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Martial REGALES

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  1. Mr Offredo habite la région parisienne et sur les petites routes de l'Essonne il ne vous refuse jamais un salut quand vous le croisez et s'il vous double vous pouvez tailler avec lui une petite bavette enfin tant que vous pourrez respirer ... ceci dit vous avez raison il a une belle voix qui passe bien et il doit encore d'apprendre, prendre ses marques et dans le pire des cas on peut toujours couper le son!
  2. Bonjour, certes mais la boucle matinale n'est pas chronométrée la cyclosportive démarre réellement au second passage du colisée, le plaisir est de partir et revenir dans la capitale et concernant Mr Froome, il n'a pas besoin d'aller à Rome pour se vautrer... (non je sais c'est pas drôle)
  3. Ayant depuis longtemps déjà un lien privilégié avec la « città eterna » Rome et sa granfondo me tentait trop pour que j’y résiste encore. En ce mois d’octobre 2019 il fallait donc que j’en sois ! Imagine un peu au pied du Colisée partir par les forums impériaux vers la piazza Venezia puis piazza del popolo, di spania puis replonger vers Venezia le Colisée encore pour quitter Rome en longeant les terme di Caracalla et filer vers Castel Gondolfo et le magnifique lago Albano traverser les casteli romani et affronter ses murs épiques pour rentrer toujours sur routes fermées dans Rome ! Imagine oui mais imagine seulement car ça c’est sur le papier glacé du dépliant touristique pour cyclosportif en mal de grimpettes de fin de saison… La réalité c’est pour de sombres et absconses raisons d’autorisations de traversée de certaines communes du parcours et la veille du départ car ici pas de catastrophe naturelle pas de cataclysme ni de force majeure, un somptueux 118 transformé en un petit 60 mornes bornes sur un presque aller-retour, gommé la ballade romaine, érodés les 2000m de dénivelé pour 2 taupinières passées sur la plaque, comme une Marmotte qui serait réduite la veille du départ à la seule grimpée de l’Alpe d’Huez pour une interdiction de traversée d’Allemont, de St Michel ou Valloire … de quoi se poser bien des questions et augmenter disproportionnellement l’amère déception ! Alors Ami cyclosportif si tu lis dans la cachetonnante presse qui n’a de spécialisée que le nom des propos élogieux sur cette manifestation dis-toi bien que c’est du bidon (et pas pour ton vélo) foi de participant ! Mais par-delà les vicissitudes et les déboires plus ou moins justifiés d’une organisation, ce malencontreux épisode nous en dit long sur la place du vélo en ville (mais pas que) et de nos manifestations festives et/ou compétitives, sur la considération et l’attention qui nous est portée, à nous pédaleurs du dimanche et des autres jours de la semaine... Bah, que nos fédérations et instances en toute quiétude continuent à dormir tranquillement ! Heuuu et sinon, ça pédale des veaux ? Octobre 2019
  4. Alors c'est toi que j'ai eu le plaisir de saluer et de remercier à ce carrefour (comme tous les autres aussi d'ailleurs) et j'en profite pour réitérer ce grand merci à tous les bénévoles pour votre disponibilité et votre gentillesse .
  5. Bonjour Jean-Claude, Ah si la descente est neutralisée ça doit réduire un peu les risques (car il y en a qui ont de grands courants d'air sous le casque..) je m'étais inscrit pour la première du G8V mais ... La descente des Chevrères s'est bien passée enfin dans notre groupe mais c'est vrai que dans d'autres cyclosportives tous les virages dangereux et les passages délicats sont signalés. Pour les 3B c'est moins sympa qu'avant , les gars du cru doivent venir sur ton épreuve , il y a moins de monde (2300 sur le grand parcours et 850 sur le petit) certes beaucoup d'Européens (lol j'ai pas dit trop!) niveau encadrement une lente dérive moins de bénévoles donc certains carrefours un peu limite (enfin pour nous les poussifs du fond du classement ) moins de monde aux ravitos aussi et de petites économies à tous les postes dont certaines passent plus pour de la mesquinerie .... oui je reconnais que la critique est toujours facile ! et du coup comme il y a du choix autant essayer . cordialement
  6. Après plusieurs 3ballons au vu de ce que devient cette manifestation, je pense fort que l'an prochain je mettrai mes roues sur le grand 8 même si j'ai un gros doute sur l’intermède planche des belles filles (montée et descente en même temps...) après une première avortée il sera (peut-être) temps pour moi de (re)trouver une épreuve sympathique sur des routes réellement splendides!
  7. heu 3)) faux sur une marmotte il y a beaucoup à circuler et encore plus à voir !!!
  8. salut , à la fin de la saison hivernale tu auras des réservations possible pour l'été sur diverses résidences, ne te fais pas de soucis pour ça .
  9. Par irréflexion plus que par inadvertance en ce jour sus cité, à Valloire je n’eus pas besoin d’ouvrir le réfrigérateur pour que mon réveil fut glaçonificatoire ! À potron-minet pas plus de nuages à l’horizon que de chats dans les rues mais quelques cinq ou six centaines de cyclistes saisis ou hallucinés, c’est selon pour s’attaquer d’entrée et à (grand) froid à l’assaut du Galibier…édifiant ! Pas de préambule, ça monte d’emblée. Toutes traces d’habitation estompées passé les Verneys, de verts alpages s’accrochent au fin ruban bitumeux avant le silence minéral des roches. Une limpide clarté nacre le somptueux décor illuminé par l’astre solaire à son pic de forme. Même sans risque de surchauffe, l’inélastique guirlande vélocipédique se disloque méthodiquement. Des névés en grands nombre témoins de l’enneigement sévère de l’hiver oublié. Les premiers pour réaliser leurs montées empressées pompent-ils donc tout l’oxygène disponible ? Qu’importe la raréfaction de l’air, ce n’est pas le cas de la beauté des lieux, où que se porte ton regard, quel que soit ton angle de vue tout ici touche au sublime, grandiose panorama ! Sûrement un manque d’air hallucination de mon contentement dilaté à se répandre jusqu’aux cimes si proches adjacentes à mon vouloir à en épouser chaque contour à en devenir minéral moi-même. Chaque mètre de cette montée est un plaisir entier et absolu mais plaisir non donné plaisir que tu devras parfois extraire tapis sous la grimace. Les cols sont des promesses, sur l’autre versant tout renaît et recommence. Regard aquilin sur Serre chevalier et la vallée du briançonnais. Mais pourquoi ai-je donc sacrifié à une chimérique aisance ascensionnelle mon onze dents ? Vertige de la pesanteur, la loi de la gravité gravitude de mon plaisir. Mimétisme du cycliste seul sur les cimes et agglutinés sur les rives presque apaisés des cours d’eau. La taille conséquente du paquet nous vaudra de glisser aisément sur la nationale correctement encadré et inhabituellement des relais cordialement partagés. Changement flagrant de décor la végétation se fait moins austère. Au point où la Durance foudroie le Guil nous ne remonterons que peu ses gorges pour nous perdre sur un chemin de traverse escarpé et tortueux outrageusement gravillonné mais il n’y a d’holzweg que dans la tête des éreintés. Le ravitaillement tardant à se présenter des fontaines prises d’assaut. L’Izoard facétieux cabre ses rampes se refusant de devenir mausolée pour cyclos mal inspirés. Fascination du lieu, le décor est à la hauteur de sa réputation. Qu’importe tout ce qui a déjà été dit, c’est en toi que l’histoire s’écrit et que tu seras l’auteur acteur de ta propre légende. Plus chanceux que d’autres, ma vitesse ascensionnelle me permet de profiter très longtemps de l’hallucinant paysage. Si le sommet du col est l’objectif du grimpeur, il est le point départ pour l’intrépide descendeur, invitation à la griserie de la vitesse, exaltation de sensations tendues comme les trajectoires tracées au cordeau. Amis endossardés prenons garde néanmoins car malgré la circulation fermée en sens inverse, deux motocyclistes et pire encore un grimpeur poussif en travers de la chaussée peuvent tout gâcher. Pudique silence sur la traversée de Briançon. Interminable remontée de Guisane vers Romanche, sa seule longueur pour toute difficulté si ce n’est ce vent sournois dévalant bien mieux que tu ne sus le faire au matin cette route par trop fréquentée. Peu de groupes et le risque de s’enliser sur un faux rythme, temporalité floue conscience abstraite et absconse d’un ‘dasein’ passablement fatigué par les kilomètres et les heures de selle. L’immuable Meije qui s’en moque comme de ses premières neiges étale sa beauté en réconfort et toi de t’offrir en guise d’échange une forme approximative d’esthétique du mouvement. Pour le pur grimpeur les cols se doivent d’être grimpés par les différents versants, qu’à cela ne tienne pour le Galibier ce jour il en sera ainsi. Sur le fin liseré d’asphalte qui serpente à flanc de roche et te mènera bientôt sur la symbolique et tout aussi futile ou inutile ligne, point d’orgue d’une longue errance vélocipédique, tu te sentiras en joie, d’une joie profonde et durable. Celle de pouvoir traverser de grandes étendues de territoires et d’émotions par la magie d’une simple machine de quelques kilos à peine, concentré du génie humain fusionnant trois inventions et techniques majeures que sont la roue le levier et la démultipliée. « - Hey mec t’as pété un câble ou quoi ? : ‘on est pas là pour philosopher … Carpentier ’ » Quand même…Carpentier c’est pas moi.
  10. CONSIDERATIONS MARMOTTESQUES, MARMOTTEENNES SENSATIONS. Voilà presque deux lustres que je n’avais poussé mes roues sur les routes de ce monument cyclosportif. Après les houleuses éditions d’il y a une dizaine d’années j’avais pris grand soin d’éviter ce tracé pour d’autres traces. La cyclosportive la Marmotte est une journée de bicyclette toujours un peu à part dans une saison cycliste et pour être franc, j’en avais parfois un peu de nostalgie. Il n’en fallait pas plus pour qu’après un de ces repas de vieux grognards indubitablement trop bien arrosé un des pédaleurs éméché, langue pâteuse ne propose de refaire la célèbre boucle. Conséquemment, à Bourg d’Oisans en ce 08 juillet 2018 (certains regrettant le télescopage des dates avec l’EDT), peu avant le second départ de 7h30 c’est l’effervescence, la fourmilière cycliste bigarrée et bruyante piaffe d’impatience sous des températures un rien viriles néanmoins les conditions météo seront optimales pour la journée. Sur le papier, résolu à freiner mes ardeurs matinales en réalité à bloc dès la ligne passée mais il est vrai que cette plongée vers Allemont est trop grisante et puis zup, débuter les premiers lacets en tête du paquet doit bien présenter quelque avantage sinon pourquoi nombre de coursiers veulent s’y trouver ? Kiff de djeuns mais ça ne dure jamais ! Premières rampes du Glandon faciles et rapides les grimpeurs soigneusement dégraissés embrayent direct, pour nous autres : Allez GERONS ! Dans mon souvenir ce col certes long était plus facile certains passages surprennent ou plantent. Oubliant mes précautionneuses résolutions je tente de m’accrocher et plus quand la pente me le permet. Magnifiques panoramas ce col est d’une magistrale beauté, sur le vert des alpages les cimes cisèlent avec délicatesse le bleu opalin du ciel. Depuis quelques virages déjà des petits numéros de plaque nous donnent à penser que nous réalisons une montée correcte d’autant plus que les premiers de la dernière vague ne nous ont pas encore passés. Dilation d’un contentement féroce c’est à bloc que se fera le final. Joyeuse pagaille au sommet malgré les habituels abrutis qui vélo en main obstruent l’accès au ravitaillement, que diantre Messeigneurs un peu de discipline et de respect ne devraient pas vous coûter trop d’irremplaçables secondes. Descente du Glandon neutralisée et sur route fermée. Très belle proposition de l’organisation, cette descente trop technique fut le théâtre de tragiques moments. XXL merci aux bénévoles qui signalent les virages dangereux (un instant je me suis cru sur l’Ariègeoise) et excusons les quelques extraterrestres qui ne maîtrisant pas notre mode de communication dévalent comme des vrais boulets. La remontée vers St Michel de Maurienne est la partie la plus difficile à négocier, entre les groupes devant qui servent de point de mire et les fusées du dernier groupe, la tentation est grande d’en mettre beaucoup trop sur les pédales et de devoir le payer fort cher. Pied du Télégraphe. Gare ce col n’est pas une simple rampe d’accès au Galibier, les douze kilomètres et les passages à plus de 10% ont de quoi en asphyxier plus d’Une ou Un. Des trouées dans les sapins offrent une belle vue sur la vallée. Souvenir trompeur ou poids des ans ? il me semblait pourtant que cette ascension était moins difficile ! Quel que soit le nombre de grimpeurs qui te scotcheront à l’asphalte, ne surtout pas se désunir, RESTE bien concentré dans ton effort car bientôt ce n’est qu’en Toi que ça va se jouer. Répit de courte durée que déjà Valloire et le premier raidard vers les Verneys où un copieux ravitaillement propose une halte bienfaisante. Monter le Galibier est un moment privilégié que tout cyclosportif veut épingler à son palmarès. Il y a tant de belles narrations de cette grimpée que je vous en épargne une de plus, Moi je me dis, je vous dis juste que pour tous les Gars du cru monter ce col n’est pas beaucoup plus qu’une tartine matinale ou quelque chose qui doit ressembler à notre bosse favorite, celle que nous bisons à l’envie. Là bien sûr, sur une Marmotte il y a si peu de voitures et tellement de cyclos que ton plaisir prend une tournure toute particulière, puissante, altière et dilatée. Dans ce décor époustouflant peut-il en être autrement … Du bruit au sommet. Un sentiment de plénitude, ivre de tant de beauté et cet étrange paradoxe d’une montée inversement proportionnelle à la descente au plus profond de ton Etre… Heuuuu trop d’endorphines ou alors je m’y connais pas ! Pour celui qui grimpe comme un fer à repasser mais qui descend tout pareil bien lesté de ses deux bidons c’est une jubilatoire plongée vers le Lautaret qui se présente, plaisir décuplé centuplé après ce dernier sur des routes fermée à toute circulation automobile. Le Bourg d’Oisans écrasé de lumière ouvre sa porte vers l’Ile au soleil. Pour les premiers comme pour les derniers, il nous en cuira à tous de nous hisser là-haut, la pente les 21 virages de la sueur et peut-être des grimaces mais des sourires aussi et la joie indescriptible de franchir la ligne d’arrivée. Un temps désirée puis beaucoup décriée (oui par moi aussi) la mouture 2018 de la Marmotte m’a donné une furieuse envie d’y remettre mes gommes en 2019. Avis aux sceptiques Foi d’un (pas très bon) cyclosportif ! Merci aux bénévoles aux encadrants aux gendarmes, merci aux gens du lieu de nous prêter cet extraordinaire terrain de jeu, merci à l’organisation pour votre travail et en guise de conclusion une demande : si cela n’est point trop coûteux rendez-nous nos dossards ! MR
  11. oui ça fait un peu foutage de gueule ... j'étais aussi sur l’ariégeoise xxl et elle elle avait de gueule !
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