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Miguel BRICHANT

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Tout ce qui a été posté par Miguel BRICHANT

  1. Tout à fait d'accord avec Olivier. J'ai remonté ma selle, car la hauteur donnée par l'EP me donnait mal aux jambes, même si j'ai fait plus de 1000 bornes pour m'habituer. J'avais l'impression de ne jamais déplier la jambe complètement, et donc de ne pas aller au bout de la poussée.
  2. En effet super organisation où je suis allé 2 fois. Chaque année il y a l'un ou l'autre tricheurs, alors que pour la plupart des participants le but est simplement de terminer dans les délais, en se battant contre soi-même et non contre les autres. Super ambiance avec les bénévoles, les participants (à l'exception des quelques tricheurs), les véhicules d'assistance des ultra, ..... super parcours .... mais tout cela reste assez confidentiel, malgré un bel article paru dans Top vélo il y a 3 ans ..... Je crois que cela est un peu trop hors des sentiers battus, des cyclosportives de masse, EDT etc ...... Idem pour le Trirhena 1000 de la semaine dernière : je n'ai rien lu ici à ce sujet, alors que cela a été un raid exceptionnel .
  3. Dans les années 80 il y a eu dans Le Cycle quelques articles où Claude Genzling comparait la façon de pédaler de quelques pros : certains pédalaient de la pointe, d'autres pied à l'horizontale, d'autres encore talon plutôt en bas. Si ma mémoire est bonne, tout cela était lié à la position sur le vélo : plutôt à l'avant (et bas sur la selle) ou plutôt assis assez en arrière (et perché assez haut). C'est quand même très personnel, ainsi que la cadence de pédalage. Rien n'empêche de varier : par exemple portions roulantes, couché sur prolongateurs, haute cadence de pédalage, pied à l'horizontale alors que en ascension, mains sur le haut du cintre, reculé sur la selle, cadence plus faible, impression de vraiment pousser (et non appuyer) sur les pédales vers l'avant en baissant le talon. Pour les triathlètes, y a même eu tentative de commercialiser un chariot de selle coulissant qui permettait d'être assez à l'avant (par rapport à la verticale du pédalier) la majeure partie du temps, et à l'arrière pour grimper.
  4. Je fais remonter le sujet ..... à un mois du départ, rien ne se passe, les dernières actualités datent du 6 mars. La rubrique "zoom sur le parcours, épisode ..." se limite aux premiers 100 km. On en parlait entre copains ce weekend à Liège-Bastogne-Liège, on craint le pire .... si quelqu'un a des infos ......🙁
  5. Je suis frappé par l'attitude étonnante de certains cyclos qui attaque à fond, bille en tête, cette côte pourtant longue pour la région, pour rétrograder sensiblement, même pas un kilomètre plus loin. Une tactique que je verrai utiliser très souvent sur chaque côte répertoriée du parcours. Et dont je ne comprends pas bien l'utilité, à moins que le but recherché soit de vider complètement les batteries… Je suis du même avis. De même, je suis souvent surpris de voir des cyclos à pied, quand on sait qu'il y a encore pire après !!!! Mais ce qui m'étonne le plus, ce sont les véhicules. Non pas ceux des automobilistes lambda qui, finalement, ont bien le droit de rouler aussi, voire de rentrer chez eux. Non, je me plains ici des véhicules qui "accompagnent" les cyclos. D'abord, sur une organisation pareille, avec nombreux ravitos, je ne vois pas pourquoi il faut avoir un véhicule collé à son cul. Et ensuite, on pourrait s'attendre à ce que les chauffeurs soient attentifs aux autres cyclistes, pas du tout : il faut coller au cul de son chéri, passer devant pour faire une photo, repasser derrière, ralentir parce que le chéri gère mal l'ascension et tant pis pour les cyclistes qui arrivent ... Exemple à Wanne où il est quasi impossible d'avoir des voitures qui se croisent, à Stavelot où on grimpe pour redescendre même pas 100 m plus loin, ou encore St Nicolas où il y a naturellement du traffic dans les deux sens !!!
  6. En effet, c'est relatif : chez moi, Condroz Belge au sud de Huy et Namur, c'est normal d'avoir 1000 m de dénivelé pour 100 km, et franchement dur de trouver un rapport plus faible.
  7. Caramba, je me suis bien entendu trompé dans les années (je ne suis pourtant pas pressé d'être en 2015). Il fallait lire🙁 : Ventoux et le REV en 2012, Londres-Edimbourg-Londres en 2013, et la Vélomédiane en 2012 et 2013.
  8. Bonsoir, C'est mon 2° look carbone, et j'ai franchement apprécié la différence (mon précédent datait de 1995). Je l'ai depuis 2 ans, et ayant eu des problèmes de dos, tant qu'à changer je voulais essayer un cadre pas trop dur, voire un peu confortable. J'en suis très content, j'ai fait entre autres la Ventoux et le REV en 2013, Londres-Edimbourg-Londres en 2014, et la Vélomédiane en 2013 et 2014. Ajoutons à cela des BRM 400 ou 600. Des randos très différentes donc, et j'en suis toujours enchanté. Cette année je ferai Bordeaux-Paris et peut-être le Trirhena, et je sais que je n'ai aucune douleur à craindre, si ce n'est les cuisses 😄
  9. Un mix des deux, et j'envisage bientôt de freiner pour entraîner la Force brute .... L'étape suivante serait peut-être d'avoir un pneu dégonflé ?😛
  10. En 2012 on a eu des averses de grêles ..... entre les averses de pluie. L'an dernier j'ai trouvé qu'il faisait bon, peut-être du soleil en 2014?
  11. Il y a déjà eu une discussion semblable il y a deux ans. Les pros d'aujourd'hui ont des vélos plus courts qu'à l'époque de Merckx, Hinault ou même Indurain. Il suffit de comparer des photos, mains en bas du cintre, pour voir la différence d'angle au niveau des coudes. Et Philippe Gilbert mentionné dans le premier post est bien conscient que leurs vélos sont moins confortables que les nôtres : il a d'ailleurs affirmé à propos de Paris-Brest-Paris, que cela le tenterait bien, quand il aurait fini sa carrière, mais avec un autre vélo, car c'est infaisable avec son vélo actuel. Il faut garder à l'esprit que, par rapport à certains ultras ou simplement randonneurs, les pros ne passent pas beaucoup de temps sur leur vélo : courses de plus en plus rapides, et étapes de moins en moins longues. Il serait intéressant de comparer les vélos utilisés en courses "normales" et ceux utilisés la même année dans Bordeaux-Paris par exemple. J'aimerais également avoir l'avis d'anciens pros qui n'arrêtent pas le vélo, mais continuent à rouler pour le plaisir, sur des épreuves ultra.....quel matériel utilisent-ils? Que changent-ils par rapport à leur vélo "de métier"?
  12. je viens de revoir mes notes. Dans son "guide nutritionnel des sports d'endurance", Denis Riché cite p.239, dans le chapitre consacré à la ration de récupération : "On veillera donc à privilégier les sources de protéines alcalines : laitages, légumes secs, soja, pâtes complètes, riz complet" et p. 189 il classe les aliments en peu acidifiants, très acidifiants, moyennement alcalinsants et très alcalanisants. Cette dernière catégorie comporte " abricot, carotte, lait, orange, raisin sec, salade, tomate". Il précise à propos de l'orange que "une saveur acide ne signifie pas forcément que l'aliment qui la donne acidifie". Maintenant il est évident que ceux qui ont du mal à digérer le lait au repos ont intérêt à le fuir. Tout comme personnellement j'évite les haricots sauce tomate, pourtant si prisés en Angleterre......😆
  13. Et dans quelques années, Paris-Brest-Paris (1200) ou Londres-Edimbourg-Londres (1400) que j'ai fait cet été. Un must pour les amateurs de raid : excellent accueil par les bénévoles, repas chauds et dortoirs (matelas gonflés, couvertures et boules quiès) disponibles 24 h sur 24 dans tous les contrôles, facilement, peu de files et pas de temps perdu aux caisses car tout est compris dans l'inscription.
  14. Bonjour, Pas de problème de digestion pour moi, de plus il me semble que le lait est alcalin et contribue à la désacidification de l'organisme (contrairement aux cocas et même certaines boissons dites de l'effort comme celle vendue par DK....) Comme dit plus haut, c'est quand même relativement pauvre en graisse : vous en connaissez beaucoup des en-cas, biscuits, barres .... à moins de 10 % de graisse? Les tubes de 250 gr sont conçus pour résister à la chaleur dans la poche. Par contre, c'est vrai que le côté très sucré est gênant en été, donc je m'abstiens d'en prendre. Pour les autres saisons, je suis heureux de pouvoir m'enfiler un tube sans complexe (souvenirs d'enfance) quand je fais une grande sortie.
  15. Moi j'aime bien, j'alterne le "normal" citron ou orange que l'on connaît depuis longtemps (20 ans?), avec le Long Energy, et celui au PH neutre (Fresh Flavour?). Les comprimés sont également pratiques pour recharger en cours de route. Pour ceux qui trouvent cela trop acide, qu'ils n'essayent surtout pas le produit vendu par Décathlon : j'ai essayé à Liège Bastogne Liège (c'était disponible aux ravitaillements) : à la fois trop acide et trop sucré, je préfèrerais encore le Coca, sans parler des aphtes que je me suis payé pendant une semaine.
  16. "Les candidatures ne se bousculent pas au portillon" Ben oui, c'est peut-être une question de mentalité : hors du monde francophone, de telles épreuves existent bel et bien, certaines avec plus qu'un parcours unique (voir le marathon suisse avec ses 4 parcours et différentes catégories : en solo ou par équipes, qualifiant pour la RAAM ou pas, .....) alors peut-être que les cyclistes francophones devraient oser se lancer ..... à une époque où les organisations à succès proposent des parcours de plus en plus courts, je sais que c'est aller à contre courant mais cela vaut la peine. Côté organisateur, au moins J-C Arens dure, et essaye d'attirer du monde, ce qui il me semble, ne fut pas le cas du Raid Provence Extrême : combien d'éditions avant d'arrêter? Et quel était ce concept que je qualifierais de stupide d'éliminer les concurrents pendant la course? Ne critiquez donc pas trop vite celui qui a le mérite de continuer à proposer des raids ....
  17. On dirait que le lien a été réparé .......
  18. Bonjour, Bien sûr que cela vaut le coup d'essayer : très chouette ambiance, concurrents plus que sympas (on est tous dans la même galère, la lutte c'est contre le chrono et soi-même, pas contre les autres), bénévoles impeccables, vrais ravitos,routes et paysages supers ..... J'y suis allé avec 4200 km d'entraînement ( là je crois que je vais faire hurler), exactement comme l'année précédente au départ de PBP, le fond était là, ce qui me manquait c'était plutôt de pouvoir encaisser des cols relativement pentus (et long) comme le Petit Ballon suivi du Platzerwasel. Olivier, je n'y retourne pas cette année (et je le regrette) car je fais Londres Edimbourg Londres (1400 km) qui est malheureusement à la même date. Mais LEL n'est organisé que tous les 4 ans, et le nombre de participants est limité à 900 (les inscriptions ont été cloturées en une nuit), donc c'est une opportunité à saisir. Je reviendrai sur le REV probablement en 2014, ainsi que sur le futur 1000 km randonneur qui passera dans la région en août. Bonne chance à tous,
  19. Bonjour Benoît, Puisque tu demandes conseil, je fais part de mon expérience , même si je ne suis absolument pas une référence en la matière (malgré 2 REV et 3 PBP). Comme l'a écrit Olivier, les arrêts sont relativement courts. Et quand on veut manger un peu, chercher son sac pour se changer (s'équiper pour la nuit), faire le plein de liquide et solide, un quart d'heure passe vite sans qu'on ait l'impression d'avoir fait une pause. Je suis arrivé hors délai, j'ai perdu du temps lors d'une chute sans gravité mais avec un peu de casse, essayé de trouver un marchand; .... perte de temps aussi pour chercher ma route à la sortie de Munster, pour aller à Wuenheim, pour remonter sur le col Amic (travaux avec route barrée); et surtout je me suis arrêté une petite heure lors de l'orage nocturne (je trouvais trop dangereux de descendre le col dans ces conditions). Ensuite vers Plancher Bas arrêt forcé (problème aux genoux), 3 coups de fil pour voir si quelqu'un peut venir me chercher avant de finalement repartir en montant Servance à allure escargot. Tout cela fait partie du jeu bien sûr mais retarde terriblement l'arrivée, encore une fois sans avoir l'impression de s'être reposé à un quelconque endroit. Sincèrement, sur ce genre d'épreuve, je ne pense pas qu'il y ait vraiment la possibilité de faire une ou deux siestes. Je suis curieux de lire d'autres réponses. Pour ceux qui ont une assistance, c'est différent (question alimentation, habillage, trouver sa route, ... : nettement moins de perte de temps .....) Pour moi, ce n'est pas la distance qui fait la difficulté, mais le relief : un BRM 600 est une promenade à côté du REV ..... mais le plaisir et la satisfaction sont à la mesure de l'épreuve : énoooooooorme. Je ne sais pas dans quelles conditions tu as fait PBP (entraînement, pauses, profité du public, ....) ni comment tu as terminé, mais quand je vois le temps que tu as mis pour faire la dernière édition, je crains que cela soit un peu juste. Les ultras qui sont sur le Rev sont vraiment des gaillards impressionants, c'est une chance de pouvoir les côtoyer, mais cela donne vraiment l'impression d'entrer dans un autre monde. Bonne chance pour ta préparation .....
  20. Je ne vise malheureusement rien, j'ai le souvenir d'avoir lu cela sur le site du Tortour, sans parler du matos de communication entre le casque du cycliste et sa voiture ..... Bridou pourrait nous en dire plus. Au moins au REV on peut se lancer seul ....
  21. Bon, je prends la discussion en cours. Beaucoup de choses ont déjà été dites, selon mon expérience (2010 et 2012), je me permets d'insister sur 3 aspects . 1) le côté convivial : organisateur et bénévoles, participants, assistance des participants. Nous ne sommes pas des adversaires mais des concurrents dans le sens original "qui courent ensemble vers un même but " : terminer, chacun selon ses moyens. 2) rouler la nuit sur le REV n'est absolument pas dangereux (contrairement à d'autres organisations longue distance): très, très peu de véhicules, on les entend arriver et on voit les phares de loin. Les descentes de col sont super, on a toute la largeur de la route puisqu'il n'y a pas de trafic. Ma seule frayeur en descente a été le dimanche après-midi, le dernier tournant de la dernière descente du Ballon d'Alsace : une voiture a abordé le virage sans réaliser que c’est une épingle à cheveux et a terminé .... sur la bande de gauche!!! Bien sûr il faut être bien équipé pour rouler la nuit (habits fluos, plusieurs lampes, vêtements d'hiver, ...) mais avec les lampes récentes LED, c'est facile et efficace. 3) Il faut tenter l'expérience, ce n'est pas en étant assis devant son PC qu'on peut décider que c'est faisable ou pas. Pour la distance, il "suffit" de se tester au préalable, par exemple sur un BRM 400, en roulant une nuit complète. Un 600 est plus facilement abordable que ce que les gens pensent habituellement. Pour la difficulté par contre, je serais plus prudent : 12000m de D+, ce n'est pas rien. Si les 400 premiers km me paraissent "faciles", ensuite la succession Petit Ballon - Platzerwasel fait mal. Je vis dans les Ardennes Belges, je fais régulièrement des épreuves "vallonnées" comme Liège-Bastogne-Liège, la Criquielion, la flèche de Wallonie, qui présentent des forts pourcentages mais sur de courtes distances, ce n'est pour moi pas comparable au REV .... Marie Noëlle comparait avec le temps mis pour Paris-Brest-Paris : en autonomie totale en 2011, j'ai mis 25 heures pour les 600 km qui mènent à Brest, 60 heures en tout pour l'aller-retour, alors qu'il m'a fallut 37 heures pour boucler le REV. Osez l'aventure, prenez le départ, et même si vous n'allez pas jusqu'au bout, vivez votre REV à fond. Cela m'énerve toujours de voir des gens craintifs refuser de participer à quoi que ce soit qui sort un peu du train- train rassurant de la rando dominicale autour du clocher du village s'ils ne sont pas sûrs à 100% de terminer frais comme une rose. Où est le défi alors? Soyez conscient de la chance que vous avez d'avoir une organisation comme cela en France, il en faudrait plus, et dans d'autres pays, car tout le monde n'a pas les moyens de participer à des épreuves ultra avec véhicule et 3 accompagnateurs.
  22. Difficile à dire, c'est assez personnel et je ne connais ni ton niveau ni ta région. Il faut bien sûr de l'endurance pour tenir la distance et les longues côtes non répertoriées, mais aussi une certaine puissance pour les forts pourcentages qui arrivent après 180 km : j'ai été surpris de voir tant de cyclistes à pied (comme dans Stockeu). Les profils des côtes principales se trouvent sur le net.
  23. Bonjour, Pour les hôtels, je ne peux pas t'aider, par contre je l'ai fait cette année, donc je peux donner mes impressions. Bonne ambiance, pas trop de monde (on n'est pas noyé dans les néerlandophones), bons ravitos, quelques côtes chronométrées mais c'est comme même assez dur (tout dépend bien sûr de ton niveau). C'est assez tôt dans la saison pour une sortie de 280 km, et surtout, il y a beaucoup de dénivelé. Par exemple, à la 1° côte répertoriée, j'avais déjà 1000 m de D+. Ensuite, les grosses difficultés arrivent vers la fin, et monter La Redoute ou autre en fin de parcours n'a rien à voir avec une rando locale où c'est la seule difficulté et que on l'escalade au début. Ne pas oublier la succession qui fait mal, et parfois la météo, comme cette année où nous avons eu 6 averses de grêle .....
  24. J'ai enfin le Top Vélo ..... c'est bien la première fois que je me retrouve dans la presse .... 😆 Cela me redonne des fourmis dans les jambes ....
  25. Merci Olivier pour ce récit, il est toujours intéressant de lire le vécu des autres participants. Je regrette que nous n'ayons pas eu l'occasion de discuter. Il faut dire qu'au briefing et au repas qui suit, il n'est pas toujours facile de distinguer les concurrents des accompagnateurs. Pour ceux que cela intéresse, j'ai écrit également un compte-rendu pour mon club : http://teamdelux-ben.blogspot.be/2012/08/le-rev-raid-extreme-vosgien.html (désolé pour la coquille : il faut bien sûr lire "près du but") En espérant que cela donne envie ..... Miguel
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