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Christophe MASSIE

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  1. Hello Antoine, beau projet, je ne peux que t'encourager ! Tu as bien ciblé la difficulté de ce type d'aventure : c'est la répétition d'efforts longs et plutôt intenses tous les jours. Donc au niveau préparation, il faut miser sur l'endurance et la capacité de récupération. A mon sens, aligner les kms en endurance fondamentale dans un 1er temps pour avoir la base, en travaillant bien la cadence de pédalage (je dirais 1500/2000kms sur 8 à 10 semaines). Et ensuite des cycles ciblés, en travaillant en 1er lieu la force : 2 séances par semaine et 1 sortie longue le we. Pdt 1 mois. Avec ça, tu embarques déjà une bonne capacité physiologique de "survie" pour ce type d'effort. C'est en tous cas comme ça que j'ai préparé cette année un plan de ce type : 6j dans le Beaufortain où partant d'une base fixe, on faisait des boucles entre 70 et 110kms pour des d+ moyens de 2300/2400m. Ca a suffit pour passer, sans performance mais sans grimacer, dans les cols de la région chaque jour. Mais ils sont très abordables. Sur ces parcours, pour te donner une idée, j'étais dans des vitesses moyennes de 18 kmh +/-2, et de vitesses ascensionnelle en montée de 6-700m/h. Bien loin du rythme d'un cyclosportif donc ! Si tu ajoutes à ton entrainement des séances plus orientées Seuil/PMA, tu vas en+ augmenter ton confort et/ou tes vitesses ascensionnelles. Pour la récupération entre 2 sorties, je faisais surtout attention à l'hydratation, bcp boire après l'effort jusqu'au lendemain, la reminéralisation (chacun son truc, moi c'était ortie/prêle en tisane + jus de légumes qui apportent aussi un tas de micronutriments bienfaiteurs pour la récup - la formule gite m'a permis d'avoir le matos nécessaire mais en itinéraire, ce serait évidemment pas possible), refaire le niveau de glycogène musculaire (féculents/fruits essentiellement, dès que tu rentres et au dîner, sans modération !) et bien dormir. Pour le reste, l'itinérance amène d'autres aspects logistiques à voir, assez différents selon la formule envisagée : bikepacking ou voiture accompagnatrice. J'ai fait avec un pote en 2019 la traversée des Pyrénées de Collioure à StJean de Luz en 6j roulant. J'avais une voiture accompagnatrice : mon fils et son amie, qui transportaient nos affaires d'une étape à l'autre et en ont profité pour visiter les Pyrénées. Mais on (surtout moi !) s'est fait rattraper par la météo : c'était fin juin pdt la canicule. A la 5ème journée, ça s'est pas bien passé pour moi avec une insolation dans l'ascension du Tourmalet. On a du abréger l'étape ainsi que celle du lendemain, je n'étais plus en état d'aligner des enchaînements de cols chaque jour ! Donc dans ce type de projet où l'aspect programmation peut être contraignant, il peut être raisonnable de prévoir une journée complète de récup à mi parcours, ou une toute petite étape sans dénivelé. Sinon ta gde route des alpes, tu la prévois de où à où : Thonon/NIce ?
  2. Hello @tous, voici un moment que je n'avais pas visité le forum ... depuis 2014 si ma mémoire est bonne. Le vélo est toujours (très) présent dans ma vie ... mais moins que dans mes belles années 2012/2014. Alors pour rester dans le sujet du post, pour 2022, je projette un Amiens-Nice en bikepacking ! J'ai étudié 2 itinéraires : un par le Jura et les Alpes du Nord au Sud (genre GTA), et l'autre moins ardu par le Morvan, le Livradois, l'Ardèche, les Cévennes, les Alpilles, le Luberon et le PRN du Verdon. Mais bon, faut pas rêver, avec un ensemble vélo+matos qui va être dans les 25kgs, je ne me fais pas trop d'illusions sur ma capacité à enchaîner les divas à plus de 2000 que sont les cols de la GTA. Les petits cols des massifs du centre de la France me paraissent plus accessibles. Voilà donc le plan en vue. A dégrossir et affiner à l'avancement de ma préparation hivernale. Sinon pour répondre à Sylvain, le Ventoux, j'ai fini par bien le connaître. C'est lui qui m'a baptisé en 2012, j'en avais fait le récit sur V101. Depuis, je l'ai refait une fois par Bedoin et 2 fois par Malaucène. Chacun a sa préférence, mais pour ma part, j'ai vraiment apprécié l'ascension depuis Malaucène. Effort plus irrégulier que par Bédoin, ce qui laisse des possibiltés de récupération musculaire, mais au final, pas bcp plus simple. Ascension moins mythique mais qui se mérite tout autant donc, non sans offrir une magnifique vue sur les Baronnies et un très beau tracé sur un billard 1ère classe (une tuerie en descente d'ailleurs ...).
  3. Bonjour André, As-tu eu un dosage de ton taux de TSH ? T4L élevé et albumine plasmatique basse peuvent laisser penser à un pb de thyroide (hyper), expliquant par ailleurs le catabolisme (resp. de la fonte musculaire) et la fatigue. En tous cas, pour ce qui est de la diététique, rien qui puisse expliquer ton état d'après les infos que tu donnes.
  4. Bédoin>St Esteve : sans difficulté, mais je dirais qu'un échauffement de 10kms avant en tournant bien les jambes n'est pas inutile. C'est ce que j'ai fait cette année, on se sent bien dès le démarrage. St-Estève>Chalet Reynard : si un 34x29 te permet de rester en aisance respiratoire dans une pente de 10%, tu passeras sans pb. Chalet Reynard>Sommet : sans vent, seuls les 2 derniers kms sont pénibles, mais étant les derniers avec le sommet à portée de vue, le mental supplante ss pb les éventuelles difficultés musculaires. S'il y a du vent, tout est possible ... à savoir que tout peut devenir impossible ! Pars bien tôt le matin, voir encore la nuit dans la plaine ==> fraîcheur, en général, moins de vent, très peu de monde et ambiance garantie dans la forêt.
  5. Merci à Guillaume pour le petit up, et aux nouveaux lecteurs pour leur retour. Cette aventure date d'il y a 3 ans maintenant. J'en ai vécu d'autres depuis, certaines aussi marquantes (http://sensascension.blogspot.fr/, déjà posté, certains doivent s'en souvenir ...), d'autres très constructives pour ma "condition" de cycliste. Cette année, je suis revenu au Ventoux sans esprit de performance. J'ai toujours en tête d'y tenter un "bon" chrono un jour ou l'autre, dans les 1h40/1h45, mais il faudra le temps d'une bonne préparation, que je sais pouvoir mener. Et ne pas trop tarder tout de même, avant que les années ne m'enlèvent des battements cardiaques qui peuvent être bien utiles dans les ascensions !
  6. Le mental, c'est en fait la volonté. Une qualité bien difficile à acquérir et à faire grandir, qui se pose bien souvent en arbitre dans de nombreuses situations de la vie, même en dehors du vélo. Avoir de la volonté, c'est essentiel, nécessaire, mais pas suffisant. Il faut aussi la maîtriser, car c'est un ressort puissant qui permet de repousser bien des murs, et qui de ce fait peut faire des dégâts. Appliqué au sport, ça signifie qu'il faut aussi savoir renoncer à l'effort de volonté qu'on sait pouvoir faire pour se préserver. Sur ce point, Mercks avait semble-t-il une capacité supérieure à celle de ses concurrents et j'ai déjà lu ou écouté des personnes qui l'ont cotoyé dans sa carrière et ont été frappées par cette capacité mentale qu'il possédait et qui, selon leur analyse, explique son palmarès. Mon expérience de cycliste m'a permis de travailler ma volonté. Notamment lors de séances d'entrainement, le jour J de certaines épreuves où il était hors de question de renoncer. Mais aussi dans mes premiers tours de pédales, car il faut forger son organisme au sport d'endurance et cela demande des efforts importants quand on part de 0. Le carburant de tout ça, pour ma part, c'est l'objectif. Sans objectif, je n'ai aucun ressort. Ainsi, lors d'une séance d'entrainement qui s'inscrit dans un programme, l'objectif est de pouvoir dérouler son programme, qui lui même s'inscrit dans la préparation d'une épreuve ou d'un défi. Les ressorts de motivation sont alors nombreux pour enquiller les itérations dans une séance de fractionné, se mettre debout sur les pédales sur les 500 derniers mètre d'une montée alors qu'on est déjà dans le rouge dans une séance de PMA, ou encore garder son gros braquet jusqu'en haut, assis sur la selle alors que le muscle crie grâce dans cette n-ième montée d'un exercice de force ... Les "CLM" qu'on se fait sur ses parcours habituels pour y battre son record peuvent être aussi l'occasion de faire des choses étonnantes. Je me souviens d'un parcours un peu compliqué de 114kms avec une dizaine de bosses dont certaines bien velues, que je voulais faire en moins de 4h. Cela m'a pris 2 ans, mais j'y suis arrivé en juillet 2014, de quelques dizaines de secondes ! Bref, comme tous les sports d'endurance pratiqués à un certain niveau ou avec une certaine passion, le vélo peut être un grand éducateur de la personnalité et permettre de développer des qualités de caractère très profitables dans la vie de tous les jours. Et grâce à un mental fort, il permet aussi de découvrir des capacités physiologiques qu'on ne soupçonne pas d'avoir. Car pour bon nombre d'entre nous, les limites de l'organisme sont bien au delà des limites de notre volonté.
  7. Ma conviction personnelle est qu'il n'est pas nécessaire de s'entraîner spécifiquement pour ça quand on ne cherche pas à "faire un temps". Il faut être en bonne santé, bien reposé, patient et endurant ; et partir "à la fraîche" un jour où la météo est clémente. Je crois que du résumes bien le minimum syndical de la condition physique nécessaire aux ascensions. Avec les développements qu'on peut avoir maintenant, le Ventoux est à la portée de tout le monde. Un autre point doit compter aussi dans ma condition, c'est que depuis que j'ai levé le pied sur le vélo, je fais de la CAP régulièrement, 1 fois par semaine en moyenne, des distances entre 10 et 20kms. Sans entrainement spécifique ni recherche de performance. Mais cette pratique régulière me permet d'entretenir un potentiel cardiaque, car avec une vitesse moyenne de 11/12kmh, pour ma part, ça commence à taper proche du seuil en FC moyenne. Pour une ascension en vélo, c'est tout bénèf ! Mais ce qui m'a plu avant tout (sans jeu de mot) dans cette ascension, c'est d'être monté dans la sérénité.
  8. Salut Guillaume, je continue de fréquenter "silencieusement" le forum, n'ayant rien de spécialement intéressant à raconter de mes sorties hebdomadaires. Lire les aventures et les exploits des uns et des autres permet aussi d'entretenir la flamme. J'espère que tu es bien remis de ton accident ... A+ sur le forum ou éventuellement,on sait jamais, si l'occasion se présente de rouler encore ensemble !
  9. Je viens de relire ce récit d'il y a 3 ans, après avoir refait la même ascension samedi dernier. Bcp de choses ont changé au cours de ces 3 années sauf une : mon temps d'ascension (environ 2h) ! Mais dans des conditions totalement différentes. Etant en vacances la semaine dernière dans le sud de la Drôme, c'était difficile de ne pas retenter l'ascension, malgré un manque total d'entrainement, et une pratique plus modérée du vélo depuis septembre 2014, qui se résume à 1 ou 2 sorties le we, en général pas très appuyées. J'y suis donc allé avec un vélo de location pris la veille à Bedoin, monté en 50x34 devant et en 12x30 derrière, avec l'objectif modeste de rallier simplement le sommet d'une traite, n'ayant que peu de dénivelé dans les jambes depuis janvier. Comme précédemment, je suis monté à la fraiche, départ à 6h30, avec une météo identique, c'est à dire quasi sans vent. A ma grande surprise, la montée s'est faite sans difficulté, sur un train modéré de 16/17 jusqu'à St Estève, puis 9/10 kmh dans la forêt et à peine plus au dessus. Le tronçon dans la forêt ne m'a posé aucun pb, sur un rythme cardiaque bien moins élevé qu'il y a 3 ans. (env. 10 puls en moins en moyenne!) Je n'ai pas eu besoin du pignon de 30, ni de son cadet, qui devait être un 27. Le seul souci à gérer a été une douleur aux lombaires qui a débarqué assez rapidement après St Estève. A mi-chemin, j'ai rejoint 2 cyclistes qui avançaient à peine moins vite et on est restés ensemble jusqu'au sommet, en bavardant là où la pente ne nous sollicitait par trop. Le dernier km est toujours aussi ardu, même en l'absence de vent et se fait debout sur les pédales. A l'arrivée, pas d'émotions particulières, juste la satisfaction de constater que j'ai qd même conservé un potentiel d'ascension suffisant pour faire des cols difficiles en montée sèche sans difficulté. Quelques jours plus tard, j'étais en Savoie et j'ai eu l'occasion de faire la montée du Revard, depuis Chambéry. C'est aussi 21 kms d'ascension comme le Ventoux, mais le dénivelé n'est que de 1200m. La montée aurait pu être belle si la brume n'était pas si présente, empêchant toute vue sur la plaine et les sommets alentours. J'aurais bien enchaîné sur un second col ce jour là, mais le programme de la journée ne m'en a pas laissé le temps. La région de Chambéry semble receler quelques beaux parcours à fort dénivelé ...
  10. J'ai pas mal lu sur cette manière de s'alimenter. Elle repose sur une logique de cohérence entre apports et dépense d'énergie. Le matin, on mange gras, et on a le temps de brûler ses lipides dans la journée.Le midi, on mange des glucides "complexes" qui se libèrent un peu plus vite, et en ppe, on les brûle dans la 1/2 journée.L'après midi, on passe aux glucides "simples", rapides d'assimilation, il reste suffisamment d'activité pour les brûler aussi.Le soir, c'est le repas le moins énergétique, fibres et protéines. Pas de stockage pendant la nuit doncCeci dit, c'est quand même ultra contraignant, et pas adapté au sportif régulier, surtout s'il suit des plans d'entrainement qui demandent une alimentation adaptée aux efforts avec des repas de récupération. Par contre, j'ai retenu qqs principes généraux : le fromage plutôt le matin, pas ou peu de glucides le soir, peu de lipides aussi le soir.
  11. Bonsoir Daniel, En fait, j'ai un peu progressé depuis, mes niveaux de puissances ont bien augmenté, et 160W correspond à présent à la puissance moyenne sur la séance, avec des phases d'efforts à 220/240W. Mon geste n'est toujours pas top, car une séance de rameur me vaut toujours une fatigue lombaire après la séance et le lendemain. Côté résistance musculaire, j'ai progressé par contre et je tiens facilement l'effort au niveau où je le pratique. Globalement, je suis plutôt aux alentours de 2'10" aux 500m en moyenne sur des séances de 35/45mn. Mais ma pratique est plus sporadique, car j'ai moins de temps pour le sport depuis 6 mois, et je me suis mis à la course à pied en + du vélo. J'attends des journées + longues pour recaser un peu de rameur. Respect pour le niveau que tu avais ... et merci pour tes conseils sur la posture et le geste.
  12. Pas que. C'est un bon exercice de vélocité.
  13. Dans la série pignon fixe et sans freins je pensais que Seabase était une référence. En fait non, il a un concurrent ... https://www.youtube.com/watch?v=p8y0xpkdaNY
  14. Oui, dans ce cas, on rentre dans la logique des plans d'entrainement et il faut être précis. Un plan d'entrainement, c'est avant tout une préparation à un objectif pour lequel on vise un niveau de performance donné. L'objectif dicte le plan dans la mesure où il détermine les qualités à développer. Par exemple, pour une cyclo-sportive de montagne, il faut développer l'endurance musculaire et le seuil anaérobie. Le programme de préparation qui en découle s'établira en cycles successifs de 3 à 4 semaines à l'intérieur desquels on développera une qualité à la fois. Un cycle type, c'est 3 semaines de 3 séances par semaine (et pas tous les jours!) : 2 séances en travail fractionné, et une séance en endurance de base. Les séances sont espacées de 48h minimum. Par exemple : le mardi, séance de travail au seuil en fractionné, 2h. Le mercredi, repos. Le jeudi, idem mardi. Le vendredi et le samedi repos. Le dimanche, sortie longue en endurance fondamentale. D'une semaine sur l'autre, on augmente la charge des séances fractionnées. Entre 2 cycles, il faut laisser une semaine de repos à l'organisme pour éviter la fatigue qui s'installe progressivement, sinon c'est la rupture. Pendant cette semaine là, sorties en endurance de base, sans braquet. J'ai pratiqué un plan comme celui-ci l'année dernière, que j'avais construit à partir d'informations trouvées ça et là sur la toile. Je peux te dire que le résultat est étonnant d'efficacité, les progrès sont très nets. Au passage, on y laisse qqs kilos pour peu que l'on fasse gaffe à ce qu'on met dans son assiette. Mais il faut du courage pour supporter les efforts d'entrainement : le travail en force dans les côtes, c'est très austère. Le travail de la PMA, c'est éprouvant et demande un effort de volonté vraiment important pour terminer les séances. Cette année, mon emploi du temps ne me permet pas de planifier de telles séances, je fais juste une sortie le dimanche et CAP le samedi. Je vois mes capacités diminuer d'une semaine sur l'autre, c'est déprimant. Je peine à terminer une sortie de 100kms à 27 de moyenne, alors qu'il y a 6 mois, je faisais des sorties de 120kms (seul je précise, pas d'effet peloton) à près de 32 de moyenne, et j'arrivais pas déchiré ! Bon courage à toi donc !
  15. Bonsoir, Voici remonté un post éteint depuis bien longtemps ! Pour bien répondre à la question, peut-être faut-il rappeler le mécanisme physiologique de l'entraînement. L'entraînement consiste en la répétition de séances au cours desquelles on va mettre son organisme en situation de difficulté inhabituelle et surtout répétée à intervalles réguliers. L'intervalle idéal se situe entre 36 et 72h. Pendant cette période, l'organisme va développer une auto-adaptation à l'effort auquel on le soumet. C'est de l'ordre du réflexe de préservation : mis en situation de difficulté et donc d'inconfort, l'organisme va tout simplement se préparer à pouvoir mieux affronter le même effort la fois suivante. D'une séance sur l'autre, l'organisme augmente ainsi sa capacité à supporter l'effort. C'est le phénomène de "surcompensation" qui amène ainsi une amélioration de la condition et donc de la performance. Pour entretenir le potentiel ainsi acquis, une mise régulière en situation d'effort suffit. Cela peut se faire dans le cadre d'une pratique normale, sans forcément aligner des séances d'entrainement. On ne progressera plus mais on entretiendra ses capacités. Donc des sorties régulières avec des efforts au seuil dans chaque sortie permettent d'entretenir son seuil, mais pas de la faire progresser. Malheureusement, cette évolution est réversible et le retour en arrière s'opère d'office dès qu'on lève le pied. C'est assez frustrant !
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