Pour clôturer cette discussion, je concluerai (en me répétant) que chaque monument a ses propres spécificités et que chacun a son propre point de vue sur l'intérêt, la beauté, , .., de chacun de ces monuments. Chaque point de vue est respectable.
Nous sommes en partie tous conditionnés par notre lieu de naissance et la région où nous avons passé notre enfance. Didier l'a passé dans le Nord et a probablement été fasciné dès son plus jeune âge par Paris Roubaix. Moi je suis né dans un petit village des Ardennes sur la route de la Doyenne. Nous avions comme voisin un maçon flamand qui s'était installé dans notre village après la guerre (il fallait reconstruire beaucoup d'habitations détruites lors de l'offensive allemande de l'hiver 1944-1945, comme celle de mes parents). C'est lui qui m'a donné le virus du vélo. C'était un supporter d'Impanis et à chaque passage de LBL, il m'emmenait avec sa fille, voir le passage de la course avec son journal flamand sous le bras. Quelques années pour tard, la garde rouge de Rik Van Looy s'arrêtait souvent à l'épicerie du village lors de la reconnaissance. C'était parfois un jeudi après midi et à l'époque les écoliers avaient congé le jeudi après midi. Évidemment l'arrêt du grand Rik attirait tous les gosses. Ce n'était pas encore l'époque des autographes, et on se contentait de regarder. Van Looy nous rendait souvent un sourire.
Plus tard encore, avec nos premiers vélos on s'est aventuré à monter la trilogie Wanne Stockeu Haute Levée et, bien sûr, à faire la course. Mon village natal est à 8 km du pied de la côte de Wanne.
Petite anecdote : quand je me suis inscrit à l'université de Liège, la dame qui prenait les inscriptions a vu sur ma carte d'identité l'endroit où j'habitais. Et je n'oublierai jamais ce qu'elle m'a dit: "vous avez de la chance, vous habitez la plus belle région de Belgique".🙂