Entre se gaver avec un cassoulet pour exagérer (un peu) ta démonstration et consommer uniquement des boissons énergétiques/isotoniques, il y a une sacrée marge de manœuvre avec laquelle la physiologie de chacun doit s'adapter. Il m'arrivait de partir courir en montagne à jeun le dimanche matin pour des sorties de 3 à 4 heures, ça passait avec des poudres de perlimpimpin à condition de se connaitre parfaitement et de gérer son effort sur la distance en conséquence. Avec ce régime là, je me suis retrouvé un jour à sec en pleine pampa dans le massif de la Chartreuse, réduit à ronger une peau de banane pour essayer d'en tirer quelques calories et ne pas rester en rade avec une hypoglycémie sévère. Avec mes 62 kilos tout mouillé pour 1m74, ma graisse de réserve ne me permet pas vraiment de gérer les longues distances sur cette filière énergétique. J'avais toujours et j'ai toujours un truc solide dans mon sac, le genre de truc qui peut t'éviter de rentrer en stop.