On parle souvent de coureur comme Voeckler, Vinokourov ou d'autres attaquants reconnus comme des "coureurs à panache". Mais pour moi, le panache dans le cyclisme n'est pas l'attaque. C'est plutôt le "geste gratuit", voire "inutile". je donne deux exemples opposés dans le déroulement final de la course mais qui essaie d'argumenter ma pensée. 1. Eddy Merckx à Mourenx en 1969. L'exemple que tous les passionés connaissent. Il est maillot jaune, possède déjà plus de 16 minutes sur son dauphin et part dans une chevauchée de 140 km sans aucune raison, inutile de surcroit, mais qui a fait sa légende. LE PANACHE OFFENSIF 2. Miguel Indurain au Pla d'Adet en 1993. Romainger attaque plusieurs fois très fort dans la dernière montée, l'Espagnol semble souvent limite dans sa roue mais s'accrochera jusqu'au sommet. Il faut juste se souvenir qu'à ce moment, il compte 5'41 d'avance au général sur le Suisse, qu'il reste 10 km dans l'étape et qu'il aurait pu le laisser partir, monter à son rythme sans perdre trop de temps. LE PANACHE DEFENSIF. J'aimerais votre avis...