Cette année le REV a été marqué par une forte chaleur, entraînant plus de 50% d'abandon sur le 600 et 25% sur le 420. (1/4 coureurs) Personne ne pu faire le 710, vu les délais déraisonnables de l'organisation. A croire que cette distance est du bleuf, histoire d'attirer le chaland. L'organisation ne disposant pas de suffisament de moyens pour assurer les pointages respectant la progression des coureurs. Ou alors il faut percevoir la Froomilette de service... L'ambiance a été un peu plombé (pour l'organisateur, informé lors de la remise des patés de campagnes) par la concurrence du 600 randonneur allemand, empruntant quelques cols du REV (2 ou 3). La concurrence outre-Rhin s'organise, d'autant plus que la qualité de l'acceuil à Luxeuil n'est plus un élément déterminant. La convivialité entre les coureurs est compliquée, car les anciens désertent de plus en plus cette "course", sous les coups de grisou de l'organisation, hors (dans les réseaux sociaux) et pendant l'épreuve (terrassé par la pression d'une épreuve sur laquelle règne sans partage son initiateur). De plus, le formidable appel publicitaire, de l'organisation, tout au long de l'année auprès des prospects et anciens participants s'articula, notamment sur la célèbre tarte aux myrtilles. Symbole de la convivialité de l'épreuve, certes ; mais nombre des coureurs pensaient la trouver, en libre service comme le reste du ravitaillement.... Il leur fut finalement demandé quelques euros la part, par les personnes au contrôle... Une belle déconvenue pour les coureurs qui virent dans cet épisode un changement significatif et notable dans les célèbres ravitaillements de cette épreuve, en recherche par ailleurs, de rigueur et de cohérence.. A noter la veillance du bénévole, du contrôle du col Amic ou d'antan, pléthore de bénévoles acceuillés les coureurs. C'était du temps de la collaboration avec le CCK. Là, seul durant toute la nuit il acceuillit les coureurs avec notamment une soupe chaude, un feu, une belle énergie et un chaleureux sourire. Point de soutien de l'organisation... " Il m'ont laissé seul !!", à l'heure de pointe entre 6 et 9h du matin... Vivement 2014, les Luxembougeois et leur appétit d'ogre. L'organisation doit se préparer à développer non plus un savoir-faire d'organisation d'évènement sportif, c'est dans ses gènes et aujourd'hui marginal ; car face à son nouveau positionnement, collant à l'air du temps, fort est de constater la naissance de la première cyclo-culinaire, ou après avoir ingurgité 600 ou 420 kms, il est de bon ton de faire honneur au buffet de charcuterie, au tonneau de bière et au jus d'orange des Antilles, facteur de récupération après l'effort. On est bien loin de l'esprit ultra défendu par Pascal Bride, Jean-Marc Velez et d'autres. Pour ceux qui rêvent d'une organisation correcte à la hauteur des exigences de la difficulté des très longues distances, un bijoux d'organisation, de rigueur, d'équilibre existe en Suisse. La Berne-Constance-Berne, connue aussi sous le nom de "radmarathon" http://www.swisscyclingmarathon.ch/index.php . Sont proposés des 180, 300 BRM et 600 BRM en format randonneur et des 700 et 900 en ultra (avec assistance et seulement avec assistance) labéllisés par l'UMCA et la RAAM pour être des qualifers de la RAAM. Un participant du REV s'y est qualifié en 2005 pour la RAAM. A noter et conformément aux règles de l'ultra-distance de l'UMCA, il n'y a aucune barrière horaire sur la Radmarathon 600 et 900. Chacun s'y alignant, peut terminer sans soucis. Etre finisher reste le principal objectif de chacun. La disponibilité et l'engagement de l'organisation assure un service remarquable, comme le fléchage lumineux sur le 710, la nuit (unique au monde). Le professionnalisme, l'expérience y sont réputés sur tout le continent européen et même plus car elle fait partire du challenge internationnal de la coupe du monde d'ultracycling, sous l'égide de l'UMCA. A découvrir, d'autant que ce n'est guère plus loin que Luxeuil et plus étoffés en terme de participants.