Benoit REUTER

Bonjour Franck, Eric, (et les autres) Juste pour info, en venant de Renaix, il y a un copier-coller de la côte du Trieu : la Karnemelkbeekstraat, littéralement "rue du lait battu". De mémoire, c'est celle à droite juste avant le trieu. Le plus simple : tourner à droite avant le garage Ford. Ascension irrégulière, qui termine dans le bois, et qui arrive également à la fameuse Ronde van Vlaanderenstraat (Rue du Tour des Flandres). J'habite Renaix et suis malheureusement en train de me retaper d'une opération du ménisque. Ces routes sont effectivement chargées d'histoire et je m'y suis replongé un instant en lisant vos commentaires. Bonne journée à tous!

Tu as raison Freddy, j'en suis conscient. Je ne pensais pas courir "autant" sur route, la priorité si je peux appeler ça comme ça reste le cross. Mais retrouver mes équipiers le week-end sur route est devenu un plaisir, je me suis pris au jeu, les femmes et les enfants viennent avec, ça s'organise bien, bref c'est devenu le rituel du week-end. Et puis à chaque fois tu te dis que tu vas faire mieux, la prochaine fois je tente, la prochaine fois ceci, la prochaine fois cela, et oupppsss on est déjà fin août... (2 semaines de repos total fin juillet lors de mes vacances). J'ai pu goûter à une course par étapes également, avec un petit CLM, maillots distinctifs et tout le tralala, encore une super expérience. Mais toujours à 110%, à l'arrache pour finir au peloton, j'ai même du rentrer dans les voitures à un moment. Je vois bien que tout le monde à mal à la gueule, je ne dis pas que c'est "plus facile" pour certains, mais j'aimerais un jour pouvoir gérer ça "à la pédale", sans devoir cracher mes poumons pour finir dans le paquet. Après je ne me formalise pas et je ne jalouse pas. Je vois bien et je sais qu'il y a là-dedans du beaucoup plus costaud qui redescend de je ne sais où des gens qui courent depuis qu'ils ont l'âge de pouvoir courir. Un pas à la fois, ou plutôt un coup de pédale à la fois ;-)

Bonjour à tous, je me permets de faire part de ma petite situation perso car ce post m’intéresse beaucoup. Alors voilà, 36 ans depuis hier, j'ai commencé 'sérieusement' à rouler l'hiver passé : 30 cyclo-cross en belgique dans une ligue pour amateurs. Les cross sont d'une durée de 40 min, à toc du début à la fin. Gros coup de fatigue à quelques cross de la fin de la saison, charger cette voiture, laver les vélos, recommencer le dimanche, etc. tout me pesait. Sale rhume pendant 3 semaines fin février, donc au repos forcé. Reprise sur route avec la cyclo Nieuwsblad 125km puis Parix-Roubaix challenge début avril sur le 172km. Entre-temps, des intensités en semaine en vue de la reprise en Ufolep 59-62 mi-avril. Je pensais rouler en Ufo 2 avec mon frère et un ami, mais non Monsieur vous avez déjà roulé chez les tout-coureurs en belgique (+/-10 courses dont la moitié = abandon), donc Ufo1. Pas de souci, je m'accroche, j'abandonne parfois, je termine souvent avec le paquet et plusieurs top-20 sur la saison au final. Saison terminée depuis 2 semaines : 19 courses sur route depuis mi-avril donc. Sur route, je subis. Je tiens les roues, je peine en sortie de virage, ... mon seul salut c'est quand le peloton laisse filer l'échappée et que ça arrive au sprint pour des places d'honneur. Même pour ça, je me doit d'être à 110%. Le souci c'est qu'au final, ça m'épuise, même avec 7-8000km par "saison route". Il y a des week-end de 2 courses, des semaines de 3 courses quand il y a un férié. Bref, je sais que je devrais rouler plus, faire du volume mais pas évident avec le boulot et la vie de famille (3 enfants avec leurs activités également). Alors en semaine, je lève le pied et la tête, sinon je vais droit dans le mur. De temps en temps je fais un effort, une bosse, un sprint, mais je m'en tiens à ça. Les potes me disent que ça va venir, que je dois prendre les courses comme des entraînements et ne pas arriver cramé au départ. Dans 1 semaine commencera ma 2è saison de cross. Toujours une trentaine au programme. Je vais essayer de recourir sur route plus tôt cette année par contre. je me rends compte que les mois passent vite et qu'avec les congés en juillet, la saison est vite finie. Bonne route à tous!

Bonjour. Pour ma part ça a été résolu avec une paire de semelles de chez Spé, les bleues pour être précis. Il me fallait un plus grand support de la voûte plantaire. Ayant une paire de semelles ortho "dynamiques" pour la course à pied, mon bouclard m'a déconseillé, à raison, de les mettre pour le vélo. Problème réglé du jour au lendemain. Le serrage de la chaussure n'a pour moi aucune influence sur ce qu'il se passe sous le pied. La chaussure doit être adaptée à ton pied (pieds fins, larges) et tu dois être calé dedans. Ça t'évitera de devoir serrer à mort une chaussure trop large/grande et à l'inverse de rouler avec une chaussure desserrée car trop juste/étroite. Par contre, malgré les semelles qu'il faudra d'ailleurs que j'envisage de changer après plusieurs années, je remarque que ce phénomène a tendance à revenir quand je mets des cales neuves (shim jaunes) et que j'oublie de détendre le ressort de mes pédales. Je suis du coup beaucoup plus calé sous le pied et ça ne me convient pas.

Bonjour à tous. Sortie avec mon frère dimanche pour la longue distance de la cyclo Het Nieuwsblad (125km au compteur). Partis à 9h de Gand, il ne faisait pas chaud! Comme je suis sensible au froid également, surtout les mains et les pieds, il a fallu prendre ses précautions. Pour les pieds, paire de chaussettes hiver bien épaisses, chaussures pas trop serrées, couvre-chaussures (pas les plus épais). Le petit plus que j'ai voulu tester avec succès : emballer le pied, du moins les orteils dans du papier alu, par dessus la chaussette avant d'enfiler la chaussure. Je craignais une gêne, mais il n'en fut rien. Par contre, au bout de 125km, vaut mieux prévoir un aspirateur quand on retire la chaussure, y'a de l'alu partout! Pour les mains, j'avais acheté des sous-gants en soie afin de tenter le truc sous mes gants de ski, mais ça a moins bien fonctionné. Je rejoins Joachim, la sensation fut bien meilleure lorsque mes mains étaient en contact direct avec les gants de ski, sans sous-gants donc. Pour le reste: maillot de corps bien épais, maillot longue manche entre-saisons, veste hiver + coupe-vent, sous-casque, buff autour du coup et jusqu'aux oreilles, cuissard long hiver ,une véritable momie! Pas eu froid, mais pas eu chaud non plus. Je reste admiratif devant ceux qui l'ont fait sans gants (!) et en cuissard court (!). Superbe parcours sur mes routes d'entraînements! Petit plus aux ravitos : le thé chaud qui faisait un bien fou!

Bonjour Alexandre, bonjour à tous. J'ai participé pour la première fois au Paris-Roubaix Challenge l'année passée, le 170km avec l'intégralité des secteurs pavés. Je roule régulièrement sur le pavé dans mes Ardennes Flamandes et sur les tronçons du Nord de la France. Pour le Paris-Roubaix, j'ai choisi de rouler sur mon vieux cyclo-cross en alu, équipé pour l'occasion de Mavic Aksium et pneus Specialized Roubaix 25/28 (mesure spécifique chez Spé : carcasse de 28 mais facilité de roulage du 25, qu'ils disent hein...). Gonflé si je me souviens bien à +/-4 bars à l'avant et +/- 4.5 à l'arrière. C'est passé sans problème, je ne me souviens pas d'avoir talonné, ni tapé la jante, pas de pincette, ni fuite, ras. Pas de double-guidoline non plus, juste la guidoline Spé Roubaix. J'avais prévu des bandes élastiques de maintien pour mes poignets, je les ai oubliées à la maison, mais au final, pas de douleurs excessives. Gants courts Spé Roubaix, aucune ampoule. Cuissard Vermarc PRR (peau longue distance), rien à signaler de ce côté-là non plus. Concernant le choix du cyclo-cross, il a été dicté par la météo incertaine, donc possibilité de pavé humide voire pire, je n'ai voulu prendre aucun risque. De toute façon, je venais de recevoir en semaine mon Supersix évo flambant neuf, il était hors de question d'y participer avec. Finalement la journée a été magnifique, temps ensoleillé, pavé sec et poussiéreux. Par contre, secteur 16, le mec devant moi se couche, sa roue avant se dérobe en pleine ligne droite, je ne peux l'éviter et hop, je tombe à mon tour (sur lui, tant qu'à faire, amortissons la chute). Aucune casse, mais sur le coup, tu es content de ne pas être tombé avec le beau carbone. Après, ça ne m'a pas empêché d'en avoir plein les yeux tout au long de la journée : j'y ai vu des Scott Foil Di2, des Pinarello, ... et une quantité incroyable de machines en carbone avec leurs roues hauts profils et tout ce que le haut de gamme actuel peut présenter de mieux. Ça reste un choix personnel avant tout et probablement une question de moyens. Le mien est vite fait, quand bien même les moyens me le permettraient. Au plaisir de partager mon expérience de cette journée inoubliable! Bonne route à tous! Ben.

Bon entraînement à toi Jean-Pierre!

Merci pour la réponse rapide! Je vais suivre ton conseil! Ce midi, séance de 1’/1’ en cap, bien décidé à les faire monter ces puls...(je n’avais pas vu ta réponse) Après échauffement progressif et quelques accélérations, j’entame ma première série de 5x(1/1) dans une côte a du 7-8%, léger vent de face. Après chaque minute d’effort, demi-tour pour récupérer 1’ en descente et ainsi de suite. Ben c’est encore raté, FC max de la séance : 167. Dès que je lève le pied pour la récup, en gardant toutefois un rythme correct comme conseillé pour ce type d’exercice, ma FC baisse rapidement. Je repars à chaque fois à 142 Puls. La seconde série de 5 fractions a été effectuée sur un léger faux plat de 2% environ, protégé du vent. J’ai fait 2 reps sur les 5 dans le sens de la légère descente, histoire de voir si la vitesse influait sur ma FC : limite sprint comme un dératé pour atteindre le 162 péniblement.

Petit up pour ce post intéressant au plus haut point. Me suis également régalé à le lire et le relire afin d'en tirer les enseignements. Les longues séries au seuil m’intéressent et je suis persuadé de leurs bienfaits dans la progression globale. Là où mon souci personnel intervient, c'est au niveau des fréquences cardiaques à respecter : sans vouloir rentrer dans l'analyse pointue, on parle de séries à I4 ou donc à 92 à 96% de la FC MAX. Suite à un test à l'effort sportif sur vélo en hôpital (mon 1er), ma FC max théorique est établie à 186. Ce qui veut donc dire que je devrais travailler ces séries entre 171 et 178 puls. Or, mon test s'est interrompu à 170 puls, soit 87% de ma FC MAX (340w). J'ai, toujours selon ce test, atteint la barrière des 4mmol à 162 puls (300w), le fameux seuil dont on parle ici. Bon, le test était ce qu'il était, il faisait une chaleur de bête, relativement gêné par ce masque, bref, pas d'excuse par rapport à la perf ni au niveau, que je cherche simplement et modestement à faire progresser. Plus représentatif selon moi: lors de mes compétitions en cyclo-cross d'une durée de 40min, je suis à fond bien évidemment du départ à l'arrivée. Pour, en général, une FC moyenne de 165 puls et une FC MAX sur l'effort de 175. Si je m'en réfère au test à l'effort, je suis donc pendant 40min au seuil anaérobie ?! Vous l'aurez compris, je suis perdu. Dois-je oublier le 186 théorique de FC max et me baser sur les valeurs réelles constatées en compétition? Et donc adapter mes limites de seuil? 180 en FC max serait pour moi plus réaliste que 186? Suis-je un bon gros diesel qui rechigne à monter dans les tours et dois-je me résoudre à aller les chercher à l'entrainement ces 171 puls? Mais honnêtement, quand je vois l'investissement nécessaire pour arriver ne serait-ce qu'à 170 puls, que ce soit à pied ou en vélo (marathonien et régulièrement des 10km sous les 40min), je doute... Hors saison de cyclo-cross, je fais quelques courses en belgique, en tous-coureurs. Circuits de 85km environ, ca termine toujours à minimum 40 de moyenne. Le départ et les premiers tours sont hyper difficiles pour moi, je lâche régulièrement prise quand ça flingue dans tous les sens et sans relâche, bref je ne supporte pas les à-coups. Je termine au peloton quand l'échappée se forme rapidement et que le peloton termine "au train" (toujours à 40 hein). Je me reconnais donc bien dans la description ci-dessus : pas habitué à un tel niveau de puls, donc dès que j'y suis, je saute. D'où ma prise de conscience de la nécessité de ces séries au seuil, ou juste en dessous. En semaine, je m'astreins à divers exercices : force à i7, relances, bosses, sorties longues quand pas compet, sorties cool relax récup, je varie les plaisirs, sans trop me prendre la tête. En hiver, les séances de torture sur home-trainer sont mon dada, mais là aussi, pour atteindre 170 puls il me faut la résistance max et un niveau d'effort proche de l'explosion... Profil du bonhomme : 35 ans depuis peu, passé de 103 à 78kg sur les 4 dernières années, 1m82. Bref, désolé pour le roman :-) et je suis preneur de tous vos avis, remarques, suggestions concernant ces séries au seuil. D'avance merci à tous!

Alors là, tout à fait d'accord. Les mêmes ressentis dans les mêmes côtes que toi! On a tous nos épouvantails...

Je suis de Ronse (Renaix), dans mes chères Vlaamse Ardennen. Bonjour pluvieux à tous les forumeurs!

Bonsoir Régis, C'est sur plusieurs pignons je dirais. Dès que j'ai commencé à pédaler, j'ai entendu ce bruit et ressenti ce "frottement" de ma chaîne. Ça ne cliquète pas comme une vitesse qui passerait mal, c'est vraiment le genre de bruit qui te fait vite comprendre qu'il ne faut pas trop continuer comme ça :-) Je n'avais jamais entendu ce genre de bruit. Si bien que je me suis d'abord demandé ce qu'il se passait au niveau de mon pédalier, ou si j'avais bien serré ma roue, ou...? Comme posté juste avant, je vais tenter de résoudre ce problème en cherchant le bon réglage et en me faisant aider pour tourner cette molette pendant que je pédale. J'espère isoler et résoudre le problème. Mais si j'y arrive et que ça doit passer par "trop" de réglages (molette + butée par exemple), je partirai plutôt sur une paire de roues qui ne nécessite pas ce genre de réglages. Pas par fainéantise mais ce n'est pas ce que je recherchais. Le message de Patrick est fort intéressant. Si mes essais de réglages ne sont pas probants, je demanderai à mon vélociste si une rondelle ne peut pas être la solution. On devrait y arriver! ;-)

Bonsoir à tous et merci d'avoir pris la peine de me répondre. Je vais suivre le conseil de James, c'est vrai que je devrais mettre la main à la pâte. Tout ce qui est changement de pneus, chambre, patins, étriers, etc. ne me pose pas de problème, mais je suis plus réticent à toucher à la transmission. Et plus enclin à faire confiance à mon vélociste. Je vais prendre le temps de voir ce qui cloche et explorer les pistes données dans vos réponses. Encore merci et bonne route à vous!

Merci pour ta réponse mais je ne vois pas en quoi le 28 serait le problème dans mon cas. Je n'ai pas parlé d'un problème de pignons, ni de nombre de dents. Mais bien d'un problème de passage d'une cassette 11v 11-28 à une autre identique (quoiqu'en 105) mais sur un autre modèle de roue. Et les grincements ne proviennent pas de croisements exagérés, ce que je ne fais jamais. Ça a même plutôt tendance à bien grincer quand la chaîne est alignée. Puis dans 11-28, y'a 11 aussi... avec un 50 devant. Y'a des posts sur les développements, ce n'est pas le sujet ici. Merci.

Bonsoir à tous, Je viens de faire l'acquisition de Cosmic SL, sur lesquelles j'ai fait installer la cassette ultégra 11v 11-28 montée d'origine sur les Fulcrum S5 équipant mon vélo. La cassette et la chaîne doivent avoir 2.000km max. Les Fulcrum ne devant dorénavant servir que de roues de réserve, j'ai demandé à mon bouclard d'y monter une cassette 11v 11-28 en Shim 105. Ce week-end, vu le temps, je décide de monter les Fulcrum, et après quelques mètres je me rends compte que quelque chose ne tourne pas rond. Les vitesses passent apparemment bien, mais la chaîne produit un grincement assez fort. Du coup, je fouille sur internet pour essayer de trouver une solution et la plus pertinente semble être un réglage via la molette du dérailleur. J'ai tenté, en tournant tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, d'1/4 de tour, d'1/2 tour, mais rien n'y fit. De plus, la manipulation est assez "fastidieuse" car je ne sens pas vraiment ce grincement quand le vélo est installé sur le pied d'entretien et que je tourne les pédales à la main. Je l'installe donc sur mon home trainer : pédaler --> grincement --> descendre du vélo --> tour de molette --> remonter sur le vélo --> re-pédaler --> ça grince toujours --> ... Bref, une compatibilité parfaite aurait été trop belle pour être vraie. Aucun souci par contre avec les Cosmic, c'est réglé au poil. Là, j'abandonne un peu et m'en remet à vos avis et diverses expériences, il y a peut-être un détail qui m'échappe. Je râle un peu sur mon bouclard, je pense qu'il aurait pu m'avertir de ce souci, il a eu les deux paires de roues et le vélo à l'entretien pendant plusieurs jours. Et il a en tous cas suffisamment d'expérience que pour savoir ce qui passe bien ou pas. Mon but n'étant pas de procéder à toutes sortes de joyeux réglages de butées ou autres à chaque changement de roues, pensez-vous que je serais tranquille en remplaçant les Fulcrum par des Aksium récentes en 11v? Est-ce comme j'ai pu le lire un souci de différence de moyeu? Faut-il tendre/détendre + le cable via la molette? D'avance merci à vous pour vos réponses et bonne route! Benoît.