeurs se régaleront, on pense déjà à Julian Alaphilippe par exemple. La montée vers Tignes, en revanche (2.113 mètres) est moins spectaculaire mais dans l’addition de la journée, selon le rythme qui sera imposé par les meilleurs au cours des 123 kilomètres qui n’accorderont aucune respiration, elle s’ajoutera à la souffrance. Tignes, c’est une seule arrivée dans l’histoire de la Grande Boucle, pour les raisons évoquées par Christian Prudhomme. Tout sera mis en ordre pour juillet 2019 car la station est un véritable chantier, alors que la saison hivernale n’a pas encore débuté. Une seule arrivée, donc, celle du tricheur récidiviste Michael Rasmussen (2007), dont le souvenir a sans doute éprouvé les besoins des organisateurs par rapport à son attractivité… Val Thorens pour la deuxième fois seulementLors de la première, en 1994, Marco Pantani, bien que blessé, réalisa un retour étoursissant. La tartiflette de Tignes aura tôt fait de s’ébrouer dans les méandres de la digestion qu’il faudra remettre le couvert le lendemain, car les nauséeux vivront un moment pathétique entre Albertville et Val Thorens (131 km), théâtre de la dernière étape dans les Alpes. Un ultime devoir pas piqué des hannetons afin de débroussailler, s’il le faut encore, les derniers verdicts. Entre montées et descentes à couper le souffle, cette étape du 27 juillet ne tolérera aucune défaillance, aucune chute, voire aucun souci technique car les espaces de transition seront aussi rares que les champs de blé dans ce décor d’un autre temps. Depuis la cité olympique d’Albertville, l’idée consiste une nouvelle fois à rompre l’interminable monotonie de la N90, plus connue sous le nom de « Tarentaise ». Les coureurs quitteront la nationale pour monter vers Beaufort, qui n’est pas pour rien dans l’histoire des grands cols. La rareté, nous l’avons déjà signalé par ailleurs est réellement le fil rouge de ce parcours savoyard. Epicure ne s’y était du reste pas trompé en décrétant parmi ses formules que le « mythe naît de la rareté ». Pas sûr, hormis Guillaume Martin, que les coureurs penseront au philosophe grec lorsqu’ils aborderont pour débuter le terrible Cormet de Roselend, dont l’âpreté, l’irrégularité et la dangerosité mettront directement les concurrents dans le vif du sujet. Au bas de la descente, un bref retour sur la quatre voies à Bourg-Saint-Maurice conduira ensuite les coureurs vers Mâcot puis Notre-Dame-du-Pré, sur une route magnifique jamais explorée par le Tour, via la côte de Longefoy. De ce point de vue, par beau temps, on peut distinguer parfaitement le dessin de la Tarentaise et de la Maurienne, encerclées par le massif, presque hautain, des Alpes franco-italiennes. Le clou du spectacle, qui nécessitera une ou plusieurs reconnaissances se situera dans la descente de Notre-Dame-du-Pré, une sorte de piste noire mais à vélo, avec virages masqués, réduction de chaussée, et soubresauts incessants. Une plongée qui évoque celle du col du Chat, où Richie Porte avait failli se tuer en 2017. « Beaucoup pourraient y perdre et surtout y gagner du temps, estime Thierry Gouvenou, le directeur des compétitions. Et ils auront peu le loisir de se refaire car après avoir rejoint la vallée à Moûtiers, on montera directement vers le final. » La plus haute station d’EuropeEn effet, des 539 mètres d’altitude à Moûtiers aux 2.365 recensés sur la ligne d’arrivée de Val Thorens, il y a… 33,4 kilomètres à 5,5 % de moyenne, un supplice en fin de Tour, un ultime devoir qui frise la correctionnelle. La station sise au-dessus des Menuires est visible de loin, par ses pistes qui régaleront les skieurs dans quelques semaines. On n’en dira pas autant pour les coureurs du Tour qui n’ont visité la plus haute station d’Europe qu’une seule fois, en 1994. Les plus anciens ne se souviennent sans doute pas du nom du vainqueur, le Colombien Nelson Rodriguez mais certainement de l’exploit réalisé par Marco Pantani, victime d’une lourde chute en début d’étape dans le Glandon. Blessé au genou, le nez en sang, il refusa d’abandonner et signa un retour étourdissant dans la montée de Val Thorens pour échouer à la 3e place d’un Tour gagné depuis longtemps par Miguel Indurain.
  10. Val Thorens pour la deuxième fois seulement Lors de la première, en 1994, Marco Pantani, bien que blessé, réalisa un retour étoursissant. La tartiflette de Tignes aura tôt fait de s’ébrouer dans les méandres de la digestion qu’il faudra remettre le couvert le lendemain, car les nauséeux vivront un moment pathétique entre Albertville et Val Thorens (131 km), théâtre de la dernière étape dans les Alpes. Un ultime devoir pas piqué des hannetons afin de débroussailler, s’il le faut encore, les derniers verdicts. Entre montées et descentes à couper le souffle, cette étape du 27 juillet ne tolérera aucune défaillance, aucune chute, voire aucun souci technique car les espaces de transition seront aussi rares que les champs de blé dans ce décor d’un autre temps. Depuis la cité olympique d’Albertville, l’idée consiste une nouvelle fois à rompre l’interminable monotonie de la N90, plus connue sous le nom de « Tarentaise ». Les coureurs quitteront la nationale pour monter vers Beaufort, qui n’est pas pour rien dans l’histoire des grands cols. La rareté, nous l’avons déjà signalé par ailleurs est réellement le fil rouge de ce parcours savoyard. Epicure ne s’y était du reste pas trompé en décrétant parmi ses formules que le « mythe naît de la rareté ». Pas sûr, hormis Guillaume Martin, que les coureurs penseront au philosophe grec lorsqu’ils aborderont pour débuter le terrible Cormet de Roselend, dont l’âpreté, l’irrégularité et la dangerosité mettront directement les concurrents dans le vif du sujet. Au bas de la descente, un bref retour sur la quatre voies à Bourg-Saint-Maurice conduira ensuite les coureurs vers Mâcot puis Notre-Dame-du-Pré, sur une route magnifique jamais explorée par le Tour, via la côte de Longefoy. De ce point de vue, par beau temps, on peut distinguer parfaitement le dessin de la Tarentaise et de la Maurienne, encerclées par le massif, presque hautain, des Alpes franco-italiennes. Le clou du spectacle, qui nécessitera une ou plusieurs reconnaissances se situera dans la descente de Notre-Dame-du-Pré, une sorte de piste noire mais à vélo, avec virages masqués, réduction de chaussée, et soubresauts incessants. Une plongée qui évoque celle du col du Chat, où Richie Porte avait failli se tuer en 2017. « Beaucoup pourraient y perdre et surtout y gagner du temps, estime Thierry Gouvenou, le directeur des compétitions. Et ils auront peu le loisir de se refaire car après avoir rejoint la vallée à Moûtiers, on montera directement vers le final. » La plus haute station d’Europe En effet, des 539 mètres d’altitude à Moûtiers aux 2.365 recensés sur la ligne d’arrivée de Val Thorens, il y a… 33,4 kilomètres à 5,5 % de moyenne, un supplice en fin de Tour, un ultime devoir qui frise la correctionnelle. La station sise au-dessus des Menuires est visible de loin, par ses pistes qui régaleront les skieurs dans quelques semaines. On n’en dira pas autant pour les coureurs du Tour qui n’ont visité la plus haute station d’Europe qu’une seule fois, en 1994. Les plus anciens ne se souviennent sans doute pas du nom du vainqueur, le Colombien Nelson Rodriguez mais certainement de l’exploit réalisé par Marco Pantani, victime d’une lourde chute en début d’étape dans le Glandon. Blessé au genou, le nez en sang, il refusa d’abandonner et signa un retour étourdissant dans la montée de Val Thorens pour échouer à la 3e place d’un Tour gagné depuis longtemps par Miguel Indurain.
  11. Tour de France: une finale vertigineuse En exclusivité pour la presse belge, nous avons découvert les deux dernières étapes alpestres du Tour 2019. Le principe, presque figé, du contre-la-montre inscrit le dernier samedi sera provisoirement rangé au placard par les organisateurs. Dans un souci permanent d’innovation, par une volonté de surprendre, d’émouvoir, de supprimer les codes trop rapidement gérés par les coureurs, le Tour 2019 vivra, en théorie, une finale vertigineuse, dessinée entre les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. Ou entre les vallées de l’Arc et de l’Isère comme l’indiquent les riverains, très pointus sur les appellations. Deux étapes, courtes, pour rompre avec la succession de longs cols et d’interminables respirations dans la plaine, un peu à l’image de ce qui avait été fait cette année vers la Rosière ou le Grand Bornand. Courtes mais absolument incomparables, car l’ivresse des cimes exprimera toute sa rareté, comme l’oxygène lorsque le corps s’élève au-delà de son pré carré. Le col de l’Iseran, toit du Tour 2019 Rare, comme le col de l’Iseran, théâtre colossal de cette étape du vendredi 26 juillet. Pour y accéder, et tenter d’éviter un maximum la route à quatre voies de la vallée de la Maurienne, Thierry Gouvenou et ses collaborateurs ont déniché des alternatives, en rompant la monotonie de la route principale via la montée d’Aussois puis le col de la Madeleine, mais pas celui qu’on connaît généralement, un autre, plus léger, qui mène au somptueux village de Bonneval-sur-Arc, niché à 1.791 mètres d’altitude. Au départ de Saint-Jean-de-Maurienne (586 mètres), la route ne cessera donc de monter, par paliers progressifs. « Bonneval, situé après 72 kilomètres de course, sera une sorte de Bourg-d’Oisans, avec l’équivalent d’une Alpe d’Huez à se farcir derrière, sauf que Bonneval se situe à la même altitude… que l’Alpe d’Huez ! », se réjouit Christian Prudhomme, le patron du Tour. Bonneval mérite en tout cas un arrêt pour le suiveur, subjugué par la beauté pure d’un village classé parmi les plus beaux de France. Entre les derniers alpages où paissent les brebis, les maisons ont conservé leur structure d’autrefois. La mairie a interdit les antennes et autres paraboles sur les toits pour respecter la légitimité des bâtiments édifiés à la pierre de taille liée par la chaux. Les voitures ne sont pas les bienvenues à l’intérieur des ruelles où la vie semble s’être arrêtée, ce que démentent les fumets dégagés par les cuisines d’auberges, modestes, où on s’assied sur des bancs à la lueur d’une lampe ancestrale. Bonneval, c’est l’ultime signe de vie du versant sud de l’Iseran, le plus dur pour les cyclistes, soit une montée de 12,9 km à 7,5 %. La nature rejoint le sublime, au fil de l’ascension, somptueuse, vertigineuse surtout, car peu de garde-fous coupent les parois où, par endroits, on ne distingue pas le fond du précipice. L’irrégularité de la montée se conjugue avec la raréfaction de l’oxygène et, à propos de rareté, on s’interroge du coup sur celle du col de l’Iseran (NDLR : on ne dit pas col d’Iseran) dans l’histoire du Tour. Sept passages, une absence de 30 ans entre 1963 et 1992 et plus rien depuis 2007 avec la victoire de Popovych à Briançon. « Il y a plusieurs raisons », explique Christian Prudhomme. « La principale, c’est l’éloignement par rapport à notre terrain de jeu habituel dans les Alpes. Nous sommes ici à la frontière italienne, le col de l’Iseran peut nous conduire vers Aoste où le Tour est déjà arrivé à plusieurs reprises. Il fallait donc trouver une arrivée dans une station, afin de ne pas perdre le bénéfice de la montée de l’Iseran. Or, les stations « classiques », dans la région, ont beaucoup évolué. Les parkings y sont majoritairement souterrains alors que nous avons de plus en plus besoin d’espace en surface. » Le col de l’Iseran, dont le sommet pointe à 2.770 mètres est le plus haut col routier des Alpes françaises, il va sans dire qu’il sera le « toit du Tour 2019 ». La station pouvant offrir une solution d’arrivée sera donc Tignes, après une descente affolante via les Brévières sur des chemins où les cascadeurs se régaleront, on pense déjà à Julian Alaphilippe par exemple. La montée vers Tignes, en revanche (2.113 mètres) est moins spectaculaire mais dans l’addition de la journée, selon le rythme qui sera imposé par les meilleurs au cours des 123 kilomètres qui n’accorderont aucune respiration, elle s’ajoutera à la souffrance. Tignes, c’est une seule arrivée dans l’histoire de la Grande Boucle, pour les raisons évoquées par Christian Prudhomme. Tout sera mis en ordre pour juillet 2019 car la station est un véritable chantier, alors que la saison hivernale n’a pas encore débuté. Une seule arrivée, donc, celle du tricheur récidiviste Michael Rasmussen (2007), dont le souvenir a sans doute éprouvé les besoins des organisateurs par rapport à son attractivité…
  12. Région souvent sous-estimée comparé aux Alpes, et Pyrénées. Pourtant très belles et moins fréquentées. Cols plus beaux que les grands cols routiers style Tourmalet,... Je te conseille de faire la route des Corniches qui part de Ax-les-Thermes puis qui remonte au dessus de les Cabannes. Sublime. A faire en fin de journée, par un beau coucher du Soleil. MAGNIFIQUE!!!! Je te conseille la boucle en partant de Tarascon: par les Cols de Porte, (puis Massat, Saint Girons, Castillon) cols de la Core, Latrape, Agnes, Lers. C'est le parcours de l'Ariégeoise 2017 (170KM). Ce sont des cols très agréables, assez roulants hormis le col d'Agnes.
  13. Hello, Je l'ai faite trois fois (2 fois le complet, et 1 fois le moyenne distance: 180KM). Cette "épreuve" n'a rien à voir avec une cyclosportive de type Marmotte ou EDT: avec un temps, Marmotte d'Or/Argent,... Ici, il faut plutôt la voir comme une "grande randonnée", découvrir les Bergs, sur lesquels les coureurs vont se frotter le lendemain. Pour quelqu'un comme toi qui n'est peut-être pas de la région, et qui suit le vélo à la TV, faire le Tour des Flandres une fois dans sa vie est un must. Si j'étais toi, je ferais le parcours intermédiaire 180KM qui part et arrive à Oudenaarde (et qui a toutes les principales difficultés dont le mur de Grammont). Beaucoup plus simple niveau logistique. Le complet qui part d'Anvers présent 120 premiers KM de routes plates inintéressantes avec des clowns à 50KM/H. De plus, tu dois rentrer en navette le soir jusque Anvers. Pas évident :) Je te conseillerai de prendre un hôtel à Gand, arriver le vendredi soir et repartir le dimanche soir ou lundi matin. Cela te permettra de faire la cyclo le samedi (Gand-Oudenaarde, 30MIN, et beaucoup de places de parking à Oudenaarde pour se garer), profiter le samedi soir de Gand qui est une très belle ville étudiante avec de nombreux bars et bières belges, et le dimanche de voir la course des pros...
  14. Top. Un grand merci Eric pour ton feedback, toujours précis et complet. Toujours agréable d'avoir des echos de ses compatriotes belges, sur ce site particulièrement français. :) J'ai un semi ironman la semaine d'après à Belfort dans les Vosges avec ascension du ballon d'Alsace. Un peu de dénivelé me ferait le plus grand bien. Si la météo le permet je pense que je ferais cette cyclo pour apporter la touche finale à ma préparation.
  15. Hello les cyclos belges, Samedi 19/05 a lieu la cyclo "Namur - St Hubert - Namur": 202KM et 3000M D+ Parmi vous, avez-vous eu des échos sur cette cyclo? Beauté du parcours? Un grand merci, Nicolas
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