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Robert DEVELOTTE

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Tout ce qui a été posté par Robert DEVELOTTE

  1. Et moi, j'ai 78 ans, avec deux prothèses de hanche je roule encore (8 000 km par an) et randonne en haute montagne. Ma première opération date de 23 ans ... Ceci est un encouragement à ceux qui hésiteraient à subir cette opération devenue si banale qu'elle en est presque anodine. Opéré le jour, tu sors de l'hôpital le lendemain, avec quelques consignes médicales. A titre anecdotique, j'ai, depuis mes opérations, fait quelques vols planés à vélo avec atterrissage sur asphalte, à grande vitesse parfois ... sans la moindre séquelle !
  2. Epilogue ... Je ferai installer ce type de freinage par un vélociste d'Embrun, lundi prochain. Il a commandés le matériel pour moi à un prix très raisonnable. De toutes manières, je ne suis pas outillé pour le montage d'un freinage hydraulique, ce qui m'oblige à passer par un pro pour l'installation. Je vous donnerai mes impressions à mon retour d'Embrun, après le 26 septembre ; j'aurai alors fait un essai en montagne, probablement sur le tour du lac de Serre-Ponçon, une balade un peu musclée que je connais comme ma poche. Merci pour vos interventions qui m'ont aidé.
  3. Je viens effectivement de me rendre compte que mon cadre n'a pas de tasseaux ... Il existe cependant des tasseaux amovibles et je vais passer par cette solution. Les freins SRAM sont bien plus chers et il se trouve que mon VTT était équipé de cette marque de freins dans un haut de gamme pourtant ... Ils m'ont donné toutes les misères possibles, sans cesse déréglés, plusieurs fois vidangés sans aucun résultat pérenne. Je suis tranquille depuis que je les ai changés pour des "Magura" ... sans reproche, eux. Je ne doute pas que des tasseaux soudés au cadre sont préférables à des tasseaux amovibles mais je vais en faire l'essai. Merci encore Eric pour les précieuses indications que tu m'as données.
  4. C'est un cadre tout acier "Reynolds"classique des années 1980, avec un guidon plat genre VTT, un Mercier qui était violine avant ré-émaillage. L'avouerais-je, j'ai une affection très particulière pour ce vélo vintage avec lequel j'ai beaucoup bourlingué ! J'ai visé les Magura HS 11 (62 euros pièce) que je pense être "montables" sur mon cadre.
  5. A la suite de vos réponses, ce dont je vous remercie, j'ai consulté le site de la marque Magura. Pour une soixantaine d'euros, la marque offre un frein hydraulique sur jante ; le dit frein est livré complet, purgé, prêt à être monté ... Mon interrogation est la suivante : Est-il facile de monter ce mécanisme sur un vélo ancien ? Si quelqu'un a une idée, elle sera la bienvenue.
  6. Merci pour vos réponses. Effectivement, les freins hydrauliques sont d'une grande douceur et mon VTT est équipé en freins à disques de marque "Magura". Je vais orienter mes recherches dans cette direction ... cependant, je crains des prix élevés pour un vélo déjà ancien.
  7. Mes poignets ayant rendu leur âme au diable, j'ai de plus en plus de difficultés pour freiner, surtout quand la descente est longue et le revêtement routier de piètre qualité. Je demande donc s'il existe, pour guidon plat et freins mécaniques, des leviers de freins avec le même principe que celui des pinces coupantes et qui faciliteraient le freinage en réduisant la force nécessaire pour actionner le freinage. Note : Mes recherches sur "internet" ont été veines. J'envisage un bricolage qui me permettrait d'allonger les poignées de freins en sorte d'en augmenter le levier ...
  8. On ne doit pas habiter dans le même secteur de la région. Ici il a plus presque toute la journée !
  9. Mon vélociste m'a rendu ma bécane équipée. A titre indicatif, les poignées + toutes les gaines, tous les câbles + la guidoline, 100 euros avec la main d'oeuvre nécessaire pour la pose et les réglages , ce qui me semble raisonnable. Ce travail fait impeccablement. En statique, ça me paraît totalement satisfaisant. Hélas, comme il a plu à verse sur la Lorraine du matin au soir, je n'ai pas eu le courage de me lancer sur la route. Ce sera pour demain, peut-être ... si le dieu de la météo arrête de nous pourrir le temps !
  10. Sans doute mécaniquement ai-je tort ... ce que philippe me fait observer. En fait, je recherche essentiellement le confort, avant la vitesse qui m'importe à peu près autant qu'une guigne. Et la réponse que tu fais est celle que j'aurais faite. Quant à l'école de cyclisme, j'ai effectivement largement dépassé l'âge de l'écolier.
  11. Je te remercie de ton post, Thierry. Je viens d'avoir une conversation téléphonique avec mon vélociste ; l'opération est terminée mais il m'a dit avoir eu de grandes difficultés pour cette installation qu'il m'avait présentée pour être simple. La complication est due, semble-t-il à des incompatibilités de câbles entre campa et shimano .. Je récupère ma bécane samedi ... je verrai bien.
  12. Les ans en sont la cause ... lentement, mais sûrement l'arthrose envahit les articulations. L'an dernier, dans les Alpes, certaines descentes pentues sur des revêtements incertains ont tant mis à mal mes poignets que je m'étais mis en quête d'une solution éventuelle ; l'hiver et la saison VTT dans mes Vosges lorraines m'avaient fait oublier le problème ... et puis, la perspective renouvelée de ces descentes douloureuses prochaines dans le secteur d'Embrun m'a remis les choses en mémoire. Je viens d'opter pour la pose, sur mon cintre course, d'une double commande de freins style cyclo-cross avec l'espoir que, la possibilité de changer la position de mes mains sur le guidon, tout en conservant la possibilité de freiner, soulagera mes articulations des poignets douloureuses. Sait-on jamais ; quelqu'un a-t-il une expérience dans ce domaine ? Et j'y pense : Je ne vois plus aucune intervention d'Isaac sur "101" ... J'y suis revenu, moi !
  13. Oui ! Et renvoyer à leurs études les émules de la grande distribution qui clament qu'ils sont "les moins chers" ... Moins cher ? Oui, soit on vend de la m.... soit on fait crever les fabricants et producteurs.
  14. Oui, c'est une bonne occasion pour l'achat de chaussures de marche ... ou de ville. Dans le magasin d'usine, ce qu'ils appellent 2ème choix (chaussures qui ont un défaut invisible pour le commun des mortels), les prix sont très intéressants. Par ailleurs la marque produit des chaussures de haute qualité ; j'ai des chaussures qui ont vingt ans et sont indémodables !
  15. Je me suis souvent dit qu'un jour de passage dans cette ville de Metz qui m'est chère, j'ai fait mes humanités au Lycée Fabert avant l'école normale de Montigny-les-Metz, je te ferai un coucou ! en 2016 peut-être.
  16. Salut à toi, le messin ! Tu verras, dans un peu longtemps, quand tu seras en retraite, tu n'auras plus besoin d'attendre la nuit pour t'aérer. Amitiés au "pays"!
  17. Et voilà ma sortie d'hier, sans les photos ... Hiver confirmé, tout était blanc de givre ... certains bouts de chemin aussi. Dommage que l'on ne puisse intégrer d'images ici. Hier, notre horizon se limitait à une centaine de mètres dans une purée de pois londonienne, les toits étaient blanchis par un givre persistant, le thermomètre marquait 2° à l'heure méridienne ... En résumé un temps à rester au coin du feu, les pieds en charentaises, le dos sur la toile de la chilienne, les doigts de pieds en éventail et un oeil demi-clos sur l'écran de la télé. Mais nous étions deux et l'un poussant l'autre, Léo et moi avons résolu de braver les rigueurs de l'hiver ... Et bien nous en a pris car, arrivant à Abreschviller, un soleil radieux avait pris la décision de nous accompagner dans notre montée au Donon. En chiffres, en faisant la moyenne de nos compteurs, téléphone et GPS réunis : Arrondis :distance (VTT) 36 km - 17 km/h - D+ 720 m. Qu'ils faisait bon rouler ! Une lumière de miel d'acacia sous le ciel serein et bleu ... Des cyclistes heureux et détendus ... sur les chemins, et à l'heure de la tisane chaude tirée du sac. Moments rares. Et tant de silence que seuls nous le troublions ; nous nous sommes tus pour l'écouter.
  18. Ca va venir ... Pour m'être baladé hier à VTT jusqu'au Donon, une montagnette vosgienne (1000 m), je confirme que l'hiver est là. Alors dans les Alpes, ça ne saurait tarder.
  19. Seuls les gens qui n'écrivent rien ont une orthographe sans défauts ! Et puis, je parle pour moi, avec l'âge on devient de plus en plus étourdi et paresseux pour se relire.
  20. C'est bien de se faire opérer en hiver. Au printemps, ce sera la renaissance et le renouveau réunis.
  21. Oui, jean-Pierre, il faut s'adapter ...
  22. Lu ton récit ; un clin d'oeil à la joie de vivre en bonne santé. Le sourire fait du bien et ton récit m'a fait cet effet, magie de l'écriture ... Moi, je rencontre de vieux randonneurs, un petit chien ... des cerfs ; toi, une sirène ! Heureux homme ! Jamais elfe de conte n'a croisé ma route. Il est vrai que tu résides au très cher pays celte, là où l'océan lèche amoureusement plages et rocs de granit ! Pour le VTT, complètement d'accord avec toi : Il faut un terrain adapté ; ma Moselle vosgienne est bien dans ce cas.
  23. Le vélo en hiver ... ça n'est pas toujours évident. En la matière, je ne renonce au vélo qu'en cas de routes enneigées ou verglas ... Je le confesse, le HT me fait une sainte horreur et je ne m'abandonne que rarement à cette pratique barbare. La semaine dernière, la lorraine était sous les bourrasques et la pluie battante ... J'ai, cependant enfourché mon précieux VTT et vous livre un compte-rendu de sortie, à charge pour vous de me donner un peu de lecture ! Ma sortie du jour. Il fallait avoir un grain pour sortir hier ... je les ai subis les grains délivrés par le ciel gris, le vent en tempête et ... le grain qui somnole dans ma tête ; je suis sorti. A VTT, bien entendu, et il n'y eut que peu de cyclistes sur mes chemins ! Partir quand il fait beau est banal ; partir quand les éléments sont déchaînés a comme un petit parfum d'aventure qui, je l'avoue, stimule le toqué qui en moi sommeille. Je suis parti, équipé comme marin pour la pêche en mer au grand large ou alpiniste à l'assaut du K2 ! S'habiller, prévoir le pire, bourrer un grand sac à dos de fringues diverses est déjà un début de voyage. Je suis parti pour un petit périple en montagne, par un temps de chien ; 50 km à 18,7 de moyenne pour 600m de D+. Brutalité des chiffres. Comme j'avais volontairement oublié mon appareil photo, il ne reste à faire état que de mes rencontres et impressions. Ma première rencontre est sur la piste cyclable qui borde le canal de la Marne au Rhin. Le vent m'est favorable et je roule, grâce à lui, à une allure qui ne m'est plus familière de 40 km/h ! Devant moi, un autre cycliste fou ! Je suis bientôt dans sa roue pour me rendre compte qu'il est tracté au moyen d'une laisse par un petit toutou docile. Je les suis sur quelques centaines de mètres avant de me manifester ; je double cet équipage en saluant le maître et son chien. Me voilà seul sur le chemin de montagne qui va me mener au col de Zollstock, but que je me suis fixé. Ces routes me sont si familières que si je n'étais curieux, je pourrai les parcourir les yeux bandés. Je qualifierai cette sortie de musicale, tant le grand vent s'applique à chanter aux cimes des épicéas géants ; parfois un autre instrument trouble la quiétude ... et chantent les tronçonneuses d'un groupe de bûcherons tandis que chuintent mes pneus dans les sables mouillés. Un couple de randonneurs pédestres aussi fous que moi me salue et je lis dans leurs yeux l'inattendu de la rencontre qu'ils font : Un cycliste en montagne dans la pluie et la tempête ! Un vrai fou ! Comme la paille qu'en l'oeil de l'autre on perçoit, il en va de la folie ! Plus loin, un groupe de trois cerfs traverse ma route forestière ; je leur suis aussi insignifiant que la feuille morte voletante sur leur brisée ; ils n'ont laissé que l'empreinte de leurs sabots dans le sable de gré rose pour disparaître dans le noir profond du sous bois endeuillé du ciel bas. Je suis au col. Il est temps, avant d'aborder la longue descente, d'extraire de mon sac à dos passe-montagne, gants, imperméables supplémentaires ... La tempête est à son paroxysme car ne subissant aucun frein. Mes habits facétieux volent alors que j'essaie de passer mes bras dans leurs manches et mes gants se refusent à mes mains mouillées. Je remets mes garde-boue dans l'axe ; il fait si sombre désormais que j'allume mon éclairage sécurisant qui me font semblable aux sapins de Noël de ma ville presque endormie, là-bas. Un instant, j'ai une pensée pour le marin pêcheur secoué sur un océan déchaîné de vagues écumeuses ou à l'alpinistes aveuglé par les flocons glacés cinglant dans le blizzard ... et de me dire que je suis le plus heureux des hommes à aller, bientôt, vers la douceur chaude d'un foyer.
  24. Je reviens vite pour vous dire que j'ai 77 ans et vis avec deux prothèses de hanche ; la première a 22 ans révolus ; comme neuve m'a dit le chirurgien consulté il y a deux ans. J'ai depuis fait autour de 10 000 bornes ans à vélo sans la moindre diuleur ... de plus, je me suis payé avec ça quelques gadins spectaculaires (fêlure de la hanche - deux côtes fêlées aussi) sans la moindre conséquence pour mes hanches ... en titane ! Ceci est un vif encouragement à vous faire opérer, si d'aventures ça s'avérait nécessaire !
  25. Mais oui, Michel, je vous reconnais tous, bien que nos rencontres n'ont jamais été qu'informatiques et virtuelles. Il y a bien longtemps, hélas, que je n'ai plus distribué d'images ... Je suppose d'ailleurs que cette distribution, très traumatisante pour les "têtes blondes" qui ne seraient pas destinataires des dites images parcimonieusement distribuées, est désormais interdite ... ainsi que le sont les diatribes politiques partisanes sur "vélo 101".
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