Quentin DELAUNE

Au-delà de ça, le mulet c'est pratique si tu as une grosse couille sur ton premier vélo et que le vélociste ne peut pas le prendre en charge rapidement. Ca permet de continuer à rouler.

Personnellement, j'ai remarqué que plus je me rangeais à droite de la chaussée, plus les automobilistes me collaient lors du dépassement. En revanche, dès que je garde un bon mètre de marge avec le bas côté, les automobilistes doivent être plus vigilants lors du dépassement puisqu'ils doivent nécessairement passer sur la voie d'en face. Donc j'aurais tendance à dire que je me sens davantage en sécurité quand je suis en groupe. Et d'ailleurs, l'effet groupe dissuade généralement les conducteurs d'en venir au conflit verbal. Le gros problème est que les gens deviennent de plus en plus paresseux.. Il n'y a qu'à voir. Seulement 2% des actifs occupés prennent leur vélo pour aller travailler. Et deux tiers des déplacements domicile-travail de 4km et moins se font en véhicule motorisé. Il ne faut pas s'étonner ensuite que les pôles urbains soient surchargés de voitures et que cela entraîne de nombreux conflits entre déplacements doux et véhicules motorisés. Quand on sait en plus que l'employeur paye 50% de l'abonnement au transport en commun, il y a vraiment de quoi se dire que les gens sont bêtes.

Une telle réaction ne fait pas progresser le débat, loin de là. Cyclistes et automobilistes doivent pouvoir se partager la route. Ce n'est pas compliqué de laisser 1,5m de marge pour doubler un cycliste, quitte à attendre qu'il n'y ait pas de voiture en face. Est-ce si grave de perdre 30" de temps de trajet ? Au contraire, les cyclistes doivent faire attention à ne pas être à plus de deux de front et à favoriser un dépassement de voiture dans la mesure du possible. Mais bon, si parfois quelques cyclistes prennent des risques, il y a au contraire beaucoup d'automobilistes qui frôlent les vélos, ce même si personne ne vient en face. Je ne comprends vraiment pas ces comportements qui mettent en péril la vie d'êtres humains qui n'ont rien demandé. Un cycliste n'a pas envie de mourir inutilement à cause d'un chauffard trop pressé comme un automobiliste normal n'a pas envie de mourir à cause d'un mec qui zigzague sur la route avec 3 grammes dans le sang. C'est simplement une question d'empathie et de respect d'autrui.

L'Izoard est plus mythique que dur je trouve. Je ne l'ai fait que par Château Queyras mais il ne m'a pas paru si dur que cela. Déjà, c'est assez tranquille jusqu'à Arvieux. Ensuite, les pentes deviennent assez raides mais en gérant, ça passe bien. Une fois passé le moment dur de Brunissard, on entre dans la forêt et les lacets. Ces lacets justement permettent de belles relances dans la mesure où ils sont assez plats. La case déserte arrive finalement assez vite. Il ne reste alors que deux kilomètres, difficiles certes mais pas insurmontables. J'ai presque eu plus de difficulté en montant Risoul, où il y a moins d'ombre et où il n'y a quasiment aucun replat. Et le col d'Agnel, très proche de l'Izoard également est un challenge autrement plus difficile à mon sens.

C'est bien ça. Moi j'opère comme ça : 1) Je mets mon vélo sur le dos. Je retire les deux roues 2) Roue avant, nettoyage classique avec éponge eau tiède et produit vaisselle 3) Roue arrière, idem avec en plus nettoyage de la cassette avec ce type de brosse (cf lien). Toujours à l'eau et au produit vaisselle. https://www.decathlon.fr/kit-brosses-nettoyage-velo-id_8298195.html 4) Ensuite, tu nettoies tout le cadre. Enfin, tu t'attaques aux plateaux, galets et chaîne. Tout ça à l'éponge également. Evite le dos de l'éponge pour le cadre afin de ne pas le griffer. Ou en douceur alors. Il existe des trucs comme ça https://www.decathlon.fr/nettoyeur-de-chaine-velo-id_8384766.html Mais le vendeur Decath m'a déconseillé. Il m'a plutôt dit de faire ça à l'éponge. - Tu prends ta chaîne en sandwich avec ton éponge et tu actionnes les pédales avec l'autre main. Ensuite tu rinces à l'eau. Je te conseille de prendre une éponge pour roues + cadre et une autre pour les transmissions (chaîne, cassette, plateaux, galets). Sinon ton éponge sera trop crade et tu vas plus dégueulasser qu'autre chose ton cadre et tes roues. Alors que pour les transmissions c'est pas trop grave. 5) Remettre quelques gouttes de lubrifiant sur la chaîne et cassette : https://www.manomano.fr/lubrifiant-2103?model_id=12239395&g=1&referer_id=685759&ach=0e032&achsqrt=2d3a4&gclid=CjwKCAjwyqTqBRAyEiwA8K_4O9MSkIZAnG6RGMT16cwyi-mzGVH606xPv4u52TbuHd7XuCn1aAxNFhoC3pIQAvD_BwE Faire passer les vitesses très rapidement à la main en pédalant pour éliminer le surplus. Voilà

Plein d'avis différents oui. Après, je pense que ça ne mange jamais de pain de nettoyer le vélo le plus souvent possible. Quand je dis vélo, c'est cadre + transmissions. Par temps sec, tu peux te dispenser de laver le vélo durant 3-4 sorties sans problème, c'est pas trop un souci. Par temps de pluie, c'est quand même mieux de le laver de suite, avant que la saleté ne s'installe, ne sèche et que cela devienne bien galère de nettoyer le vélo. Pour le lavage, du produit à vaisselle fait très bien l'affaire. Une brosse pour la cassette et une éponge pour le reste. Bien penser à essuyer après lavage et à regraisser ensuite. Un coup de WD40 si jamais un peu de rouille se manifeste. Si jamais c'est très encrassé, car tu n'as pas lavé le vélo pendant un bon moment, l'essence F est assez miraculeuse. Il faut laisser agir quelques minutes puis bien rincer et sécher. La transmission aura alors un aspect neuf. Le meilleur conseil que je puisse donner c'est : le faire régulièrement comme ça c'est vite fait. Ca peut être locher en 15-20 minutes.

En soit Pinot a rarement raté ses RDV. Hormis 2015, il doit ses échecs avant tout à des virus plus qu'à un problème de préparation. Autrement, il a plutôt bien réussi. 3ème sur le Tour 2014, pas mal sur la Vuelta et séduisant sur le Giro également, les deux fois qu'il y a participé. Pinot est fort, mais il faut qu'il batte ses démons intérieurs pour espérer voir plus haut. Bardet lui, ne connait jamais de vraie défaillance. Mais il n'était pas au niveau en 2015 ni l'an dernier. C'est un coureur avec un sacré mental, capable de tenir la marée même s'il n'est pas au top. En revanche, s'il est bien, il est en mesure de battre presque tout le monde. Deux profils différents. Bardet fera assurément un top 10 mini, même pas au meilleur de sa forme. J''ai du mal à y croire cette année parce qu'il est à chaque fois à contre-temps, lui qui aime performer d'habitude sur les classiques et les courses d'une semaine. Pinot peut faire un podium comme exploser. Rien n'est certain mais il faut bien avouer qu'il a un supplément d'âme depuis quelques temps, et une excellente équipe pour l'entourer. Quoi qu'il en soit, leurs chances sont à peu près similaires de faire un podium du Tour. Parce qu'ils ont à peu près les mêmes références. C'est un peu différent de Carapaz et Roglic. Carapaz est prometteur mais Roglic marche sur l'eau depuis deux ans, c'était donc logique que les gens parlent davantage de Roglic, d'autant plus qu'il avait brillé sur le Tour.

Un peu de ça mais il ne faut pas le voir de manière aussi rigide. On sait tous que les certificats sont de vastes blagues. On peut se dire que sur les parcours XXL, on limite l'accès. Il ne s'agit pas de faire un certificat hyper sélectif, mais au moins quelque chose qui ait un minimum de sens. Comme Paris-Brest-Paris organise des épreuves de pré-sélection pour participer à l'épreuve même.

Je n'ai personnellement jamais vu une cyclo où il n'y avait plus rien. Il arrive effectivement que les derniers à passer soient moins bien ravitaillés mais cela reste tout à fait correct normalement. Ayant fait du bénévolat, il m'est arrivé de repartir avec plein de cam' qui n'avait pas été consommé le jour-J. Et s'il manque des choses, il faut aussi s'en remettre à la responsabilité de tous ceux qui se goinfrent sans penser à ceux qui passeront derrière. L'organisation elle a bon dos, elle prévoit une ration par personne. Mais c'est sûr que les mecs commencent à défoncer le stock, on n'y arrive pas. Mais bon, les gens ne pensent qu'à eux. Il n'y a qu'à voir quand on parle de pénurie d'essence, c'est la bagarre pour avoir de l'essence et faire du stock, quand bien même on en n'a pas besoin. On crée nous-même notre pénurie.

Je suis tout à fait d'accord. Comme je disais, il faudrait muscler la délivrance de certificats médicaux. Faire en sorte que les gros parcours ne soient ouverts qu'aux coureurs "compétition" au sens large, c'est-à-dire comprenant les cyclosportives, pour ceux qui ne voudraient pas faire de courses à proprement parler. Et que ces certificats "compet'" ne consistents pas en 30 flexions mais en un vrai diagnostic médical.

Cette année je crois en Pinot. Il est sur une belle dynamique depuis la fin de saison dernière. Il s'est montré à son aise dès le début de saison. Bien placé sur les courses internationales, vainqueur sur les courses françaises (hormis le Dauphiné mais où il s'est illustré). Son équipe est vraiment solide autour de lui, il ne devrait pas concéder trop de tôt sur le chrono par équipe, ni sur le chrono individuel, là où un Bardet aura du mal (d'autant plus qu'il est privé de Latour). Il n'y a pas d'étape de montagne le lendemain d'un jour de repos, chose qu'il déteste. On passe sur ses routes qu'il connait par coeur. Bref, tous les signaux sont au vert. Je pense que ce sera difficile de lutter pour le maillot jaune, qui me semble promis à Bernal. Mais dans le doute, pourquoi pas. Bardet, je sens la déception. Souvent à contre-temps cette saison, j'ai le sentiment que c'est une année sans pour lui. Je le vois finir entre la 7ème et la 10ème place. Barguil revient bien en forme. Il ne jouera pas le général mais une étape et le maillot à pois, ça me semble largement dans ses cordes cette année.

C'est une question de responsabilité tout simplement. Si on encadre mieux les choses, de la délivrance du certificat médical jusqu'à l'inscription à une cyclo, alors on aura mis tous les éléments pour éviter les morts par manque d'entraînement/inadéquation avec l'activité sportive. Et si le mec meurt de son côté en faisant le parcours un jour en décalé ou en marge, ben on ne fera pas de polémique autour de l'organisation. "Et bien entre 45 et 60€, je pense qu’on est en droit d’attendre au minimum que le ravitaillement soit fourni. Sinon pourquoi payer ce prix ?????" C'est comme ceux qui pensent qu'on se fait pomper par les impôts alors qu'ils ne paient pas de frais de scolarité, ni de santé... Faut arrêter de vouloir la lune à un moment. Quand je vois les prestations que l'on a pour l'Ardéchoise par exemple, c'est carrément cadeau par rapport à ce que l'on paye. Il faut aussi comprendre que les sponsors sont moins généreux qu'à une époque, idem pour les collectivités territoriales. Donc chaque année, les associations doivent fournir des prestations aussi bonnes voire meilleures (parce que sinon les gens râlent), avec un budget de plus en plus contraint.

Peut-être que les épreuves de sélection n'étaient alors pas assez difficiles ou proches de la difficulté de l'EDT pour éviter cette vague d'abandons. Et puis comme tu le dis, les conditions étaient particulières, forte chaleur et D+ impressionnant. Peut-être aurait-il fallu (de manière rétrospective), alléger la difficulté de l'épreuve au regard des conditions climatiques (suppression d'un col par exemple). Je ne prétends pas que des sélections annihileraient tout risque de mort, car malheureusement, un drame peut survenir n'importe quand, d'autant plus lorsque des milliers de cyclistes sont engagés. Mais je dirais qu'on peut réduire le risque de mort par sur-régime en n'ouvrant les parcours les plus difficiles des cyclos qu'aux amateurs les plus entraînés. Il y aurait peut-être un peu moins d'inscrits sur les cyclos mais ça ne serait pas un mal après tout. Toujours est-il qu'il faut mettre le plus de choses en oeuvre afin de réduire les risques. Annuler n'est pas une solution car on n'atteindra jamais le risque "0"

Très délicat comme débat. L'annulation d'un tel événement est terrible. Pour avoir fait l'Ardéchoise il y a une grosse semaine, je n'imagine pas à quel point cela aurait été catastrophique de tout annuler au denier moment, au regard de l'énergie et de l'argent investis dans l'organisation. La chaleur est un facteur à risque mais il y en a tellement d'autres qui peuvent amener un drame durant l'épreuve : le manque d'entraînement, un matériel défaillant, un manque de maîtrise des descentes de col, des milliers de personnes qui se dépassent, qui frottent, etc. Le danger est omniprésent. Est-ce-que pour autant il faut annuler l'événement par temps caniculaire ? A partir de quel seuil considère t'on qu'on annule ? 34° on maintient ? 35° on annule ? La décision était bonne de réduire les parcours, d'anticiper les départs pour prévenir des fortes chaleurs mais aussi d'augmenter le ravitaillement en eau. Comme le disent certains, la responsabilité est partagée entre l'organisation et le cycliste qui s'engage en se considérant à la hauteur du challenge auquel il participe. Malheureusement, beaucoup de cyclistes amateurs sont sous-entraînés et/ou sous-estiment la difficulté d'une vraie étape de montagne en l'occurrence. Et là il y a danger, en temps normal... danger qui s'amplifie largement durant un épisode caniculaire. Peut-être faudrait-il mieux encadrer les certificats médicaux, ou bien mettre en place des épreuves de sélection pour pouvoir s'inscrire à certains parcours ardus de cyclo sportives. (un peu comme le PBP). Mais cela semble difficile à mettre en place.

Un Cannondale CAAD12 avec une paire de jantes Campagnolo Eurus et tu t'en tires pour un peu moins de 2000€ pour un excellent vélo alu !

Des roues alu c'est très bien, surtout vu le prix que tu veux mettre. Tu peux également te tourner du côté de Campagnolo qui propose de très bonnes roues. Les Eurus, les Neutron voire les Shamal si tu veux allonger jusqu'à 850.

Si tu es prêt à mettre 600-650€, tu as les eurus de chez Campagnolo qui sont très bien, très polyvalentes je trouve. Moi qui suis un petit gabari 1,73m pour 62kg, je trouve qu'elles sont plus efficaces sur le plat que mes aksium de base, et pas trop rigides pour autant. En côte, tu sens vraiment l'apport lorsque tu relances.