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Emmanuel LAMARLE

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Tout ce qui a été posté par Emmanuel LAMARLE

  1. Hello, je possède un Lapierre Audacio 400 acheté neuf en mai 2011. Je roule en moyenne montagne l'été, et sur home-trainer l'hiver, pour environ 3000 km annuels (total : 9000 km). C'est un cadre alu, fourche carbone. Je suis assez lourd (75-80 kg) et j'aime bien bourriner un peu sur le home-trainer (séances de variation d'allures). Il y a un bon mois, je me suis rendu compte que le cadre était comme rayé, peinture légèrement fissurée, au niveau du croisement entre le tube dans lequel s'enfonce la tige de selle et la partie horizontale du cadre. Je l'ai montré à mon vélociste, qui m'a dit que le cadre était probablement fissuré à cet endroit. Il a pris des photos, les a envoyées à Lapierre, qui a remplacé le cadre sans souci (par une version 2014). Aucun frais pour moi, aucun souci, très content donc. Mais a posteriori une petite frayeur : et s'il avait cassé en descente ? Du coup je me pose la question : est-ce que ça arrive souvent (le vélociste m'a dit qu'ils faisaient 3-4 remplacements de ce genre par an), et est-ce qu'un certain type de pratique favorise cela (poids élevé, puissance importante, home-trainer...) ? Merci pour vos réponses et expériences.
  2. Salut Erwan, Ça va être dur, mais pas tant que ça, si effectivement ton but est juste de terminer. C'est très largement faisable pour un sportif régulier, surtout avec 12 heures de sport hebdo. Il faut un peu démythifier ces épreuves qui ne sont que d'énormes balades, quand on ne les prend pas sous l'angle de la performance (vouloir tirer le meilleur parti de ses capacités le jour J). Perso j'ai un paquet d'ultras (course à pied) au compteur, dont un bon pourcentage effectués dans des conditions de forme moyenne, et tout va plutôt bien, je n'ai jamais fini sous une tente médicale, je ne suis pas un déglingué de la vie, et j'ai un tas d'autres activités à côté. Bref, passer 13-15 heures à faire du sport en endurance au cours d'une journée, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Passer 8 heures au taquet, c'est autre chose. Je me suis mis au vélo (passé de coureur à pied, plutôt ultra-distances) il y a trois ans, j'ai effectué un Ironman "Off" (entre potes) il y a deux ans. Entre les deux, un an de vélo donc, pour environ 3500 km, en zéro à 3 sorties hebdo, la plus longue de 70 bornes environ. Et le parcours vélo de mon Ironman était en montagne. Pour la natation, j'ai nagé 10 fois en piscine avant les 3800 m en lac, étant une quiche en natation à la base (jamais appris à nager correctement, jamais de natation hormis en vacances). Un petit compte-rendu : http://elsangliator.over-blog.com/article-ironmanoff-la-decouverte-d-un-nouveau-monde-108679833.html Mon conseil : continue exactement comme tu le fais dans le mix de tes séances, habitue-toi à pédaler à fréquence assez haute sur le vélo, et en te rapprochant de la date place des séances d'enchaînement vélo/càp (1 h + 30 mn par ex). Pas besoin de trop en faire, tu as largement de quoi boucler en montant régulièrement en puissance sur le vélo. Éclate-toi bien !
  3. Hello, j'ai grillé mon home-trainer hier soir ! Même pas trois mois d'utilisation à raison de trois séances par semaine, et bing ! En cours d'échauffement, après une grosse quinzaine de minutes, je sens des variations de résistance, puis une minute ou deux plus tard, grosse odeur de brûlé, l'affichage s'éteint, rideau. J'étais à environ 27 km/h, autour de 95 trs/mn, avec une pente à 0, autour de 175 W à l'affichage. C'est un Tacx Flow, et je pense que la garantie va fonctionner, a priori aucun défaut d'utilisation de ma part et aucun signe avant-coureur. Cette mésaventure est-elle déjà arrivée à quelqu'un ?
  4. Je confirme que mon cardio merde grave, par contre il ne l'a pas toujours fait, avant c'était bon, mais maintenant c'est presque systématiquement mauvais, sauf pour les séances de ski de fond qui m'ont l'air cohérentes. Encore un exemple hier avec sortie càp : http://connect.garmin.com/page/activity/activity.faces?activityId=267327214&actionMethod=page%2Factivity%2Factivity.xhtml%3AuserSwitcher.switchSystem&cid=6618007 --> les 22 premières minutes sont n'importe quoi, après ça a l'air plausible. J'ai changé ma ceinture cardio il y a quelques mois après avoir constaté ces soucis, sans changement probant (période de garantie terminée depuis belle lurette).
  5. J'obtiens des valeurs très différentes de FC selon mes activités (course à pied, vélo, ski de fond) et je suis bien d'accord : il y a un truc qui cloche.
  6. Hello, hier je me suis fait une séance "Bubka" : petit compte-rendu par ici --> http://elsangliator.over-blog.com/article-la-seance-bubka-114841882.html Outre que c'est amusant et que ça éclate (les jambes), est-ce que ça a un intérêt d'un point de vue entraînement ? Travail de la résistance ? Du sprint (sur le final) ? De la puissance (125 W au tout début, 400 W à la toute fin, je sais ce n'est qu'indicatif mais ça donne une idée de l'étagement) ? De la vélocité ça m'étonnerait, j'ai pédalé relativement bas (88 tr/mn moy) ? Le lien direct vers la séance : http://connect.garmin.com/activity/267042680
  7. Bien joué Patrice et Jean-Marc, bravo à vous deux pour vos chronos améliorés. Pour ma part, j'ai raté mon objectif de l'année --> http://elsangliator.over-blog.com/article-cr-grand-raid-de-la-reunion-un-coup-d-epee-dans-l-eau-112117032.html Dommage... mais on ne peut pas toujours "gagner". Retour à l'entrainement, plutôt course à pied, peut-être bientôt ski de fond, et vélo si les conditions le permettent, ce qui n'est pas vraiment gagné ces temps-ci !
  8. Bonjour, je possède un Lapierre Audacio 400 depuis un peu plus d'un an, j'en suis hyper satisfait (découverte du vélo de route en complément de la course à pied). C'est le modèle juste au dessus de l'Audacio 200. Il est à 1000 € neuf, mais avec la décote des modèles 2012 qui devrait bientôt arriver tu dois pouvoir l'avoir autour de 800/850 €, soit un poil au dessus de ton budget, mais pour un équipement quand même très correct (à mon sens). Bon choix !
  9. "sinon apparemment achat d'un HT à Noël pour mettre son vélo dessus ?... vous conseilleriez ça ou plutôt braver le froid glacial pour rester en forme ?" Cet hiver j'ai très peu roulé, à cause d'une part du froid, mais pas tant que ça, c'est surtout l'état des routes (sel, neige, verglas), qui m'a rebuté (j'ai passé un col avec du verglas dans le début de la descente, heureusement pas trop pentu et pas en virage, ça "refroidit" !). J'habite au pied de la montagne (415 m d'altitude) et du coup le vélo l'hiver, bof bof. Par contre en version home-trainer, ça me tente bien (sinon course à pied, ski de fond et raquettes). Mais ce sera plutôt un home-trainer tout prêt, pas des rouleaux sur lesquels poser le vélo (ça peut aussi servir à la bonne saison sans tout avoir à monter/démonter à chaque fois).
  10. "Cela ne m'empêche pas de continuer à dire bonjour à tous ceux que je rencontre bien que je commence par me lasser de la quasi non réponse des cycistes en panoplie de pro qui ne soulévent même pas la main de leur cocotte pour répondre. Navrant." Ce n'est pas le cas ici, quasi tous les cyclistes se saluent, la non-réponse est plutôt l'exception, et ce quelle que soit la tenue. D'ailleurs je salue même les "non-coursiers" qui font juste un trajet en vélo, en général ça les surprend et ils répondent avec un temps de retard, c'est marrant. Mais je trouve que ça contribue à 1/la bonne entente entre tous (cyclistes ou pas) et 2/redorer un peu le blason du cycliste vu par le prisme des "affaires". Sinon il m'est arrivé de ne pas répondre à un salut, mais c'était ça ou le risque de gamelle, ce que l'autre n'appréhende pas forcément, du coup à un moment t tu peux passer pour le malpoli de service... Pas mal les 900 bornes !
  11. Salut Mathieu, j'ai débuté le vélo de route en mai 2011 (avec un vélo alu à un peu moins de 1000 €), auparavant j'avais un VTT que j'utilisais de temps en temps sur route (monté en pneus VTT). Sur des petits parcours identiques, j'ai été très étonné de ne gagner qu'à peine 2 km/h de vitesse moyenne. Sur de longs parcours ou des parcours plus typés (cols...), par contre la différence est plus importante (petit gain de vitesse en montée, gros gain sur parties plates ou descente). Avec un vélo plus haut de gamme, je ne pense pas que la différence se serait beaucoup creusée. Côté confort, la transition n'est pas non plus bouleversante : on n'est pas si mal sur un VTT. Bon, ok, pour faire plus de 100 bornes sur route, ce n'est pas la même chose. D'ailleurs sur mon vélo de route, je m'autorise des virées bien plus longues qu'à l'époque à VTT : c'est un avantage. Je n'ai pas trop d'éléments de comparaison mais je suis très satisfait du confort offert par mon vélo, et je ne sais pas si un vélo plus haut de gamme m'offrirait la même chose (plus de rigidité... ?). Autre avantage : la sécurité, avec plus de possibilité de relance rapide, de freinage (sauf quand il pleut à torrents comme hier, j'avais l'impression de ne presque plus avoir de freins), un comportement en courbe bien plus maîtrisable et incisif. J'imagine qu'une gamme supérieure t'offre encore plus de maîtrise. Côté robustesse, je suis plutôt rassuré : trois gamelles (ah les débuts en pédales automatiques...), quelques passages sur routes de merde, et finalement tout a l'air clean à part quelques rayures. Pour le coup je suis bien content d'avoir un alu et pas un carbone. Côté réglages, ça a l'air de bien tourner, même si les premières fois (régler son dérailleur AV/AR) c'est loin d'être évident je trouve. Mais j'imagine qu'en montant en gamme ça ne change pas grand chose (peut-être des différences d'une marque à l'autre par contre). Donc en résumé je suis super content d'avoir acheté ce vélo (Lapierre Audacio 400) et pas un autre en gamme supérieure : il est parfait pour ma pratique actuelle. Si je devais investir aujourd'hui dans un autre vélo, ce serait plutôt un home-trainer !
  12. Merci Olivier pour cet excellent retour sur une épreuve que j'ai découverte l'année dernière et qui me fait envie... Le temps de m'aguerrir encore un peu à vélo et j'espère bien te rejoindre dans le petit monde un peu fou des REVeurs. Emmanuel - http://elsangliator.over-blog.com/
  13. Ça donne envie d'aller promener ses roues du côté de Belledonne, jamais fait encore ! Les vues sur la Chartreuse changent de celles que j'ai habituellement :) Chouettes photos et de bonnes idées, merci Eric.
  14. Hello, ce samedi j'ai doublé ma plus longue distance parcourue à vélo : je suis passé de 90 à 180 km, dans le cadre d'un triathlon distance Ironman officieux, entre potes. Le récit de l'ensemble : http://elsangliator.over-blog.com/article-ironmanoff-la-decouverte-d-un-nouveau-monde-108679833.html Le bilan pour le vélo : très content du résultat, pas de coup de mou, pas de perte de puissance, pas de courbatures, pas de mal de cul, et mes échauffements sous les pieds m'ont laissé tranquille. Bref, que du positif, je ne m'y attendais vraiment pas. Du coup j'ai bien envie d'allonger la distance et d'aller voir ce qui se passe de l'autre côté des 200 km. Sinon ce week-end en triathlon il y avait aussi Lenshan (Allemagne), mais là c'était un triple Ironman, soit 540 km de vélo. Je note ce truc pour une année prochaine, en attendant je viserais bien une balade genre REV... 2013 ?
  15. De bien jolies sorties que tout ça ! Pour ma part ces derniers jours j'ai pédalé appareil photo numérique à la main, histoire de préparer le road-book de notre "petite" sortie commune de ce week-end : https://picasaweb.google.com/116573908256629188351/IronmanOffRecos# Ces sorties ont été l'occasion de pédaler différemment, en regardant davantage les paysages que d'habitude, et aussi en faisant gaffe de ne pas se vautrer en prenant une photo dans un virage :) Maintenant, repos jusqu'à samedi (je compte juste nager un peu vendredi matin), et vaille que vaille !
  16. Salut les pédaleurs, mardi j'ai effectué ma plus grosse sortie de tous les temps : 90 km de vélo. Eh ouais, je sais, ça peut faire sourire, donc ne vous en privez pas, souriez :) C'était un test en vue de mon Off (course officieuse, entre potes) programmé samedi dans huit jours, et qui comprendra, entre autres (car il s'agit d'un triathlon) 180 km de vélo. Donc voilà, j'en ai fait la moitié (après 1500 m de natation), la partie la plus difficile du parcours (90 km et 2600 m D+ environ, le reste sera beaucoup plus plat), et je suis bien satisfait du résultat : ça devrait le faire pour le double samedi prochain. Pour la petite histoire, je redoutais une sortie de cette distance car depuis que je me suis mis au vélo de route (en mai 2011), je souffre des deux voûtes plantaires au-delà de 2 h 30 de sortie environ, surtout s'il fait chaud. C'est un souci que je n'ai pas forcément à pied (je suis coureur à pied à la base), et je ne savais pas trop comment le régler (j'ai bien lu sur le forum des conseils, mais pas trouvé chaussure à mon pied). J'ai donc utilisé pour cette sortie de près de 5 heures de l'elastoplaste pour protéger la voûte (frottements pied/chaussette/chaussure) et j'ai appliqué de la crême anti-frottements sur l'elasto (NOK). J'ai également profité de mes arrêts pour enlever les chaussures et surélever un peu les pieds (je pense qu'outre les frottements l'avant de ma chaussure est trop fin et me comprime le pied/les orteils, handicapant la circulation sanguine). J'ai également re-NOKé en cours de route. Et ça marche ! Bon, pas super pratique et bien évidemment inapplicable en course (j'avoue que je commence à être tenté), mais pour ce Off et d'éventuelles cyclotouristes, ça passera bien ! Un peu plus de détails : http://elsangliator.over-blog.com/article-test-90-bornes-montagneuses-a-velo-108297998.html
  17. Merci Thierry pour le conseil, je vais voir ce que je peux faire, sachant que cette semaine c'est mort (compète càp demain), que la prochaine j'ai prévu trois jours "choc" càp (lundi-->mercredi), donc éventuellement le vendredi un 80 km ; la semaine suivante je devrais pouvoir sortir une fois sur longue distance (100 ?) ; les 6/7 juillet j'ai mon objectif de mi-année en càp (Andorra Ultra Trail), donc rien de méchant la semaine précédente, idem la suivante, reste donc la semaine 29 pour se programmer un 130/140 km, sachant que la dernière je ferai plutôt "du jus". On va essayer ça !
  18. Salut les pédaleurs, pour ma part en ce moment, pas mal de sorties (3/4 par semaine) courtes (25-30 km) mais associées avec des sorties course à pied et/ou natation. Exemple hier : 2 km natation + 25 km vélo (300 m D+) ; ou avant-hier : 2 km natation + 26 km vélo (120 m D+) + 10 km càp (700 m +). L'idée est de m'habituer un peu au triple-effort, en vue de mon IronmanOff le 28 juillet. Par contre un truc me turlupine un peu : je n'ai encore effectué aucune sortie de plus de 65 km cette année, du coup ça va faire un peu juste pour les 180 km fin juillet, non ? Emmanuel - http://elsangliator.over-blog.com/
  19. En effet, merci pour ces précisions ; j'imagine qu'ils ont adopté un couple équivalent au fait de rouler à plat sans vent. Bonne journée,
  20. Bonjour, réponse un peu tardive, j'étais absent quelques jours. Sport & Vie a traité le phénomène appelé "bigorexie" (l'addiction au sport) dans son n°126 (mai/juin 2011). Sinon l'ouvrage "Addictologie clinique" (http://elsangliator.over-blog.com/article-addictologie-clinique-100020664.html) traite également, entre autres, de la question. Bonne journée,
  21. Bonjour Jocelyn, pour le coureur, effectivement, c'est tout simple : le tapis compte pour lui. La surface se déroule sous ses pas à une certaine vitesse, et le calcul de la distance en découle simplement. Pour le cycliste, je ne suis pas sûr : soit il y a un compteur au niveau de la roue, mais du coup lorsqu'il ne pédale pas et que la roue continue de tourner sur sa lancée (roue libre), ça doit continuer à accumuler des mètres non réellement pédalés. Enfin je suppose qu'au final ça ne représente pas une grosse part du total. Autre possibilité moins imprécise : ils comptent le nombre de tours de pédale (cadencemètre) et multiplient par le développement adopté.
  22. Merci pour ce complément, et pas de souci, ça ne me choque pas. Pour préciser, je suis journaliste sportif spécialisé précisément en ultra-endurance et moi-même coureur d'ultra, d'où une connaissance et une implication un peu fortes. La personne que tu évoques est courante dans le milieu : nous avions dénombré en 2009 50000 coureurs ayant pris le départ d'au moins une épreuve plus longue que le marathon en France. Ça représente très très peu par rapport au nombre de coureurs tout court. Le parcours-type d'un coureur, c'est de faire le tour des distances courtes (10 km/semi), puis de monter sur marathon, d'en faire le tour, puis de monter sur plus long. On voit toutefois de plus en plus de personnes arriver directement sur ultra, et du coup ne pas posséder les bases de la course à pied : voilà sans doute une des raisons pour lesquelles ta connaissance se classe bien souvent mieux par rapport au nombre de coureurs que sur distances inférieures. Il faut aussi avouer que le niveau global est moindre que sur 10 km ou marathon : pas mal de personnes sont moins affutées, ont moins l'esprit de compétition, sont plus dans la contemplation, le partage, le sens de la fête, plutôt que dans le chrono. Pour celui qui veut faire un temps ou un classement, il y a de la place (sauf sur les podiums : depuis 2/3 ans ça devient dur !). Quant aux conséquences sur la santé pour ceux qui se lancent sur des épreuves ultra sans être forcément prêts physiquement, difficile de juger. Dans le cas que tu évoques, effectivement, ça craint : avoir recours aux médicaments en quasi-permanence devrait lui faire se poser de sérieuses questions. À mon avis, il s'entraîne trop (quantité et/ou qualité, à voir) et mal. On peut très bien finir une course comme l'Ultra-Trail du Mont-Blanc sans s'entraîner 7 jours sur 7 : le délai est de 45 heures, il y a de quoi le faire (presque, car il faut vraiment courir - courotter - au moins les premières dizaines de kilomètres) en marchant bien, ce qui est le cas de la plupart des épreuves (100 km de Millau = 24 heures de délai, Grand Raid de La Réunion = 3 jours...). Mais c'est sûr que quand on se prend au jeu du chrono/classement/performance individuelle, on peut flirter avec les limites. >>> je me demande quand même si le sport au delà d'une certaine limite - que je suis bien incapable de quantifier - n'est pas aussi mauvais que la sédentarité C'est très clair : pratiquer un sport, n'importe lequel, en compétition, est mauvais. Pratiquer une activité physique pour son hygiène de vie, ça c'est bon (ex : marcher 1 heure à bon pas pieds nus dans l'herbe tous les jours à plat). Maintenant, à chacun de juger de sa limite activité physique/sport et du bien-être (physique, psychologique) qu'il ressent en contrepartie du "mal" qu'il se fait. Dans le cas que tu cites, il me semble qu'il y a déséquilibre, mais peut-être que cette personne, sans cette "béquille", serait invivable ?
  23. Bonjour Edgar, Je suis admiratif devant le courage de ces sportifs qui vont au bout de la souffrance Dans le cas précis de ce 6 jour sur tapis à la Cité des Sciences, pour bien connaître le coureur et un petit peu le cycliste, l'un comme l'autre sont loin d'être "au bout de la souffrance". Mmi est certes fatigué, un peu usé mentalement, mais physiquement il n'a aucun bobo. Quelques courbatures, et encore. C'est vraiment une fatigue générale qui est installée, d'où l'intérêt de l'étude sur le sommeil (Mmi parlait de la similitude avec l'état de semi-veille que certains peuvent avoir en conduisant). Pour Fifou, c'est un peu plus compliqué, à cause de ses fesses qui morflent bien. Mais en dehors de ça et de la fatigue générale, il est nickel. je me demande si cette mode de l'ultra voir l'ultra-ultra endurance est une bonne chose Là encore je ne pense pas qu'il s'agisse d'une mode : il suffit de se tester sur un 24 heures pour comprendre que si on n'aime pas, on ne peut pas se forcer. Mais si on accroche, alors oui on aura envie de recommencer, de mieux réussir, de mieux savourer. Quant à l' "ultra ultra-endurance", il s'agit d'un phénomène vraiment limité, qui est observé par les pratiquants même d'ultra-endurance avec des yeux comme des soucoupes. Parle à un circadien, un centbornard, ou même un coureur de 6 jours d'un 6 jours sur tapis, il te répondra neuf fois sur dix "ça va pas la tête ?" Je me demande si son organisme ne va pas lui faire payer très très cher cette débauche d'effort. Pour la petite histoire, Mmi est ce qu'on peut considérer comme un "rescapé" : il a subi un grave accident de la route il y a une vingtaine d'années alors qu'il était cycliste (comme quoi, la course à pied est-elle réellement plus traumatisante que le vélo ?), et les médecins étaient mitigés sur sa capacité à remarcher. Il n'a pas repris le vélo en compétition, mais aujourd'hui il se situe dans les tous meilleurs au niveau mondial sur 6 jours. Il tourne en ultra depuis une dizaine d'années, et s'est spécialisé sur le 6 jours depuis quatre ans (podium et/ou victoire chaque année). Il a réalisé son premier 6 jours tapis l'année dernière, et celui en cours est effectivement son cinquième, et troisième depuis le début de l'année. Ce petit résumé juste pour dire qu'il sait ce qu'il fait, qu'il a de l'expérience, qu'il connait son corps, qu'il a un mental hors normes. Je me fais cent fois moins de souci pour lui que pour mon frère (exemple pris totalement au hasard :) ), le parfait sédentaire. Quelles sont les conséquences sur la santé de telle effort? Elles sont étudiées depuis deux/trois ans par des physiologistes, notamment le Pr Guillaume Millet de l'Université de Saint-Etienne. Les magazines spécialisés relatent ces études de manière assez régulière (destruction musculaire, fatigue cardiaque par exemple). Merci de t'intéresser au sujet en tous cas :)
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